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89 - QOC 2000-86 Question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Maire de Paris concernant la passerelle Solférino


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. Georges SARRE � M. le Maire de Paris concerne la passerelle Solf�rino.
En voici les termes :
"Inaugur�e le 15 d�cembre dernier, la passerelle de Solf�rino, qui relie le mus�e d'Orsay au jardin des Tuileries, est ferm�e au public depuis le 24 d�cembre. Cette d�cision est officiellement motiv�e par les risques de glissade que pr�senterait le bois utilis� pour la r�alisation de cette passerelle.
La Commission technique charg�e de v�rifier la s�curit� de l'ouvrage propose de r�duire ce risque potentiel sur les parties les plus inclin�es par la pose d'un rev�tement anti-glissant. Cet am�nagement technique ne pr�sente pas, aux yeux de cette commission, une grande difficult�. Construite par l'Etat, la passerelle de Solf�rino doit �tre confi�e � la Ville de Paris, charg�e de son entretien selon un accord remontant � 1988 et qui concerne les ponts parisiens.
Voil� pourquoi M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens demandent � M. le Maire de Paris de donner � ses services les instructions permettant la r�ouverture au public d'un ouvrage reconnu par tous comme une grande r�ussite technique et architecturale."
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint.
Selon la convention pass�e, le 11 mars 1988, entre l'Etat et la Ville de Paris relative au transfert � la Ville de Paris des ponts sur la Seine appartenant � l'Etat, le Minist�re de l'Equipement, du Logement, des Transports et du Tourisme a fait proc�der � la reconstruction de la passerelle de Solf�rino. Cet ouvrage ne sera remis � la Ville de Paris que lorsque les travaux auront �t� r�ceptionn�s.
La visite de s�curit� effectu�e d�but d�cembre 1999, � la demande de l'Etat, a mis en �vidence que le platelage en bois �tait glissant lorsqu'il �tait humide, situation potentiellement dangereuse pour les usagers. En outre, il est apparu que la stabilit� lat�rale de la passerelle n'�tait pas assur�e, des mouvements oscillatoires ayant �t� constat�s lors de l'inauguration officielle le 15 d�cembre 1999.
Cette situation a conduit le Pr�fet de police et les services de l'Etat � fermer la passerelle aux pi�tons. Parall�lement, le Maire de Paris a saisi le Ministre de l'Equipement, du Logement, des Transports et du Tourisme, afin que ses services fassent diligenter un audit technique sur la glissance du platelage.
Le ma�tre d'ouvrage et le ma�tre d'?uvre ont cherch� des solutions afin que le confort et la s�curit� des pi�tons soient totalement assur�s. Le ma�tre d'?uvre a propos� la pose d'un rev�tement anti-d�rapant sur les parties consid�r�es comme �tant les plus expos�es au risque de glissance. Cette solution est � l'�tude, une application � titre d'essai devant �tre r�alis�e pr�alablement au choix et � la d�cision d�finitive.
Pour les vibrations, des calculs sont en cours, effectu�s par la ma�trise d'?uvre avec le concours d'un organisme sp�cialis� pour la mise au point d'instruments de mesure du ph�nom�ne. Ce n'est qu'ensuite que des solutions pourront �tre propos�es et mises en ?uvre afin d'�viter la r�apparition du ph�nom�ne constat� lors de l'inauguration.
Toutes ces investigations ne sont pas du ressort de la Ville de Paris. La commission charg�e de v�rifier la s�curit� de l'ouvrage n'a, pour sa part, fait � ce jour aucune proposition. En tout �tat de cause, tant que l'Etat n'aura pas r�solu ces difficult�s et que la s�curit� des usagers ne sera pas garantie avec une absolue certitude, l'ouvrage ne pourra pas �tre ouvert au public et le Maire de Paris ne pourra donner � ses services des instructions en ce sens puisque l'ouvrage n'aura pas encore �t� remis � la Ville.

Février 2000
Débat
Conseil municipal
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