M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons au projet de d�lib�ration DFAE 20 relatif � l'attribution d'une subvention � l'association "Madeleine 2000".
Je donne la parole � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Merci.
Monsieur le Maire, vous nous demandez de combler le d�ficit de l'illumination de l'�glise de la Madeleine � l'occasion des f�tes de fin d'ann�e 1999. En effet, il manque 100.000 F aux soci�t�s CERUTTI, FAUCHON, HERMES et MADELIOS pour boucler ce budget.
Lors des d�lib�rations, pour aider les associations de commer�ants, pour les f�tes de fin d'ann�e, certaines ont eu un d�ficit suppos� de bien plus que 100.000 F. Aucune subvention n'a d'ailleurs, pour ces manifestations commerciales, atteint cette somme. Nous faisons l� une exception inacceptable compar� aux efforts consentis par les petits commer�ants pour illuminer leurs rues.
De r�cents articles dans la presse laissent penser que l'Eglise de la Madeleine n�cessite des travaux urgents de restauration. Une d�lib�ration a m�me �t� vot�e aujourd'hui concernant la r�fection de sa toiture.
J'encourage vivement les soci�t�s susnomm�es, si pr�occup�es de m�c�nat � effet commercial imm�diat � s'int�resser � ces travaux si dispendieux.
Enfin je regrette - et je pense que vous serez d'accord avec moi - qu'un �difice cultuel, quel qu'il soit, serve de support publicitaire aux commerces de luxe dans le quartier.
Je vous invite, Monsieur le Maire, � voter contre cette d�lib�ration. c'est du moins ce que nous ferons.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Monsieur le Maire, je vais r�pondre � M. LE GARREC.
Je suis surpris de cette charge contre la Madeleine. Il faut savoir que le budget de l'op�ration, mon cher coll�gue, �tait de 1.200.000 F et qu'il n'est pas fr�quent, c'est vrai, de donner une subvention de 100.00 F. On le fait dans certains cas.
C'est bien qu'il y ait des soci�t�s qui ont aid� la Madeleine � participer aux illuminations de No�l, ce qui est parfaitement bien pour une �glise. Je veux dire que cela ne me choque pas du tout de subventionner et d'aider des �glises ou d'autres �difices cultuels.
Je crois que c'est le r�le de la Ville que d'aider quand on nous le demande. Je pense que le Cur� de la Madeleine - la Madeleine �tant une �glise comme les autres - avait besoin qu'on l'aide et c'est parfait !
Cela ne me choque pas non plus que ce soit des soci�t�s, m�me prestigieuses, qui l'aident.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFAE 20.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DFAE 20).