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5 - Discours de M. Jean TIBERI, Maire de Paris.




M. LE MAIRE DE PARIS.- Mes chers coll�gues, vous venez de me d�signer pour exercer les fonctions de Maire de Paris pendant les six ann�es � venir. Vous m'avez ainsi renouvel� la confiance que m'avait t�moign�e, il y a un mois presque jour pour jour la pr�c�dente Assembl�e.
Aussi, je ne vous cacherai pas combien j'y suis sensible, et c'est avec �motion que je vous en remercie, comme j'en remercie �galement les Parisiennes et les Parisiens qui m'ont exprim� leur confiance et leur attachement.
Permettez-moi de remercier tout sp�cialement M. Jacques F�RON qui, comme doyen d'�ge de cette Assembl�e, a pr�sid� l'ouverture de nos travaux.
Nous savons tous le travail qu'il a accompli avec d�vouement au profit des Parisiens. Je tiens � saluer la force de ses convictions et son sens du bien public.
Toute son action t�moigne de la haute id�e qu'il s'est toujours faite des responsabilit�s qui lui ont �t� confi�es par les Parisiens.

(Applaudissements des �lus "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").
Aujourd'hui, je succ�de donc, dans l'exercice de ces responsabilit�s et pour la dur�e de la nouvelle mandature, � Jacques CHIRAC.
J'en �prouve de la fiert�, car c'est pour moi un grand bonheur que de continuer la t�che d'un homme dont j'ai �t�, pendant dix-huit ans, l'un des plus proches collaborateurs et l'un des compagnons les plus fid�les.
Cela repr�sente aussi pour moi une mission difficile, je le sais.
Pendant dix-huit ans, Jacques CHIRAC, qui exerce aujourd'hui la plus haute charge de la R�publique, a rassembl� les Parisiens autour d'une ambition collective. Notre Capitale, gr�ce � lui, a conquis son autonomie, s'est embellie, a renforc� l'attrait qu'elle a toujours exerc� sur le monde entier. Ainsi Jacques CHIRAC aura-t-il �t�, pour Paris, un Maire exceptionnel.

(Applaudissements des �lus "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").
Mais Jacques CHIRAC ne s'est pas attach� uniquement � augmenter ce prestige d'une des plus belles villes du monde. Il a voulu que Paris soit aussi une ville solidaire et g�n�reuse. Notre mission est de poursuivre cette politique qui a recueilli les suffrages des Parisiens.
Car, en prenant aujourd'hui mes fonctions, c'est � eux que je pense. Aux Parisiens et au message qu'ils ont exprim� dimanche dernier. Et je voudrais qu'ils soient certains que j'ai entendu ce message et que j'ai compris ce qu'ils ont voulu me dire.
C'est pour cette raison que je leur propose, que je vous propose, � vous tous qui les repr�sentez ici, de travailler ensemble pour Paris.
Je vous propose de travailler ensemble, car j'ai la conviction que c'est ce que souhaitent les Parisiens.
Je vous propose de travailler ensemble, car c'est par un travail d'�quipe que nous devons d�finir la politique municipale ; c'est par un travail d'�quipe que nous lui donnerons l'impulsion n�cessaire.
Je vous propose de travailler ensemble, car c'est � une majorit� soud�e qu'il appartient de mettre en oeuvre le projet ambitieux que nous formons pour la Capitale. C'est � une majorit� soud�e qu'il appartient de prendre les d�cisions et d'assumer les responsabilit�s de la gestion municipale. C'est ainsi en effet que je d�finis, pour ma part, le r�le de l'�lu, et c'est de cette fa�on, j'en suis convaincu, que la politique retrouvera un prestige aujourd'hui entam�.
Ce travail d'�quipe, fond� sur une responsabilit� partag�e, s'organisera autour de la d�l�gation de ma signature. Cette d�l�gation, je la consentirai naturellement au Premier adjoint, comme cela a �t� le cas au cours des trois mandatures pr�c�dentes.
Mais j'ai �galement l'intention de l'accorder � six adjoints qui se verront confier des secteurs particuli�rement importants pour l'action municipale. Ce sont ainsi les �lus qui d�finiront, conduiront et assumeront l'action municipale.
Pour la mener � bien, ils disposeront des services de l'administration parisienne dont les structures seront modifi�es afin de tenir compte des nouvelles priorit�s de la mandature. J'engage, d�s � pr�sent, une consultation en ce sens, car je souhaite que cette modification soit �labor�e en large concertation avec les personnels, que je tiens ici � remercier du sens aigu du service public qui les anime.

(Applaudissements sur tous les bancs de l'Assembl�e).
Voil� donc, tels que je les d�finis, la m�thode et les moyens de l'action que je conduirai pour Paris.
Je tiens � r�affirmer aujourd'hui devant votre Assembl�e le projet que je forme, avec la majorit� municipale, pour Paris.
Aucun d'entre vous ne s'en �tonnera : ma priorit�, notre seule priorit� sera l'emploi. Mon premier geste sera de la concr�tiser sans d�lai par la cr�ation d'une D�l�gation g�n�rale � l'emploi.
Je m'attacherai ensuite � pr�server l'environnement. A cet �gard, je veillerai tout particuli�rement � diminuer les nuisances provoqu�es par la pollution et par le bruit, contre lesquels je suis persuad� que l'on peut agir avec efficacit�.
Je continuerai naturellement l'effort entrepris dans le domaine de la sant�, et intensifierai le combat parisien contre le S.I.D.A., dans le domaine de la pr�vention, du d�pistage et de la solidarit� avec les malades.
La Ville appartient � ses habitants, les Parisiens doivent se sentir bien dans un cadre � dimensions humaines, ces dimensions sont celles des quartiers o� ils sont enracin�s.
C'est pourquoi je m'engage � ce que l'urbanisme garde ce visage et cette �chelle humaine qui font la sp�cificit� de notre Capitale, auxquelles les Parisiens sont attach�s, et qui contribuent d'ailleurs, pour une grande part, � renforcer l'attrait qu'exerce Paris dans le monde entier.
Je sais aussi que les Parisiens tiennent � pr�server leur cadre de vie et la qualit� de leur vie au quotidien. Cela doit �tre le souci permanent de la Municipalit�, et je prends aujourd'hui l'engagement d'y porter une attention toute particuli�re.
Je d�velopperai d'ailleurs, dans cet esprit, des proc�dures pour relancer la concertation et favoriser l'expression du dialogue entre la Municipalit� et les Parisiens.
Je pourrais me contenter, bien s�r, d'�tre le Maire d'une majorit� de Parisiens. Ce n'est pas mon ambition. Je veux �tre le Maire de tous les Parisiens, et je ferai tout pour cela.
Je serai, au sein de cette Assembl�e, un homme attentif � ce qu'exprimeront, � travers vous, tous les Parisiens. Je serai un homme d'�coute ; je serai un homme de dialogue ; je serai un homme d'ouverture. Je veux que chacun ici le sache sans ambigu�t�.

(Applaudissements des �lus "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").
Les Parisiens ont souhait� une nouvelle repr�sentation au Conseil de Paris. C'est l'exercice m�me de la d�mocratie. Chacun d'entre nous, qui la repr�sentons ici, doit la respecter.
En ce qui me concerne, et en tant que Maire de Paris, je m'engage � appliquer la loi P.M.L. dans un esprit de concertation et d'ouverture.
J'entends, bien entendu, que les efforts qui seront n�cessaires, j'en suis conscient, pour respecter cet engagement soient des efforts partag�s par la majorit� comme par l'opposition. Il en va d'ailleurs de la cr�dibilit� de chacun, qu'il appartienne � l'une ou � l'autre.
Cet exercice sera sans doute difficile parfois. Je suis s�r qu'il se r�v�lera passionnant, et pour ma part, je suis convaincu qu'il sera toujours constructif.
Nous devons avoir une seule pr�occupation � l'esprit en acceptant les fonctions que nous ont d�l�gu�es les Parisiens, car nous avons contract� une obligation envers eux. Nous ne devons pas oublier que les Parisiens ont fait de nous les d�positaires du bien commun qui leur appartient.
La majorit� sortante qui, je le rappelle, a �t� reconduite par le vote des Parisiens les 11 et 18 juin derniers, peut �prouver, je crois, une l�gitime satisfaction en consid�rant le travail qu'elle a accompli pendant ces dix-huit ann�es sous la direction de Jacques CHIRAC, et je suis tr�s fier, pour ma part, d'y avoir activement particip� � ses c�t�s.
Avec lui, nous avons su faire vivre le nouveau statut de Paris qui donnait enfin � la Capitale les responsabilit�s d'une vraie collectivit� locale. Avec lui, nous avons su pr�server l'unit� de notre Ville et nous lui avons donn� l'identit� forte que justifient sa place et son histoire.
C'est ainsi que Paris a �t� patiemment embellie, son patrimoine sauvegard�, restaur�, agrandi et de nombreux espaces verts cr��s. Paris est devenue une ville propre o� la qualit� de vie s'est, sans nul doute, consid�rablement am�lior�e.
Paris passe pour �tre non seulement l'une des plus belles capitales, mais l'une des grandes villes du monde o� il est le plus agr�able de vivre.
Pour acqu�rir et renforcer cette r�putation, Jacques CHIRAC s'est attach� pendant ses trois mandatures � respecter les �quilibres de Paris.
Un terme a ainsi �t� mis aux errements de l'urbanisme et de l'architecture des ann�es 60-70. Nous avons choisi un urbanisme plus respectueux du patrimoine authentique de Paris, du caract�re de ses quartiers et du tissu urbain existant.
Le logement a �t� �rig� en priorit� pour accueillir toutes les composantes de la population. Jacques CHIRAC a relanc� la politique du logement et, en particulier, celle du logement social ou de celui destin� aux familles aux revenus moyens.
Paris s'en enfin dot� d'un r�seau d'�quipements publics sans �quivalent en Europe. Aucun quartier n'est rest� � l'�cart du d�veloppement g�n�ral. Un effort consid�rable a �t� accompli en faveur de l'Est parisien et cette entreprise difficile de r��quilibrage a �t� largement men�e � bien.
Il y a un signe qui ne trompe pas : Paris aujourd'hui ne se vide plus de ses habitants. Paris se repeuple et conna�t m�me l'amorce d'un rajeunissement.
C'est en renfor�ant la solidarit� et en mettant en oeuvre une politique sociale exemplaire, souvent reprise � l'�chelle nationale, que nous sommes parvenus � ce r�sultat. Car nous avons voulu que les personnes �g�es, que les familles, que les jeunes, que les personnes en difficult� restent au coeur de la cit�.
Jacques CHIRAC, pour cela, n'a pas h�sit� � innover : il a cr�� la carte "Paris-Sant�" pour ceux qui n'avaient plus acc�s aux soins, le "SAMU social" pour aller au-devant des personnes exclues, le contrat d'autonomie pour les personnes �g�es, il a lanc� les actions en faveur de l'emploi et a voulu la signature du contrat de ville.
En d�pit de ces r�alisations dont nous sommes fiers, et dont un grand nombre, je le rappelle, ont �t� accomplies dans les arrondissements de l'Est de la Capitale, les Parisiens, et plus particuli�rement les habitants de ces arrondissements, nous ont n�anmoins adress� un message.
Je sais � quel point ces quartiers sont touch�s par les probl�mes de l'ins�curit�, de la d�linquance, de la drogue et de la pauvret�. Je comprends l'attitude des �lecteurs qui sont, tous les jours, confront�s � des situations difficilement supportables.
Et je m'adresse � eux � travers vous qui les repr�sentez : nous devons r�pondre � cet appel qu'ils nous ont lanc�, et nous ne pourrons le faire qu'ensemble. Il faut que nous le voulions ensemble, car ce n'est qu'ensemble que nous pourrons r�ussir. C'est en effet en unissant toutes les forces vives de la Capitale que l'Est parisien trouvera son �quilibre.
J'ai dit devant vous, mes chers coll�gues, la l�gitime fiert� que nous pouvions avoir du travail accompli pendant la mandature �coul�e, sous l'impulsion de Jacques CHIRAC, et tout particuli�rement en faveur de la construction de logements sociaux.
J'ai cependant ressenti- au cours de cette campagne- un besoin d'explication de la part des Parisiens, renforc� par une pol�mique visant � cr�er la confusion entre le domaine priv� de la Ville et le parc social.
Aussi, m'a-t-il sembl� indispensable d'apporter aujourd'hui des �l�ments de clarification et de proposer, pour r�pondre � cette attente, deux initiatives simples de nature � lever, me semble-t-il, toute ambigu�t�.
Le domaine priv� de la Ville de Paris a �t� constitu�- bien avant naturellement la r�forme du statut de la Capitale en 1977- soit de dons et legs, soit de propri�t�s acquises en leur temps pour la r�alisation d'op�rations qui n'ont pas �t� conduites � leur terme. Il est compos� d'immeubles tr�s h�t�rog�nes souvent occup�s par leurs locataires depuis plusieurs d�cennies. Certains de ces immeubles s'apparentent aux immeubles du march� priv�.
D'autres, en raison de leur occupation, rel�vent davantage d'un parc social de fait.
J'ai d�cid� que les immeubles et les logements appartenant � la premi�re cat�gorie seront vendus aux ench�res.
Les logements appartenant � la deuxi�me cat�gorie, c'est-�-dire au parc social de fait, seront transf�r�s pour leur gestion � des bailleurs sociaux et les r�gles applicables en mati�re d'attribution des loyers seront celles du logement social.

(Applaudissements des �lus "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").
J'ai demand� � M. le Vice-pr�sident du Conseil d'Etat de me proposer le nom d'un membre de cette haute juridiction pour pr�sider un groupe de travail compos� d'experts immobiliers agr��s aupr�s des tribunaux. La mission de ce groupe de travail sera de classer les immeubles relevant du domaine priv� de la Ville aux fins soit de vente, soit de transfert � des organismes sociaux.
Je rendrai compte � notre Assembl�e pour d�cision en d�cembre 1995 des conclusions et propositions de ce groupe d'experts ind�pendants.
En l'attente, j'ai demand� � la Direction de la Construction et du Logement d'�tudier les conditions d'une augmentation substantielle des loyers quand les conditions du march� et de la loi le justifient.
L'exercice par le Maire de son droit de proposition des attributaires de logements sociaux est pr�vu par la loi. Il s'exerce concurremment � celui du repr�sentant de l'Etat, de diff�rents r�servataires et des Maires d'arrondissement.
A Paris, ces droits de proposition sont utilis�s dans le cadre d'op�rations d'urbanisme. Ils s'exercent � parit� avec la Pr�fecture de Paris en faveur de personnes victimes de sinistres, et naturellement au b�n�fice de personnes inscrites au fichier des demandeurs de logement. A ce titre, la Ville a men�, et continuera � conduire, des politiques cibl�es en direction, par exemple, de personnes tr�s fragilis�es ou en faveur de fonctionnaires travaillant � Paris.
Il faut que les crit�res pr�sidant aux choix des personnes propos�es sur le contingent du Maire de Paris soient mieux expliqu�s et mieux compris.
Aussi ai-je d�cid� que chaque trimestre seraient rendues publiques les conditions d'application effectives de ces crit�res.
Je ne doute pas que ces dispositions que j'appliquerai � mes propositions le seront �galement par les autres r�servataires de logements sociaux � Paris.
La politique conduite � Paris en faveur du logement social sera bien entendu poursuivie avec la m�me d�termination.
Les d�cisions que j'ai souhait� annoncer aujourd'hui contribueront � la mieux faire conna�tre.
J'entends naturellement que s'agissant de l'information concernant notamment les soci�t�s d'�conomie mixte, les dispositions l�gales soient respect�es. C'est aujourd'hui le cas, les documents �tant d�j� � la disposition des conseillers de Paris qui souhaitent les consulter. Au-del�, leurs modalit�s de diffusion en seront sensiblement am�lior�es d�s � pr�sent.
Vous me permettrez enfin de m'adresser, par-del� cette Assembl�e, � tous les Parisiens.
Cette ville, nous l'aimons. Nous l'aimons, quelle que soit notre sensibilit� politique, quelles que soient nos origines, quelles que soient nos ambitions.
Nous ne l'aimons pas seulement parce qu'il s'agit de notre ville et de la Capitale de notre pays, nous l'aimons parce qu'elle est unique au monde. Son pass�, sa beaut�, son rayonnement la rendent unique au monde. Elle est devenue depuis plus de deux si�cles pour les peuples et les hommes �pris de libert� et de fraternit� une r�f�rence universelle.
Certains peuvent penser que le prestige indiscutable dont elle jouit aux quatre points du monde nous donne peut-�tre certains droits. A mes yeux, bien au contraire, il accro�t les devoirs que nous avons envers elle.
Le premier de ces devoirs est de lutter contre les probl�mes qui affaiblissent notre Ville.
Lors de sa campagne, le Pr�sident de la R�publique a d�crit la fracture sociale qui s�pare de plus en plus les Fran�ais. Cette fracture sociale existe dans notre pays, elle existe, h�las, au sein de notre Ville.
Ce constat que nous avons fait n'a pas toujours �t� suffisamment entendu.
Ainsi, il aura fallu attendre l'arriv�e du Gouvernement pr�c�dent pour signer par exemple le contrat de ville avec l'Etat. La preuve est ainsi faite qu'il nous appartient maintenant de nous unir, quelle que soit notre �tiquette politique, pour r�soudre les probl�mes auxquels nous devons faire face. Les Parisiens, � juste titre, nous jugeront sur cette capacit� l� �galement, car elle refl�tera notre propre sens des responsabilit�s.
Je forme donc le souhait, profond�ment sinc�re pour ma part, que l'esprit dans lequel travaillera le Conseil de Paris pendant cette mandature soit � l'image de notre volont� � tous de faire de Paris une ville solidaire et g�n�reuse, une ville pour tous.
J'y suis, quant � moi, d�termin�.

(Vifs applaudissements des �lus "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").
L'ordre du jour appelle l'�lection des adjoints. Nous allons proc�der au moins � un vote avant d'interrompre nos travaux provisoirement.
Monsieur DELANO�, je vous donne la parole, mais pour une intervention br�ve, parce que le d�bat d�mocratique a eu lieu tr�s longtemps.

M. Bertrand DELANO�.- Vous allez voir comme c'est court !
La moindre des choses, �tant le candidat battu, est que j'adresse mes f�licitations au candidat �lu qui est � pr�sent le Maire de Paris.

(Applaudissements des �lus socialistes, communistes et du Mouvement des citoyens).
Deuxi�me chose, et vous allez voir, c'est tr�s bref, je veux souhaiter � toute cette Assembl�e bonne chance pour la nouvelle mandature.
Enfin, Monsieur le Maire, je ne r�agirai pas au discours que vous venez de faire. Il m'appara�t simplement que dans un certain nombre de propositions, je crois reconna�tre certaines id�es qui me sont famili�res.
J'ai la confirmation que le pluralisme que j'avais souhait� plus fort pour Paris a d�j� produit des effets b�n�fiques pour tous les Parisiens.
Maintenant, aux actes !

(Applaudissements des �lus socialistes, communistes et du Mouvement des citoyens).

M. LE MAIRE DE PARIS.- Merci, Monsieur DELANO�.

Juin 1995
Débat
Conseil municipal
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