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137 - QOC 2000-106 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu "Front national", à M. le Maire de Paris concernant la sécurité dans certaines bibliothèques-médiathèques de la Ville de Paris


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. Jean-Pierre REVEAU � M. le Maire de Paris concerne la s�curit� dans certaines biblioth�ques-m�diath�ques de la Ville de Paris.
Je vous en donne lecture :
"Un certain nombre de biblioth�ques-m�diath�ques municipales ne parvient plus � assumer leur mission de lecture publique, leur fonctionnement �tant perturb� par de graves questions de s�curit�.
M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Maire de Paris de lui indiquer les �tablissements touch�s par ce ph�nom�ne et les mesures prises par la Mairie de Paris pour y rem�dier."
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint.
Depuis plusieurs ann�es, les biblioth�ques de la Ville de Paris sont confront�es � une recrudescence de l'incivilit�, voire de l'agression � l'�gard du personnel et des usagers.
Tous les �tablissements se trouvent plus ou moins confront�s � ce type de probl�mes, avec une concentration plus forte dans les quartiers sensibles.
Consciente des probl�mes rencontr�s, la Ville de Paris a pris des mesures � la fois sur un plan pr�ventif et dans un objectif de s�curisation des biblioth�ques, de leurs usagers et de leur personnel.
Dans le cadre des actions de pr�vention, a �t� mise en oeuvre une politique de m�diation qui s'est traduite par l'affectation de 15 emplois jeunes de m�diateurs culturels et sociaux. Ceux-ci ont pour mission de faciliter l'acc�s � la lecture des personnes d�favoris�es et de travailler en direction des populations difficiles.
De surcro�t, des programmes de formation sont mis en place pour aider les personnels confront�s � des situations de stress et de violence.
En ce qui concerne la s�curisation des biblioth�ques, une collaboration �troite a �t� instaur�e entre la Direction des Affaires culturelles et la Direction de la Pr�vention et de la Protection. Les biblioth�ques les plus expos�es ont �t� int�gr�es dans les rondes diligent�es par les agents de s�curit� de la Direction de la Pr�vention et de la Protection, qui assure par ailleurs des interventions ponctuelles � la demande des chefs d'�tablissement en cas de besoin. Afin de d�terminer avec une efficacit� maximum le champ des interventions de ces agents de s�curit�, la Direction des Affaires culturelles informe r�guli�rement la Direction de la Pr�vention et de la Protection de l'ensemble des incidents survenant dans les biblioth�ques.
Enfin, un programme de mise en s�curit� par l'affectation d'agents de surveillance post�s, dans une vingtaine d'�tablissements expos�s ( biblioth�ques et conservatoires) est pr�vu. Un cr�dit de 4,6 millions de francs a �t� inscrit � cet effet au budget primitif 2000 afin de permettre la passation dans le cadre d'un march� public, d'un contrat de prestations de services avec une entreprise sp�cialis�e. Un appel d'offres europ�en va �tre lanc� pour l'attribution de ce march�.

Février 2000
Débat
Conseil municipal
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