2009, Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif aux questions sanitaires et de propreté liées à la présence de pigeons.
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M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous examinons le v?u r�f�renc� n� 62 dans le fascicule, d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants, relatif aux questions sanitaires et de propret� li�es � la pr�sence de pigeons.
La parole est � Mme Fabienne GASNIER.
Mme Fabienne GASNIER. - La pr�sence des pigeons � Paris est un sujet qui peut sembler mineur, mais auquel les Parisiens attachent une v�ritable importance.
En tant qu'�lue du 17e, mais plus g�n�ralement dans beaucoup d'arrondissements de la Capitale, les Parisiens nous font part des d�sagr�ments que peuvent causer la surpopulation de pigeons dans certains endroits et les probl�mes de propret� qu'ils engendrent. C'est notre r�le d'�lus de prendre en compte leurs dol�ances. Il s'agit d'un probl�me concret et notre capacit� � le traiter, les Parisiens peuvent directement la juger tous les jours. C'est donc un sujet important.
Ce v?u concerne plus sp�cifiquement les probl�mes de propret� qui se posent principalement au printemps, lorsque les pigeons mangent les bourgeons et que les Parisiens peuvent profiter des beaux jours. Car, pr�cis�ment, les nuisances se concentrent en priorit� dans des zones � forte densit� de population et sur le mobilier urbain. Ces points sensibles sont donc ais�ment identifiables.
Le nettoiement de ces salissures, qui r�clame l'utilisation d'un proc�d� sp�cifique par diffusion de vapeur, est assur� � travers un march� priv�. Celui-ci traite trois types de salissures distinctes : les points d?urine, les graisses et les fientes. Or, celui-ci n'est effectu� qu'une � deux fois par semaine, et ce, pour l'ensemble de ces trois t�ches.
Ce que nous demandons, Monsieur le Maire, c?est non pas seulement d'associer les maires d'arrondissement au recensement de ces zones de salissure - c'est d�j� en partie le cas -, nous souhaitons que les mairies d'arrondissement puissent choisir et d�finir les priorit�s et le trajet de passage dans leurs diff�rents quartiers, car c'est bien la fr�quence de passage � certains endroits bien d�finis et � certains moments de l?ann�e, qu'il est n�cessaire d'am�liorer. Qui, sinon les maires d'arrondissement, est le mieux plac� et � m�me de mener cette mission de propret� par excellence ?
L'unique objectif de ce v?u est de parvenir � une meilleure efficacit� et � mettre fin � des nuisances qui g�chent et exasp�rent aux quotidiens les Parisiens, quand la Capitale retrouve le printemps.
M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Monsieur DAGNAUD, vous avez la parole.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Le traitement des d�jections volatiles rel�ve effectivement des missions d'entretien de l'espace public. Depuis le lancement en juillet 2008 des concertations localis�es dans chaque arrondissement, les secteurs les plus expos�s � ce type de souillures ont �t� identifi�s, vous l'avez rappel�, ch�re coll�gue, de concert avec les mairies d'arrondissement et des responsables des divisions territoriales.
Le rep�rage et le traitement des "points noirs pigeons" font donc partie des diagnostics d�j� �labor�s par les mairies d'arrondissement et les divisions territoriales de la DPE. Les strat�gies de traitement devront naturellement �tre �galement valid�es par les mairies d'arrondissement, y compris dans leur phasage selon les saisons.
Nous sommes l� de plain-pied dans la d�clinaison des orientations de cette nouvelle mandature en mati�re de copilotage de la propret� et le projet de d�lib�ration, que nous examinerons au mois de juin sur la d�concentration-d�centralisation, viendra naturellement confirmer cette m�thode, mais je peux vous assurer qu?elle est d'ores et d�j� engag�e.
D?ailleurs, pour avoir lu r�cemment une des derni�res �ditions du Journal Municipal du 17e arrondissement - que vous avez sans doute lu, �tant vous-m�me �lue de cet arrondissement -, aussi bien Mme KUSTER que M. BENESSIANO, l'adjoint charg� de ces questions dans votre arrondissement, ont d'ailleurs d�j� largement int�gr� cette nouvelle dimension.
C?est la raison pour laquelle j?�mets un avis favorable � l'adoption de votre v?u, puisqu'il est d'ores et d�j�, et largement, mis en ?uvre.
M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Centre et Ind�pendants, avec un avis favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u est adopt�e � l'unanimit�. (2009, V. 160).
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