retour Retour

2009, Vœu déposé par le groupe socialiste, radical de gauche et apparentés relatif au collectif "Association en danger" contre le désengagement de l'Etat.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u n� 73 dans le fascicule, d�pos� par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, relatif au collectif "Association en danger" contre le d�sengagement de l'Etat.

La parole est � Mme Fr�d�rique PIGEON et Mme Gis�le STIEVENARD r�pondra.

Mme Fr�d�rique PIGEON . - Je vous remercie.

Ce v?u concerne le collectif "Associations en danger" et plus largement le soutien attendu par les associations de la part de l'Etat, pour mener toutes les actions de lien social, de solidarit�, d'innovation et de progr�s.

En effet, le 4 avril dernier, de nombreuses associations inscrites dans le cadre du collectif "Associations en danger" se sont mobilis�es pour nous alerter sur les risques, � nouveau, de d�sengagement de l'Etat, autour d'actions essentielles telles que l'accompagnement � la scolarit�, l'apprentissage du fran�ais, etc.

(M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, remplace M. Fran�ois DAGNAUD au fauteuil de la pr�sidence).

C'est pourquoi les �lus du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s �mettent le v?u que le Pr�fet de Paris maintienne les moyens financiers accord�s � l'ensemble des acteurs associatifs du 18e mais, bien �videmment, de Paris, compte tenu de l'importance de leurs missions et, en effet, d'un devoir de vigilance et non pas de candeur.

Merci beaucoup.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Pour r�pondre, la parole est � Mme Gis�le STIEVENARD.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - J'abonde dans le sens de ce que vient de dire Fr�d�rique PIGEON et je suis tr�s favorable � l'adoption du v?u du Conseil du 18e arrondissement qui relaie l'inqui�tude des responsables associatifs et des �lus face au d�sengagement effectif de l'Etat, d�s � pr�sent.

Nous sommes dans une p�riode de profonde r�cession, d'une ampleur in�dite. Cela para�t vraiment extravagant et tr�s nocif de penser que la puissance publique se mette en retrait. Mme PIGEON donne l'illustration de ce qui se passe � la Goutte d'or avec une baisse des subventions accord�es � l'association "la Salle Saint Bruno", une baisse de 30 % des subventions entre 2008 et 2009 pour le quartier porte Montmartre, porte de Clignancourt.

La liste est longue qui montre que l'Etat n'est pas au rendez-vous, � la hauteur attendue. C'est pourquoi, en effet, nous relayons le cri d'alerte des associations regroup�es dans le collectif "Associations en danger" pour en appeler au maintien de la solidarit� nationale, la o� elle fait d�faut. D�sormais, l'Etat consid�re que c'est aux communes de donner toujours davantage pour permettre � ses services de moins investir dans les quartiers populaires. C'est un tr�s mauvais calcul.

On risque de conna�tre des p�riodes de tension difficiles, si on ne donne pas les moyens aux acteurs locaux de travailler. Ils le font avec efficacit� et je veux rendre hommage aux associations comme aux services publics implant�s dans ces quartiers. Il serait de bon sens que cet appel soit entendu.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2009, V. 165).

Mai 2009
Débat
Conseil municipal
retour Retour