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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n� 16 dans le fascicule, d�pos� par le groupe "Les Verts", relatif au collectif Candy Box.

La parole est � Mme Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - C'est un voeu relatif au collectif Candy Box, collectif de jeunes artistes et d'associations qui s'�tait install�e rue de Candie, dans le 11e arrondissement, dans un ancien garage que la Ville a achet� pour y cr�er des logements sociaux. Ils y menaient diverses activit�s, comme l?association "v�lorution", qui donnait des conseils en r�paration de v�lo.

Ce collectif s?y �tait install� sans l'accord de la Ville mais a �t� expuls� le 5 mai au petit matin � la demande de la Pr�fecture de police, et ce, avec une grande violence, les ?uvres des artistes �tant pour la plupart tout bonnement jet�es, et les personnes pr�sentes �vacu�es sans aucun m�nagement. Nous tenons � nous �lever contre de tels agissements et nous sommes inquiets parce que d'autres collectifs sont sous le coup d?une demande de r�f�r�, je pense par exemple au 40, rue de la Chapelle, dans le 18e.

Notre v?u est retir� parce que l'expulsion a devanc� la discussion � laquelle nous appelions, mais cette situation ne fait que renforcer notre d�termination � demander que soient sign�es des conventions temporaires comme nous l?avons demand� dans le v?u pr�c�dent, et nous esp�rons que dans le cas pr�cis, le collectif pourra r�int�grer le lieu en accord avec la mairie du 11e.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Avant de donner la parole � Jean-Yves MANO, Monsieur le Pr�fet de police souhaitait pr�ciser quelques points sur les conditions de l'op�ration.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Il y a plusieurs squats dans cet arrondissement, notamment un qui s?appelle la Petite roquette. La Pr�fecture de police a fait preuve dans le pass� de sa capacit� � avoir un comportement souple et mod�r�.

Dans l'esp�ce, un architecte de s�curit� a constat� un grave danger de stabilit� du b�timent avec un risque d?effondrement d'une structure porteuse. Il �tait donc imp�ratif de faire rapidement l'�vacuation. Je n'ose imaginer la mise en cause de la responsabilit� de la Pr�fecture de police qui serait intervenue en cas d?accident si nous n'avions pas proc�d� � cette �vacuation.

Je r�cuse formellement qu?il y ait eu de quelconques violences en la mati�re. Les ?uvres ont �t� emball�es avec m�nagement et sont � la disposition des anciens squatteurs lorsqu?ils pourront venir les r�cup�rer sous contr�le d?huissier.

Enfin, je pr�cise que l'arr�t� d'�vacuation de l'immeuble pour raisons de s�curit� avait �t� affich� six jours avant que l'op�ration n'intervienne.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Jean-Yves MANO.

M. Jean-Yves MANO, adjoint. - Je note � la fois le retrait du voeu puisque les personnes ont �t� �vacu�es, ainsi que la d�claration de M. le repr�sentant du Pr�fet de police sur le caract�re dangereux de cet immeuble.

� partir du moment o� il est av�r� que les occupants prennent des risques, vous imaginez bien que la Ville ne va pas permettre le retour des occupants dans des locaux pr�sentant des conditions de s�curit� relativement dangereuses.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Explication du groupe socialiste, du maire du 11e, M. Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, maire du 11e arrondissement. - Je profite de la disposition de notre r�glement int�rieur qui permet aux maires d?arrondissement d?intervenir sur des sujets int�ressants leur arrondissement. Effectivement, j'ai �t� averti par M. VEDEL du fait qu'il y avait p�ril et n�cessit� d'�vacuer ce lieu.

La mairie du 11e arrondissement a pris acte de l'arr�t� d'�vacuation. Nous avons �t� avertis la veille de l'�vacuation.

A partir de l�, nous avons organis� une r�union mercredi apr�s-midi avec les personnes concern�es en mairie du 11e arrondissement pour voir avec elles comment assurer un suivi de ce dossier.

Chacun a jou� son r�le dans cette affaire par rapport aux responsabilit�s qui sont les siennes. La mairie du 11e arrondissement a le souci de voir o� pourront aller ces artistes de mani�re durable qui pour certains, sinon pour la plupart, se retrouvent � la Petite Rockette, 6 rue Saint-Maur.

Nous gardons un contact permanent dans une affaire qui a �t� g�r�e dans des conditions honorables.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire. Je prends acte du retrait de ce v?u.

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