D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 18 f�vrier 2002.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 18 f�vrier 2002.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Consid�rant qu'� l'angle du boulevard Magenta et du boulevard La Chapelle, se trouve le Louxor et que cet ancien cin�ma qui a appartenu � Path� est actuellement la propri�t� de la soci�t� Tati. La fa�ade du Louxor, fait de mosa�que dans un style �gyptien tr�s en vogue pendant les ann�es 20, est class�e � l'inventaire suppl�mentaire des monuments historiques.
Consid�rant que malgr� cet int�r�t architectural, le b�timent, laiss� � l'abandon, se trouve dans un �tat de d�gradation d�solant et les mosa�ques commencent � se d�faire.
Consid�rant que de plus, bien que la publicit� soit interdite � moins de 100 m�tres des immeubles class�s ou inscrits � l'inventaire suppl�mentaire, se dresse, � environ trois m�tres au droit de la fa�ade, un immense panneau publicitaire ... le boulevard Magenta �tant class� en zone de publicit� �largie et que ce panneau repr�sente une agression suppl�mentaire, tant pour le b�timent que pour les pi�tons.
Consid�rant que les associations d'habitants de Barb�s, qui se sentent loin des pr�occupations de la municipalit� font du Luxor le symbole d'un renouveau de leur quartier et se mobilisent pour la r�habilitation de l'�difice.
Sur la proposition de Mmes Nicole AZZARO, V�ronique DUBARRY, Charlotte NENNER et des membres du groupe Les Verts et de Mme Sandrine MAZETIER, adjoint.

Emet le v?u que :

- soient �tudi�es les modalit�s de r�vision du positionnement du mobilier urbain publicitaire qui marque la fa�ade du Louxor.
- le Maire de Paris utilise tous les moyens mis � sa disposition afin d'inciter les propri�taires � rem�dier � la d�gradation dont le Louxor est l'objet.