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8 - 1999, ASES 131 G - Subvention à l'association "S.O.S. Mucoviscidose", Quincy-Voisins (Seine-et-Marne). - Montant : 5.000 F


M. Roger ROMANI, pr�sident.- Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 131 G portant attribution d'une subvention � "SOS Mucoviscidose" : Montant 5.000 Francs.
La parole est � Mme HOFFMAN-RISPAL.
Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL.- Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, vous nous proposez de d�lib�rer aujourd'hui sur l'attribution d'une subvention de fonctionnement en faveur de l'association "SOS Mucoviscidose".
Il est �vident que nous n'�mettons aucune r�serve quant � l'attribution d'une subvention de cette nature. Cependant le projet de d�lib�ration que vous nous proposez, comporte, dans la forme, une formulation qui nous heurte et que nous ne pouvons pas ne pas relever.
En effet, il est pour le moins regrettable de mettre en rivalit� les malades du sida avec ceux atteints d'autres pathologies.
Ce n'est pas la premi�re fois que nous approuvons le soutien des malades atteints de diverses affections graves. Il est �vident que si les traitements du sida ont �volu� de mani�re importante ces derni�res ann�es, le probl�me n'est cependant pas pour autant d�finitivement r�gl�, et cette maladie n'est ni enray�e, ni trait�e, de mani�re d�finitive.
Les contaminations se poursuivent, tout particuli�rement dans les milieux dits "en pr�carit�".
Il reste encore et toujours du travail de pr�vention et de soutien aux malades � organiser. M�me si nous sommes amen�s � r�fl�chir sur les �volutions des associations de lutte contre le sida, leur action n'est nullement � opposer � celle d'autres associations dont l'existence correspond �galement � des besoins sp�cifiques. Des cr�dits importants ont �t� consacr�s � la lutte contre le sida, mais il est malhonn�te de laisser entendre que c'est la seule pathologie que nous n'ayons jamais prise en compte.
Enfin, il semble n�cessaire de rappeler qu'� cette �poque, Paris avait le triste privil�ge d'�tre la ville d'Europe la plus touch�e par cette maladie et aux grands maux seuls conviennent les grands rem�des.
M. Roger ROMANI, pr�sident.- La parole est � M. LAFAY.
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. - Madame HOFFMAN-RISPAL, si ce projet de d�lib�ration fait r�f�rence � la lutte contre le sida, ce n'est pas pour opposer des pathologies entre elles, mais pour rappeler que toutes les pathologies, notamment les plus graves, doivent �tre l'objet de la m�me attention que l'infection par le VIH. Paris a, depuis plus de 10 ans, men� un ensemble d'actions destin�es � pr�venir les risques de contamination par le VIH et � venir en aide aux personnes atteintes. Ces actions pilotes, qui ont contribu� � faire reculer l'�pid�mie, doivent servir de mod�les pour d'autres actions de lutte contre les maladies graves et invalidantes. L'aide � l'association "SOS mucoviscidose" doit �tre replac�e dans ce contexte d'�largissement de notre politique en faveur des malades.
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Merci de la bri�vet� de votre r�ponse. Je mets aux voix le projet de d�lib�ration ASES 131 G.
Sinc�rement, s'agissant du traitement de maladies graves et quelles qu'elles soient, la mucoviscidose ou autres, j'aimerais v�ritablement que nous puissions manifester notre unanimit�.
Que ceux qui sont d'avis de l'adopter veuillent bien lever la main ?
Avis contraire?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, ASES 131 G).

Octobre 1999
Débat
Conseil général
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