retour Retour

9 - 2003, PP 13 - Création d'un emploi de médecin-inspecteur adjoint de l'Institut médico-légal au budget spécial de la Préfecture de police. - Rémunération du médecin inspecteur-adjoint de l'Institut médico-légal de la Préfecture de police


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration PP 13 concernant la cr�ation d'un emploi de m�decin-inspecteur adjoint de l'Institut m�dico-l�gal au budget sp�cial de la Pr�fecture de police.
Je donne la parole � M. GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Merci, Madame la Maire.
Il est bon que les conditions de fonctionnement de l'Institut m�dico-l�gal et les conditions d'accueil des familles soient encore am�lior�es �tant donn� l'utilit� et l'int�r�t de cet �tablissement, et surtout la n�cessit� d'y accueillir dans les meilleures conditions des familles d�j� gravement traumatis�es.
Ce m�moire y contribue donc par la cr�ation d'un emploi d'adjoint � la Directrice, dont chacun se pla�t d'ailleurs � reconna�tre le haut niveau scientifique et la tr�s grande humanit�, que je tiens � souligner devant vous.
Associ�s � la d�cision de l'Etat d'y cr�er aussi deux emplois d'identificateur et un emploi de psychologue, le fonctionnement de l'�tablissement et la prise en charge de familles dans le malheur s'en trouveront grandement am�lior�s et nous attendions d'ailleurs avec impatience, depuis plus d'un an, que la Ville accepte enfin de financer ces recrutements.
Mais en plus du recrutement de personnels, ce but d'humanisation et d'am�lioration des conditions d'accueil des familles sera atteint par la r�alisation de travaux de modernisation.
Depuis l'abandon, opportun je crois, d'un projet r�cent de d�localisation � Marne-la-Vall�e, qui avait �t� con�u sous un pr�c�dent gouvernement et qui aurait oblig� les familles � parcourir 70 kilom�tres aller et retour pour se recueillir, plusieurs projets d'am�lioration ont �t� envisag�s.
Une premi�re tranche d'am�lioration des locaux d'accueil pour les familles vient d'�tre achev�e. Je voudrais savoir si d'autres travaux sont pr�vus pour r�nover l'�tablissement qui �tait, c'est vrai, le plus moderne en son temps, dans les ann�es 20, et le plus moderne du monde, � l'�poque, lors de sa conception, mais qui, je crois, a un petit peu pris de l'�ge depuis lors !
Merci pour les r�ponses que vous allez nous fournir, Monsieur le Pr�fet de police.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � M. Christophe BAY, repr�sentant le Pr�fet de police.
M. LE REPRESENTANT DU PREFET DE POLICE. - Merci, Madame la Maire.
Monsieur le Pr�sident, je vous remercie de cette question parce qu'elle donne l'occasion, comme vous l'avez fait, de saluer le travail � la fois du professeur LECOMTE mais aussi de tous ses collaborateurs, qui font un travail difficile, psychologiquement p�nible, dans un esprit de service public tout � fait remarquable.
Comme vous l'indiquiez, le d�part de l'Universit� de m�decine l�gale Paris V des b�timents de l'Institut m�dico-l�gal a permis de lib�rer un certain nombre de superficies qui, d�sormais, font l'objet de travaux de modernisation, dans une volont� d'humanisation et d'am�lioration de l'accueil des familles.
Une premi�re phase de travaux a d�but� en d�cembre 2001 par l'adoption par votre Assembl�e d'une premi�re phase de travaux qui sont en voie d'ach�vement, leur dur�e �tant pr�vue pour six mois.
Il s'agit, effectivement, d'accueillir dans de meilleures conditions les familles qui, par d�finition, sont durement �prouv�es par les �v�nements qu'elles subissent.
Je peux donc vous confirmer qu'une seconde tranche de travaux, toujours dans cet esprit de modernisation et d'humanisation, sera lanc�e. Cette seconde phase d�butera � la fin 2003 par un march� d'�tudes et devrait donc se concr�tiser, sous r�serve bien entendu de l'adoption des d�lib�rations par votre Assembl�e, en 2004. Ces travaux viseront essentiellement � restructurer l'ancien amphith��tre de l'Universit� Paris V et ainsi � donner plus de superficie � l'accueil des familles.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur Christophe BAY.
Monsieur CARESCHE, pas d'�l�ment compl�mentaire ?
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PP 13.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, PP 13).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
retour Retour