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2006, SG 26 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention de mise à disposition des locaux 15, cité Champagne (20e) à l’association PIMMS de Paris.


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration SG 26 relatif � la signature d?une convention de mise � disposition des locaux 15, cit� Champagne (20e) � l?association PIMMS de Paris.

Je donne la parole � Anne Le STRAT.

Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, pouvoir b�n�ficier au mieux de services publics locaux indispensables au quotidien participe d?une am�lioration de la qualit� de vie. Or, garantir une qualit� de services publics commence par un acc�s garanti pour tous aux informations relatives � ces services. C?est l?objet des P.I.M.M.S., point d?information et m�diation multiservices.

A l?occasion de cette d�lib�ration, je voulais saluer cette initiative prise par la Ville de Paris et encourager sa poursuite avec l?installation de P.I.M.M.S. dans plusieurs arrondissements. Cela a commenc� dans le 18e, mais il y a �galement le 19e, le 20e et bient�t le 15e arrondissement.

(M. Christophe CARESCHE, adjoint, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

Cela s?inscrit dans le d�veloppement d?une politique de proximit� d?acc�s aux services publics. Ces espaces ont en effet pour but d?apporter au plus pr�s de la population et notamment dans les quartiers les plus d�favoris�s, ?politique de la ville? ou G.P.R.U., � la fois une information mais aussi une assistance au public dans ses relations avec les diff�rents services publics, qu?ils soient g�r�s par la municipalit�, l?Etat ou autres �tablissements.

Les P.I.M.M.S. ont �galement un r�le important de sensibilisation du public sur tous les aspects et pr�rogatives de ces services.

Selon cette logique, de nombreuses conventions de partenariat ont �t� sign�es avec la Ville et notamment avec ?Eau de Paris? qui s?est associ�e � cette d�marche d�s le d�part, � la cr�ation de l?association P.I.M.M.S. de Paris, car l?information du public constitue une des conditions pour une meilleure gestion de l?eau. Concernant autant la qualit� de l?eau potable, que les gestes permettant une �conomie de la ressource, que la facture des usagers, l?information est n�cessaire pour la qualit� du service public mais aussi pour une plus grande responsabilisation des consommateurs.

Ainsi ?Eau de Paris? a form� les agents m�diateurs des P.I.M.M.S., leur permettant une meilleure connaissance des caract�ristiques du service de l?eau et leur permettant de r�pondre aux questions et attentes des usagers.

A �galement �t� mis � disposition dans les diff�rents

P.I.M.M.S. la documentation existante sur le service de l?eau, comme des sessions d?information et de sensibilisation du public ont �t� organis�es autour des diff�rents th�mes.

De mani�re g�n�rale, et cela concerne �videmment tous les partenaires, nous avons � r�pondre aux questions des usagers citoyens, r�ponses qu?ils sont en droit d?attendre pour faciliter leurs d�marches dans la gestion des services publics locaux.

Le premier P.I.M.M.S. a �t� ouvert en octobre 2004 dans le 18e, dans les locaux de la Poste Bichat. A l?usage, l?int�r�t d?une telle structure dans ce type de quartier n?est plus � d�montrer. Seul petit b�mol et peut-�tre une piste d?am�lioration : la communication sur l?ouverture et les fonctions des P.I.M.M.S. m?appara�t encore insuffisante au regard des enjeux et nous pourrions peut-�tre am�liorer cette piste pour que l?ensemble de la population connaisse mieux ces maisons de service public dans leur quartier.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, je donne la parole � Anne HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, au nom de la 1�re Commission. - Je voudrais tout d?abord remercier Anne LE STRAT pour son appui � cette initiative des P.I.M.M.S. et pas uniquement en tant que Conseill�re de Paris, mais aussi en tant que Pr�sidente de la Soci�t� des Eaux de Paris puisqu?elle y est �troitement associ�e et partenaire.

Il est vrai que ces P.I.M.M.S. (Points d?information multi services) sont une possibilit� offerte, notamment dans les quartiers ?politique de la ville? - et c?est le cas, ici, dans le quartier Saint-Blaise -, de proposer du service public, c?est-�-dire de l?autorit� publique dans des quartiers qui avaient �t� bien souvent abandonn�s, notamment par le service public, et, de ce fait, de mieux satisfaire les besoins des habitants.

Par exemple, dans ce P.I.M.M.S. du 20e arrondissement, il va y avoir une information de premier niveau sur les diff�rents services publics, qu?ils soient municipaux, d?Etat, qu?ils soient g�r�s par des entreprises, des �tablissements ou des organismes publics.

Pour les demandes un peu plus complexes, il y aura une orientation apr�s entretien avec l?usager pour pr�ciser ses besoins et aussi une possibilit�, par exemple, de prise de rendez-vous dans un point d?acc�s au droit ou avec une assistante sociale. Il y aura aussi une aide pour remplir des formulaires, pour r�diger des courriers aux services publics ; un examen et des explications des factures d?eau, de gaz et d?�lectricit� ; une m�diation pour aider au r�glement des diff�rends les plus simples aupr�s des administrations publiques ou des services publics.

Ce P.I.M.M.S., comme celui du 18e arrondissement et bient�t celui du 15e arrondissement, est aussi une fa�on de redonner confiance � nos concitoyens en leur proposant, � proximit�, un service public de qualit�.

A Bichat, nous avons un bilan tr�s positif de l?ouverture du PIMMS qui a permis d?ailleurs le maintien de La Poste dans un quartier tr�s sensible. Je suis tout � fait d?accord avec Anne LE STRAT pour dire qu?on peut sans doute encore am�liorer la communication et l?information des r�sidents des quartiers dans lesquels s?implantent les P.I.M.M.S.

Travaillons-y ensemble. En tout cas, je suis tout � fait pr�te � regarder cela avec vous.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 26.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, SG 26).

Observations sur l?ordre du jour.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, je demande la parole.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Oui, Monsieur LEGARET, je vous en prie.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Puisque nous abordons les dossiers de la 1�re Commission, en quelques mots, je voudrais rappeler que lors de notre derni�re s�ance, le 30 janvier, le Pr�sident de notre groupe, Claude GOASGUEN, avait pos� des questions concernant le Cr�dit municipal de Paris. Nous avions demand� qu?une communication soit faite au Conseil de Paris, avec d�bat, sur la situation du Cr�dit municipal, d?autant que les r�ponses � apporter � la Commission bancaire doivent �tre d�pos�es aujourd?hui ou demain au plus tard puisque c?est demain la date limite.

Le C.O.S. s?est r�uni et a arr�t� un certain nombre de d�cisions importantes sur les structures du Cr�dit municipal de Paris, sur des nominations. Je suis surpris que le Maire de Paris, Pr�sident du C.O.S., n?ait pas associ� les �lus parisiens et ne les ait pas inform�s. Nous avons vu des communiqu�s de presse et les journaux en ont fait �tat. Pourquoi le Conseil de Paris n?a-t-il pas �t� inform� ? Pourquoi n?avons-nous pas la possibilit� d?en d�battre ?

Nous sommes dans un contexte manifestement tendu. Une plainte a �t� d�pos�e au p�nal ; il y aura donc des suites judiciaires. Vous avez arbitr� un certain nombre de modifications qui concernent les structures du Cr�dit municipal.

Je r�it�re cette demande. Je rappelle que nous n?avons pas de d�bat au Conseil de Paris et que le Maire de Paris n?a pas r�pondu aux questions que nous avions pos�es. Pouvons-nous en avoir la raison, ce matin ?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame FLAM, je vous donne la parole.

Mme Mireille FLAM, adjointe. - Comme vous l?avez justement dit, la r�ponse aux observations de la Commission bancaire doit �tre transmise le 28 f�vrier, c?est-�-dire demain.

Il est pr�vu une communication au Conseil de Paris, lors de la prochaine s�ance, lors de la s�ance qui suivra la transmission de la r�ponse � la Commission bancaire. Cette communication sera faite au prochain Conseil de Paris.

Je tiens � rappeler, comme vous l?avez dit dans votre intervention, que le Conseil d?orientation et de surveillance du Cr�dit municipal s?est r�uni, le vendredi 17 f�vrier, et que j?ai fait part aux membres du Conseil d?orientation et de surveillance, o� l?opposition est repr�sent�e, du projet de r�ponse qui va �tre transmis � la Commission bancaire.

Nous avons effectivement pr�sent� des r�formes, nous avons pris des dispositions nouvelles, qui sont en train d?�tre mises en ?uvre au Cr�dit municipal, pour que l?organisation et le fonctionnement du Cr�dit municipal soient strictement conformes aux obligations r�glementaires. Nous en ferons part � nos coll�gues, lors de la prochaine s�ance du Conseil de Paris.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Février 2006
Débat
Conseil municipal
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