Vœu déposé par Mme Edwige ANTIER et les membres du groupe U.M.P. relatif à la Z.A.C. “Beaujon”. Vœu déposé par l’Exécutif.
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M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous allons � pr�sent examiner les v?ux r�f�renc�s n� 12 et n�12 bis dans le fascicule, respectivement d�pos�s par le groupe U.M.P. et l?Ex�cutif municipal, et relatifs � la Z.A.C. ?Beaujon?.
Je donne la parole � Mme Edwige ANTIER, pour le groupe U.M.P.
Mme Edwige ANTIER. - La question est l?enclavement du dernier terrain municipal constructible dans le 8e arrondissement. Lors de la r�union du comit� de pilotage, qui s?est tenue le 5 octobre 2005, les associations invit�es � participer vous ont pos�, Monsieur CAFFET, la question de l?acc�s � ce terrain par la rue de Courcelles. Th�oriquement r�serv� au passage des pompiers, ce passage est utilis� de fa�on privative par l?h�tel Hilton, de m�me que le terrain municipal auquel il m�ne, qui est utilis� actuellement comme un parking d?autocars. La nature a horreur du vide.
En revanche, qu?en sera-t-il lorsque les parents voudront d�poser un enfant � la cr�che, � la piscine, � la garderie ? Vous avez promis de r�pondre � l?�motion des associations et de les tenir au courant de l?usage de ce passage pour les habitants : usage pi�ton - ce que vous avez bien voulu reprendre dans un deuxi�me v?u r�pondant � mon v?u et je vous en remercie mais aussi usage cycliste, usage des deux-roues, usage des poussettes et de voitures munies de badges d?usagers de la cr�che ou de l?�cole qui valent bien, me semble-t-il, les autocars actuels. Cet usage aurait d� �tre pr�vu lors de l?octroi du permis de construire � l?h�tel, mais on n?est pas venu discuter avec les associations ni avec les �lus.
Nous soulignons aujourd?hui l?urgence des discussions avec l?h�tel et demandons d?avertir les �lus du 8e arrondissement, de tenir au courant le comit� de pilotage et les associations concern�es qui, je le sais, vous ont �crit de nombreux courriers.
Donc, le probl�me, c?est ce grand terrain qui a d�j� �t� barr� par l?h�tel, qui n?a plus que la rue du Faubourg-Saint-Honor� comme acc�s, qui ne va avoir qu?une maigre circulation � l?int�rieur. Et les questions : que vont devenir les habitants c�t� Courcelles quand ils vont arriver et qu?ils vont vouloir conduire leur enfant � la cr�che et � l?�cole ? Quels sont vos accords ? Quelles sont vos discussions ? Quand est-ce que vous allez les soumettre aux �lus et aux habitants ?
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. CAFFET.
M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Il est vrai que lors de cette r�union du comit� de pilotage qu?�voque Mme ANTIER, de nombreuses questions m?ont �t� pos�es par les associations.
Les r�ponses que j?ai fournies leur ont sembl� a priori satisfaisantes, sauf sur un point, il est vrai, qui est la question de cette servitude de passage public. En effet, vous avez oubli� de dire, Madame ANTIER, que ce terrain municipal enclav� est aujourd?hui une Zone d?am�nagement concert� qui comprend beaucoup d?�quipements publics et que lors de la concertation, nous sommes arriv�s � satisfaire, je crois, tout le tissu associatif local. D?ailleurs, je n?entends plus aucune critique de qui que ce soit, des �lus du 8e ou des associations du 8e arrondissement sur le programme de cette Zone d?am�nagement concert�.
C?est vrai que c?est la pr�sente Municipalit� qui a pris ce dossier en mains, alors que ce terrain, depuis 1977, �tait laiss� � l?abandon. La seule question qui reste, c?est cette servitude de passage public. Et, Madame ANTIER, vous avez tort quand vous dites que le permis de construire d�livr� � l?h�tel Hilton ne contient aucune prescription en la mati�re, c?est faux. Cette servitude de passage est sp�cifiquement indiqu�e dans les documents graphiques de ce permis de construire.
Deuxi�me �l�ment, et vous auriez d� regarder de plus pr�s les sch�mas d?orientation du P.L.U., cette servitude de passage public y figure en bonne et due forme. Donc, elle existe, n?essayez pas de dire qu?elle n?existe pas. Reste � ouvrir la discussion avec l?h�tel Hilton mais je vous indique que les pi�tons, les poussettes et les v�hicules de secours pourront emprunter ce passage. Apr�s, on discutera de savoir si des v�hicules automobiles pourront aller � la cr�che avec un badge. Personnellement, je demande � avoir l?avis des associations sur ce sujet. Peut-�tre que vous l?avez d�j�, mais j?aimerais bien entendre leur point de vue sur la circulation dans ce passage.
Donc, vous me demander quoi ? Vous me demandez de commencer � discuter avec l?h�tel Hilton pour la mise en ?uvre de cette servitude de passage public. Eh bien, on va le faire. Mais reconnaissez que la piscine ne sera pas ouverte demain, donc on a un petit peu de temps. Je sais que vous me pressez toutes les semaines d?ouvrir cette n�gociation mais les �quipements publics ne seront pas livr�s dans les prochaines semaines. Voil�, donc si vous voulez, j?avais peut-�tre d?autres priorit�s dans mon emploi du temps que de discuter avec l?h�tel Hilton, s�ance tenante, sans aucun d�lai. Mais nous allons le faire et nous vous donnons satisfaction, Madame Edwige ANTIER. C?est la raison pour laquelle je d�pose un v?u de l?Ex�cutif qui stipule que ce n?est pas le Maire de Paris, comme vous l?�crivez, mais la Ville de Paris qui n�gociera la mise en ?uvre de cette servitude. Pour ma part, je pr�f�rerais que ce passage grev� d?une servitude, dans les deux documents que j?ai cit�s, soit uniquement r�serv� aux pi�tons et aux v�hicules de secours.
Madame ANTIER, je vous demanderais, si vous le voulez bien, de retirer votre v?u, dont je ne partage pas du tout les consid�rants parce qu?ils sont factuellement faux, et de vous rallier au v?u de l?Ex�cutif.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Madame ANTIER, �tes-vous d?accord ?
Mme Edwige ANTIER. - Je suis pr�te � retirer mon v?u si on peut compl�ter le v?u de l?Ex�cutif en disant ?pour permettre l?acc�s pi�ton, cycliste, deux-roues et �ventuellement usagers de la Z.A.C.?.
Parce que, l�, on ne va discuter que des pi�tons. Les pi�tons, c?est �vident, ce n?est pas seulement sur eux que porte la discussion.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Une r�ponse rapide, Monsieur CAFFET.
M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Ma r�ponse est n�gative. Nous verrons si ce passage peut �tre ouvert � la circulation automobile.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien.
Madame ANTIER, retirez-vous votre v?u ? Je crois que ce serait sage.
Mme Edwige ANTIER. - Oui.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - D?accord, tr�s bien.
Mme Edwige ANTIER. - Je vote quand m�me le v?u de
M. CAFFET parce que je veux avancer pour nos associations.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l?Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de v?u est adopt�. (2006, V. 43).
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