retour Retour

2006, DVD 35 - Approbation du principe de délégation de service public en vue de moderniser le parc de stationnement “Concorde” (8e), de construire le parc de stationnement “Frémicourt” (15e) et d’exploiter l’ensemble, pour une durée maximale de 20 ans. - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer la consultation et d’accomplir tous les actes préparatoires à la passation d’un contrat de délégation.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DVD 35 concernant l?approbation du principe de d�l�gation de service public en vue de moderniser le parc de stationnement ?Concorde?, de construire le parc de stationnement ?Fr�micourt? et d?exploiter l?ensemble pour une dur�e maximale de 20 ans.

Avec beaucoup, beaucoup d?inscrits ! Les parcs de stationnement ont l?air de passionner l?Assembl�e !

La parole est � Mme MEYNAUD.

Mme Sophie MEYNAUD. - Merci, Monsieur le Maire, chers coll�gues.

J?ai souhait� attirer l?attention de notre Assembl�e sur ce projet de d�lib�ration confiant, au sein d?une m�me d�l�gation de service public, l?entretien du parc Concorde, la construction du parc Fr�micourt dans le 15e et l?exploitation des deux ouvrages, ainsi que sur le projet de d�lib�ration suivant, mettant en place le m�me syst�me pour le parc Notre-Dame et la cr�ation du parc Cardinet dans le 17e arrondissement.

Pour ces deux projets, sont invoqu�s la diminution ou le d�ficit important de places de stationnement dans ce secteur, notamment pour les r�sidents.

Monsieur le Maire, vous le savez, ces deux projets de d�lib�ration, m�mes s?ils r�pondent � une demande r�elle telle que vous l?�noncez, ne constituent pas, pour les �lus du groupe communiste, la meilleure solution aux probl�matiques de stationnement qui se posent aujourd?hui aux Parisiens.

Parce qu?il y a beaucoup de choses � faire dans ce domaine, nous vous avons d�j� alert�, puis nous avons fait des propositions � diff�rentes reprises, pour �tudier diff�rentes pistes de travail qui nous aideraient � r�soudre ces probl�matiques. Nous en parlions encore en octobre, en d�cembre et en janvier derniers.

Ces propositions s?appuient notamment, et pour beaucoup, sur l?optimisation et la mutualisation des parcs des bailleurs sociaux. En les s�curisant, en les rendant accessibles aux r�sidents et riverains, en plafonnant pour eux le co�t mensuel d?un abonnement � 55 euros, nous assurerions sans doute un meilleur report des d�placements en voiture vers des modes alternatifs.

A l?occasion de ces deux projets de d�lib�ration, je veux d?abord vous dire que nous avons encore une fois manqu� quelque peu d?informations sur les deux projets qui nous sont pr�sent�s aujourd?hui.

Ensuite, je veux dire que nous manquons � la fois aujourd?hui d?une v�ritable politique dynamique du stationnement � Paris, incitant fortement les bailleurs sociaux � engager les travaux n�cessaires mais aussi d?une politique inscrite dans une perspective globale, s?appuyant sur le d�veloppement urbain et notamment le d�veloppement du logement social.

En effet, alors que, sur le quartier des Batignolles, des logements sociaux sont programm�s, comment cela se fait-il que le volet stationnement ne soit pas envisag� comme un volet � part enti�re du plan d?am�nagement, ce, au moins, � l?�chelle du quartier ? Est-ce que cela veut dire que nous pr�f�rons laisser � des soci�t�s d?exploitation priv�es le soin de d�velopper l?offre de stationnement � Paris ?

Monsieur le Maire, ce sont des questions qui appellent des �l�ments de r�ponse de votre part.

Ces 2 projets sont sans incidence financi�re pour la Ville. En revanche, il y a en contrepartie de nouvelles recettes attendues de l?exploitation de ces nouveaux parcs, avec des redevances � la clef.

Je renouvelle donc une question, maintes fois pos�e : ces recettes vers�es au budget de la Ville ne pourraient-elles pas servir � abonder en moyens financiers la politique volontariste dont Paris a besoin en termes de stationnement r�sidentiel ?

Pourtant, ce besoin �tait clairement exprim� lors de la consultation sur le P.L.U. Voil� pourquoi, pour continuer de construire, nous avons d�pos� le v?u que je d�fendrai tout � l?heure, mais en attendant j?aimerais que vous apportiez des �l�ments de r�ponse aux questionnements que je viens de soulever.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT, vous avez la parole.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la cr�ation du parking Fr�micourt est une n�cessit� absolue et nous le savons tous. Il est r�clam� par les habitants, il est r�clam� par les riverains, comme les commer�ants du quartier. Ce parking, en fait, est inh�rent aux transformations impos�es par la Ville de Paris dans le secteur commerce.

Je rappelle, � cet effet, qu?il y aura un d�ficit de 519 places de parking dans ce quartier, d� � son am�nagement en quartier vert. La cr�ation de ce parking est donc une r�elle n�cessit�.

Toutefois, le projet de d�lib�ration qui nous est propos� n?est pas satisfaisant.

Il n?est pas satisfaisant, tout d?abord, en raison de l?�ch�ance �loign�e, 2010, � laquelle le parc sera mis en service.

Il n?est pas satisfaisant quant au nombre de places qu?il propose : 200 au lieu des 300 pr�vues initialement.

Il n?est pas satisfaisant, enfin, car il ne s?adresse qu?aux riverains et, par cons�quent, n?apporte aucune solution en mati�re de parking de rotation dans un secteur qui en a tant besoin, ne serait-ce que pour satisfaire l?activit� commerciale de la rue du Commerce.

Ce projet de d�lib�ration me donne aussi l?occasion d?exprimer le m�contentement des riverains, des commer�ants et du conseil de quartier Dupleix-Motte-Picquet, � propos des nuisances occasionn�es par la mise en �pi du stationnement c�t� impair de la rue du Laos. Compte tenu de la suppression du stationnement rue du commerce que j?�voquais tout � l?heure, dans le cadre de son am�nagement, et � la demande des riverains, vous vous �tiez engag�, Monsieur BAUPIN, � mettre en �pi une partie du stationnement de la rue Fr�micourt, qui est donc pr�s de la rue du Commerce, ce qui �tait logique. Or, le stationnement de la rue du Laos a �galement �t� transform� en �pi pour cette m�me raison, c?est-�-dire que vous avez invoqu� la proximit� de la zone commerce, alors qu?en fait la rue du Laos en est tr�s �loign�e.

Le conseil de quartier Dupleix-Motte-Picquet n?en a m�me pas �t� inform� et cela s?est fait sans aucune concertation. Or, les riverains et les commer�ants de la rue du Laos sont tr�s m�contents de la suppression de la file de circulation de cette rue, provoqu�e par cette mise en �pi. La circulation, qui �tait fluide dans cette rue, est devenue maintenant totalement satur�e � certaines heures et les livraisons des commer�ants ont du mal � se faire.

La Mairie de Paris supprime d�j� 800 places de stationnement dans le 15e sans concertation et, quand elle en cr�e de nouvelles, c?est uniquement dans le but de restreindre la circulation. Cherchez l?erreur !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons la chercher !

Monsieur ALAYRAC, vous avez la parole.

M. Gilles ALAYRAC. - Il est probable que je l?ai trouv�e, d?ailleurs, cette erreur !

Justement, mes chers coll�gues, il est vrai que la d�cision de creuser un parc de stationnement, rue Fr�micourt, dans le 15e arrondissement, n?allait pas de soi. Depuis le lancement du projet de r�am�nagement de la rue du Commerce en voie semipi�tonne, j?ai milit� pour qu?une alternative � la suppression des places de stationnement des riverains de ce quartier, qui sont d�j� tr�s peu nombreuses, soit trouv�e. En effet, ce d�ficit de places est vraiment probl�matique pour ces habitants. La suppression de l?ensemble des places de stationnement rue du Commerce aurait aggrav� plus encore la situation.

Je suis donc particuli�rement satisfait que le Maire de Paris ait r�serv� une suite favorable � ma demande, qui est aussi celle des �lus de gauche du 15e, d?autoriser, de fa�on d�rogatoire, la cr�ation d?un parking dans la Capitale. Naturellement, ce parking sera r�serv� aux abonn�s, c?est-�-dire aux riverains, et il n?est pas envisageable de l?ouvrir aux clients qui viendraient faire leurs courses en voiture rue du Commerce. Deux raisons militent d?ailleurs en faveur de ce choix.

La premi�re, c?est que seulement 6 % des clients se rendent en voiture rue du Commerce pour leurs achats qui ne concernent, pour l?essentiel, que l?alimentation ou les v�tements, autant donc de prestations qui n?exigent pas l?usage d?une voiture. En outre, la pr�sence de trois stations de m�tro � proximit� rend superflu l?usage de la voiture.

Deuxi�mement, il nous a �t� expliqu�, lors du comit� de suivi de la rue du Commerce, que les travaux de creusement s?av�reraient difficiles et qu?il n?�tait pas possible techniquement d?aller au-del� de 200 places : des r�seaux � d�vier, la pr�sence d?�gouts constituant des �l�ments contraignants pour cet ouvrage.

La droite du 15e arrondissement, elle, demande plus de places : 250, 300, pourquoi pas 600. Mais, si ce n?est techniquement pas possible, je dirais que c?est une posture totalement irresponsable. Du fait de ces contraintes techniques, le parking rue Fr�micourt ne peut pas �tre rentable � lui seul, d?o� le montage qui nous est propos� et qui consiste intelligemment � l?adosser dans le cadre d?une concession � un autre parking qui, lui, est rentable.

Concernant la recherche des places, � laquelle la voirie participe actuellement et qui en a trouv� en mettant en �pi une partie de la rue Fr�micourt et la rue du Laos, il faudrait que les choses soient claires ! On ne peut pas, d?une part, dire que les gens n?arrivent pas � se garer alors que, lorsqu?on cr�e des places, ils ne sont pas satisfaits. Nous sommes quand m�me confront�s � de v�ritables contradictions !

Je voudrais ajouter aussi que le vote de ce projet de d�lib�ration constitue une �tape importante dans l?avancement de ce dossier qu?est le r�am�nagement de la rue du Commerce. Il est regrettable que les �lus de droite du 15e n?aient eu de cesse que de s?y opposer, en en faisant constamment une pr�sentation que je dirais tronqu�e et caricaturale. En effet, sans cette majorit�, sans la n�tre, la rue du Commerce n?aurait pas boug� et je crois que c?eut �t� bien dommage !

Mes coll�gues et moi assumons les choix de r�am�nagement de la rue du Commerce qui ont �t� faits par la Ville mais qui sont aussi ceux demand�s par la population. Je suis persuad� qu?� la fin de cette ann�e 2006, nous aurons l� un quartier plus calme, plus beau et o� l?activit� commerciale ne sera pas frein�e, bien au contraire, mais encourag�e parce que la rue du Commerce sera une rue r�ellement plus attractive.

Donc, j?approuve sans r�serve ce projet de d�lib�ration.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � Mme DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voudrais tout d?abord saluer l?�l�gance de M. BAUPIN qui, � l?occasion du projet de d�lib�ration sur le ?Mobilien 96?, s?est appropri� le droit d?attaquer quelqu?un qui n?est pas l� aujourd?hui, en l?occurrence la maire du 17e.

Cela va me permettre de revenir sur l?exploitation fauss�e qu?il fait sans arr�t...

(Mouvements divers dans l?h�micycle).

Je voudrais �tre �cout�e, s?il vous pla�t, comme il l?a �t�.

Je voudrais revenir sur l?exploitation fauss�e qu?il fait en permanence de l?enqu�te en cours sur le comportement li� aux achats. En effet, 6 % des achats sont faits en voiture en semaine, 12 ou 13 % le week-end.

Il y a juste un petit probl�me, Monsieur le Maire, c?est que ce chiffre ne tient aucun compte de la diff�rence de la valeur �conomique de l?achat en question. Si on ach�te un v�lo Monsieur BAUPIN, cela vous ferait plaisir - ou si on ach�te une baguette de pain, ce n?est pas exactement le m�me prix, ce n?est pas exactement la m�me valeur �conomique et croyez-moi les commer�ants, eux, font la diff�rence au niveau de leur chiffre d?affaires. Mais nous aurons l?occasion d?y revenir au stade de la discussion sur le plan de d�placements de Paris.

En ce qui concerne le projet de d�lib�ration qui nous int�resse aujourd?hui, la proc�dure de regroupement est pour la premi�re fois utilis�e pour la r�alisation du parc Fr�micourt. Je m?en r�jouis pour les riverains qui en ont besoin. Je regrette simplement que la municipalit� estime devoir recourir � cette proc�dure pour construire des parcs r�sidentiels dont les Parisiens ont besoin.

En ce qui concerne le parc Fr�micourt, si c?est pour des raisons techniques - effectivement, sa contenance est limit�e � 200 places - je voudrais savoir � combien les services de la Ville estiment le nombre de places de stationnement r�sidentiel manquantes dans ce quartier, que ce soit du fait des transformations du secteur de la rue du Commerce ou des effets de la situation d�j� tr�s difficile pr�existant avant ces travaux ? Et qu?est-il envisag� pour le d�ficit restant ?

En ce qui concerne le parc Concorde, je voudrais insister pour que l?ascenseur pr�vu soit implant� dans l?une des statues qui d�bouchent sur la place face � la rue Boissy d?Anglas. La perspective de cette place est l?une des plus belles du monde et il me semble que tous les efforts doivent �tre accomplis pour y parvenir.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident.- Merci.

Monsieur LEGARET, vous vouliez intervenir ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voulais intervenir sur les 2 projets de d�lib�ration, les DVD 35 et DVD 36, pour m?�tonner des modalit�s du montage de ces 2 op�rations.

Entendons-nous bien, je suis �videmment favorable � la construction de parc de stationnement rue Fr�micourt et rue Cardinet, cela me para�t souhaitable pour des raisons locales, mais je m?int�resse au montage qui nous est propos�.

Premi�rement, on nous propose de prolonger les conventions en cours du parking Concorde et du parking Notre-Dame. Il n?est un secret pour personne que dans les parkings de Paris il y a des parcs juteux et des parcs d�ficitaires. Concorde et Notre-Dame, on est dans le juteux indiscutablement, et on va prolonger pour les gestionnaires de ces parkings des situations juteuses. Premi�re question qui m?interpelle.

Je fais partie de ceux qui ont toujours plaid� pour que l?on respecte les �ch�ances des conventions en cours parce que c?est une question indispensable au regard de la transparence. Je dirais qu?� l?extr�me limite, on peut accepter le raisonnement consistant � dire : ?Pour �quilibrer un parking d�ficitaire, il faut mettre un parking plus juteux dans la balance, cela pourrait convenir � la situation d?un petit exploitant de parking qui n?aurait que cela dans son escarcelle?.

Mais vous savez bien, mes chers coll�gues, qu?il s?agit l� de Vinci et de la SAEMES qui ont dans leurs escarcelles respectives un nombre tr�s important de parcs de stationnement juteux. Donc le fait de nous dire : ?Le montage est intelligent, on va adosser la construction de Fr�micourt ou de Cardinet sur Notre-Dame ou sur Concorde parce que cela �quilibre?, le raisonnement ne tient �videmment pas lorsqu?il s?agit de Vinci et de la SAEMES.

Premi�re position, je suis fermement oppos� � l?argument qui permet de construire un parking n�cessaire en l?adossant sur une prolongation d?une situation en cours. Cela, c?est le premier point.

La deuxi�me question qui m?interpelle, c?est que le traitement n?est pas le m�me pour Vinci - quasi monopole priv� dans la Capitale en mati�re de gestion de parcs de stationnement - et la SAEMES - soci�t� d?�conomie mixte de la Ville. Dans un cas, c?est 25 ans parce qu?il s?agit de Vinci, dans l?autre c?est 30 ans parce qu?il s?agit de la SAEMES. Ce qui veut dire en clair que la Ville est plus g�n�reuse vis-�-vis d?elle-m�me puisque c?est sa propre soci�t� d?�conomie mixte dont M. BAUPIN, adjoint charg� de la voirie et des d�placements, est, comme vous le savez, pr�sident. Donc il y a de ce point de vue-l� une situation de confusion d?int�r�t, juge et partie, j?ose dire crapulerie puisque, avec la jurisprudence CONTASSOT, il n?y a pas diffamation.

Alors je dis simplement qu?il y a de ce point de vue-l� quelque chose qui me choque, et sur le plan du montage administratif et sur le plan de la d�ontologie, et j?aimerais sur ces questions avoir des r�ponses claires de la part de M. BAUPIN.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous avez la parole, Monsieur GOUJON. On ne s?�nerve pas !

M. Philippe GOUJON. - Non, ne vous inqui�tez pas, je suis extr�mement serein.

Et comme mon coll�gue Jean-Fran�ois LEGARET d?ailleurs, qui s?est fort bien exprim�, j?�voquerai plut�t la vision des choses qu?on peut avoir dans le 15e bien s�r puisque l?am�nagement de la rue du Commerce �tait souhait� depuis longtemps, et c?est vrai que je n?h�site pas � dire qu?on peut regretter qu?il n?ait pas �t� r�alis� sous la mandature pr�c�dente o� beaucoup de choses se sont faites mais pas cela.

Cela �tant, le parti retenu par la Municipalit� n?a pas forc�ment pris en compte tout de m�me - je tiens � le dire - de la fa�on la plus juste la vie du quartier, notamment sur le plan du stationnement dont nous discutons aujourd?hui, et aurait d� mieux pr�server l?�quilibre �conomique d?une rue pour laquelle l?activit� commerciale est absolument essentielle. Ce que personne ne conteste.

Or l?interdiction de tout stationnement m�me temporaire des clients entre en contradiction avec l?importance affich�e, en tout cas sur le plan des principes, par la Ville pour le commerce de proximit�. Sans compter que l?am�lioration des d�placements � pied n?est pas mieux atteinte, avec des trottoirs plus �troits sur la moiti� de la longueur de la voie que ce qu?ils ne sont aujourd?hui.

Mais ni la proposition intelligente de l?association ?Equilibre?, ni celle de notre majorit�, pas plus que celle d?ailleurs du CICA ou de l?A.P. XV, qui est une grande association du 15e, n?ont �t� prises en compte sinon m�me �tudi�es.

Heureusement, nous avons obtenu de haute lutte qu?un parking soit r�alis�. Rien de plus normal pourtant, alors que je rappelle qu?au m�me moment la Ville va permettre l?affectation de 900 places de parking - 900 places, c?est �norme ! - au profit du centre commercial Beaugrenelle dont elle a vendu d?ailleurs les terrains aux promoteurs priv�s.

Et l�, pour que les promoteurs rentrent dans leurs frais, on pr�voit 900 places de parking pour que les clients d?un grand centre commercial puissent arriver dans de bonnes conditions en v�hicule pour acheter?

(Mouvements divers dans l?h�micycle).

Oui, en 4x4 notamment qu?affectionne M. BAUPIN !

Bref, l�, on s?�loigne.

(Rires).

En tout cas, les int�r�ts �conomiques sont mieux pr�serv�s pour ce centre commercial Beaugrenelle que pour les petits commer�ants de la rue du Commerce.

Je doute �galement d?ailleurs, je le dis au passage, de la pertinence de la suppression annonc�e de 800 places de stationnement de surface dans notre arrondissement comme dans d?autres d?ailleurs � l?instigation de la B.S.P.P. et de la Ville.

Pour revenir pr�cis�ment au sujet, si 73 places de stationnement disparaissent avec la semi pi�tonnisation, le secteur a d�j� une capacit� d�ficitaire ; c?est reconnu pour la premi�re fois dans ce projet de d�lib�ration, c?est important � souligner. Je crois qu?il y a 5 ou 600 places qui manquent, c?est ce qu?indiquent, de m�moire, les �tudes. C?est pourquoi le projet de parking de la Ville n?est pas satisfaisant.

Nous avions demand� 300 places et surtout, comme � Concorde d?ailleurs, une part en stationnement rotatif pour permettre simplement aux clients des commerces de pouvoir se garer. Le seul stationnement r�sidentiel n?est pas suffisant car il n?apportera pas du tout aux commer�ants l?aide et la contrepartie attendue de la suppression de la totalit� du stationnement.

Le stationnement en �pi rue Fr�micourt, qui est une bonne chose en revanche, ne compensera pas compl�tement ce manque.

Je ne comprends pas pourquoi on a mis le stationnement en �pi rue du Laos. C?est tr�s loin, c?est contest� � juste titre par les habitants qui en subissent les graves nuisances. Je sais qu?il faut cr�er des places, mais il me semble que ce ne soit pas l� la meilleure fa�on. Enfin, ce n?est pas tout � fait le sujet, encore que?

De plus, beaucoup de temps a �t� perdu en tergiversations sur la n�cessit� ou non de ce parking et sur la recherche d?une op�ration b�n�ficiaire sur laquelle l?adosser dans les conditions qu?a �voqu�es mon coll�gue Jean-Fran�ois LEGARET, donc je n?y reviendrai pas. Cette solution a �t� retenue, pourquoi pas, mais enfin la Ville aurait pu aussi investir pour une fois dans le 15e arrondissement. Elle investit bien et beaucoup dans d?autres arrondissements, peut-�tre qui ont mieux vot�, qui sont mieux servis que nous en cr�dits d?investissement. D?autant plus que l?on s?est moins pr�occup� du d�passement du co�t pr�vu � l?origine pour l?am�nagement de la rue du Commerce qu?on �value � d�j� plus de 2 millions d?euros.

Enfin, ce parking ne sera pas ouvert avant 2010, alors que les places supprim�es manqueront d�s cette ann�e. Le d�ficit de places dans un secteur qui en manque d�j� et encore, on n?a pas parl� du quartier vert Commerce de 40 hectares, attendra donc trois ans pour �tre combl�. On ne peut �videmment comparer un stationnement de surface, quasi gratuit puisque les prix ont baiss�, avec une place de parking hors de prix.

Ce parc, c?est ce que je pense en tout cas, a �t� consid�r� comme un mal n�cessaire par la Municipalit� - qui a fait une exception � ses principes de n?en ouvrir aucun et c?est une bonne chose - parce que la Municipalit� est trop affair�e dans sa guerre maintenant bien connue contre les automobilistes. On voit bien d?ailleurs sur tous les plans de la r�alisation de ce parc que la Ville applique le service minimum.

Le Conseil du 15e arrondissement, pour terminer, a vot� un v?u, � l?unanimit� d?ailleurs si ma m�moire est bonne - je parle sous le contr�le de M. ALAYRAC - un voeu qui augmente la capacit�. Non, ce n?est pas celui-l� ? Excusez-moi, je me trompe. En tout cas, vous avez vot�? Vous voyez, ce matin, elle est r�alis�e et vous auriez d� venir assister � notre conf�rence de presse il y a quelques instants, o� les quatre candidats ont fait ch?ur � l?unisson, o� ils soutiennent bien s�r tous la candidate que nous avons �lue d�mocratiquement.

Mais je vois que ce n?est pas le sujet. Si M. BAUPIN essaye de m?entra�ner sur cette? Restons dans notre parking, Monsieur BAUPIN. En tout cas, le Conseil du 15e arrondissement a vot� un v?u qui augmente de 200 � 300 places et donc de 100 places suppl�mentaires, les capacit�s de stationnement du parking et notamment en souhaitant que ces 100 places suppl�mentaires soient des places de stationnement de courte dur�e pour permettre aux commer�ants de ne pas �tre p�nalis�s par la suppression totale du stationnement dans la rue du Commerce.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur GALDIN, sans nous refaire l?historique parce qu?on commence � comprendre de quoi il s?agit, vous avez la parole.

M. Alexandre GALDIN. - Monsieur le Maire, la sagesse l?a enfin emport� dans ce dossier. Vous acceptez en effet aujourd?hui un parking souterrain rue Fr�micourt que vous avez tr�s longtemps refus�. Mais on a en effet perdu beaucoup de temps.

Je vais, en effet, vous rappeler l?historique de ce dossier parce qu?il est tout � fait int�ressant. Que l?on en juge. En 2001, au d�but de la mandature, j?avais d�pos� un v?u au Conseil d?arrondissement qui avait �t� adopt�, demandant que le r�am�nagement de la rue du Commerce soit accompagn� de la construction d?un parking. A l?�poque, votre majorit� au Conseil de Paris l?avait repouss� disant qu?elle ne souhaitait pas cr�er des aspirateurs � voitures dans Paris. C?�tait la premi�re �tape.

Deuxi�me �tape : s�ance du 15 novembre 2004. J?avais de nouveau d�pos� un v?u en Conseil de Paris qui avait �t� adopt� � l?unanimit� en Conseil d?arrondissement, demandant que le Maire de Paris s?engage de mani�re tr�s ferme sur la cr�ation du parking rue Fr�micourt. Ce v?u avait �t� �galement repouss� par M. BAUPIN mais g�n�, il avait lui-m�me pr�sent� un nouveau v?u s?engageant sur des �tudes de faisabilit�.

Nous y sommes. Voil�, maintenant, finalement, c?est faisable et nous avons ce projet de d�lib�ration. Sur le fond de ce projet de d�lib�ration, je ne vais pas r�p�ter, pour ma part, ce qu?a excellemment expliqu� le maire du 15e arrondissement Ren� GALY-DEJEAN au Conseil d?arrondissement sur les probl�mes de dimensionnement, de stationnement du quartier mais je voulais par mon intervention seulement d�montrer la lenteur de r�action de la Municipalit� parisienne et son revirement sur ce dossier qui est tout � fait embl�matique.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme NENNER.

Melle Charlotte NENNER. - Monsieur le Maire, j?interviendrai �galement sur le projet de d�lib�ration DVD 36. Evidemment, mon intervention sera d?une tonalit� assez diff�rente puisque je parlerai d?�cologie, mais cela, je crois qu?il y a certains �lus, en particulier � droite, qui s?en tapent comme de leur derni�re chemise.

Les projets de d�lib�ration DVD 35 et DVD 36 pr�voient la construction de deux parkings : un dans le 15e arrondissement et l?autre dans le 17e arrondissement. Ceci repr�sente pour le premier quelques 200 places de parkings cr��es et pour le deuxi�me pr�s de 600 places, soit en tout 800 places de parkings et 800 places uniquement pour aujourd?hui.

Effectivement, il s?agit de places de stationnement qui sont fortement demand�es localement. Ce qui n?est pas �tonnant pour des arrondissements o� on se pr�occupe beaucoup des �lecteurs motoris�s. Dans le 15e arrondissement, cela vient compenser la suppression de places de stationnement sur voirie et dans le 17e arrondissement, le quartier est dit d�ficitaire en places de stationnement r�sidentiel.

Mais si les 800 places de stationnement cr��es ne sont pas r�serv�es aux r�sidents, ce sont autant de voitures qui circuleront dans Paris contribuant � leur tour � la pollution, � l?�mission de gaz � effet de serre, au bruit routier, aux encombrements, etc. Je rappelle � certains �lus que les embouteillages ne viennent pas des bus ni des couloirs de bus mais bien du grand nombre de voitures dans Paris.

Les parkings d?un centre ville constituent souvent de v�ritables aspirateurs � voitures. Ces constructions ne contribuent pas � changer les habitudes en mati�re de mobilit�, alors que l?offre de transports en commun reste exceptionnelle � Paris si on la compare avec d?autres capitales mondiales.

Rappelons �galement qu?une moiti� de Parisiens, les fous, n?ont pas de voitures � garer. Ce faible taux de motorisation est une vraie chance pour Paris : offrir des possibilit�s de stationnement aux Parisiens ne fera qu?augmenter ce taux de motorisation incitant les Parisiens � en acheter une.

Nous voterons en faveur de ces parkings car ils r�pondent � un besoin actuel mais il semble important de tout faire pour que ceux-ci soient au maximum utilis�s par les riverains, voire � ce qu?ils soient � 100 % r�sidentiels.

Par ailleurs, un mot �galement sur la s�curisation de ce type de lieux. On le sait, des �tudes l?ont clairement d�montr�, les parkings sont des lieux consid�r�s, par les femmes en particulier, comme anxiog�nes et ins�cures. Ces m�mes �tudes ont prouv� que des am�nagements simples pouvaient att�nuer cet effet. Des peintures claires, un �clairage adapt�, une recherche de minimisation des recoins, toutes ces choses peuvent appara�tre comme anecdotiques mais sont en r�alit� de grandes avanc�es pour une ville qui veut mettre en place une politique genr�e.

Cependant, ce qui fait que l?on se sent en s�curit� est ind�niablement la pr�sence humaine : des gardiens valent toujours mieux que n?importe quel syst�me robotique. Or, dans les deux projets de d�lib�ration, la seule proposition vise � multiplier les cam�ras de vid�osurveillance. Nous avons d�j� dit nos critiques vis-�-vis du recours syst�matique � la technologie pour r�soudre ce genre de probl�me. Comme si des cam�ras �taient rassurantes et pouvaient intervenir dans le cadre d?une agression !

Nous souhaitons donc que ces remarques, d�j� faites lors de la commission consultative des services publics locaux, soient prises en compte pour les prochains projets de d�lib�ration de ce type.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix?

Ah, pardon. Monsieur BAUPIN.

(Rires dans l?h�micycle).

Rapidement, parce que l� on est en train de perdre beaucoup de temps.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. Je suis d�sol�, Monsieur CARESCHE, mais je suis un peu oblig� quand m�me de r�pondre aux interventions, notamment quand je suis tax� de ?crapulerie? par un �lu dont le raisonnement est pour le moins crapuleux lui-m�me.

Mais je vais commencer par r�pondre � Mme MEYNAUD, d?abord pour reprendre l?ordre des interventions.

Nous aurons l?occasion d?y revenir puisqu?il y a un v?u du groupe communiste sur cette question des parkings des bailleurs sociaux et leur lien avec la construction de logements sociaux.

J?entends bien les remarques qui sont exprim�es et comme vous avez pu le constater, depuis maintenant cinq ans que nous y travaillons et que nous y travaillons notamment ensemble, la difficult� � mobiliser les parkings des bailleurs sociaux a �t� constante. Mais nous sommes en train aujourd?hui d?aboutir, puisque nous aurons en principe au prochain Conseil de Paris l?occasion de valider une premi�re convention avec l?O.P.A.C. sur de premiers parkings de bailleurs sociaux. Donc, c?est quelque chose qui progresse.

En ce qui concerne le parking Cardinet - puisque vous �tes surtout intervenue par rapport aux Batignolles - l� il y a vraiment un quartier dans lequel il y a un d�ficit de stationnement r�sidentiel qui est tr�s important. L?objectif du parking propos� dans ce projet de d�lib�ration et dans le suivant, c?est vraiment de faire en sorte de traiter le d�ficit actuel.

Il est �vident que dans le cadre du projet des Batignolles, plus globalement la question du stationnement m�rite d?�tre �voqu�e par rapport aux logements qui y seront construits.

Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT, qui visiblement est partie imm�diatement apr�s qu?elle ait fait son intervention - visiblement cela ne l?int�ressait pas beaucoup d?avoir les �l�ments de r�ponse - a accumul� une s�rie de contrev�rit�s, notamment sur les places qui seraient supprim�es � l?occasion du quartier vert pour ensuite s?opposer � la cr�ation de nouvelles places de stationnement en mettant en �pi la rue du Laos et la rue Fr�micourt. Quand m�me 150 places de stationnement suppl�mentaires pour les r�sidents, j?aurai pu penser qu?un �lu du 15e arrondissement se f�licite de cette am�lioration, qui a �t� d?ailleurs en partie concert�e dans le cadre de la r�flexion sur la rue du Commerce. Au contraire, il faut syst�matiquement s?opposer � tout ce qui est propos� par la Municipalit�. Sans doute est-ce la loi du genre pour certains, en tout cas, allons-nous avoir de nombreuses interventions dans les mois qui viennent pour aller toujours dans le m�me sens ?

M. GOUJON ou Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT nous disent que 2010 est bien tard. Sans doute, mais pourquoi ce parking, qui �tait d�j� �voqu� � l?�poque o� M. CHIRAC �tait Maire de Paris, n?a-t-il pas �t� construit plus t�t ? Si ce parking avait �t� construit � l?�poque et s?il existait aujourd?hui, nous n?aurions pas besoin de le faire !

Aujourd?hui, nous devons suppl�er cette absence de parking qui a pourtant �t� tr�s largement �tudi� et en d�tails. Ce projet est connu. Cela a d?ailleurs �t� reconnu par les �lus du 15e arrondissement.

En tout �tat de cause, aujourd?hui, qu?on nous dise cela � nous, qui r�alisons ce parking tellement attendu par les riverains, depuis maintenant pr�s de 20 ans, et qu?on vienne nous reprocher le retard pris � l?�poque est quand m�me assez gonfl�.

M. ALAYRAC a tr�s largement r�pondu � M. GOUJON qui voulait revenir sur l?ensemble du projet de la rue du Commerce. Je n?y reviens pas et notamment sur les contraintes techniques qui nous emp�chent d?aller au-del� de 200 places.

Mme DOUVIN regrette que nous fassions un regroupement de parking. Je n?ai pas compris pourquoi. Je n?ai pas compris quelle �tait l?argumentation parce qu?elle ne nous a pas �t� donn�e. Le regroupement nous para�t, pour les finances de la Ville, le meilleur syst�me pour pouvoir financer des parkings qui, d?ailleurs M. LEGARET l?a soulign�, ne seront pas des parkings rentables. Il a eu l?honn�tet� de dire que regrouper un parking ?juteux? et un parking moins rentable �tait une bonne id�e et je le remercie de l?avoir pr�cis�.

Il dit qu?il aurait pr�f�r� que l?on �vite de prolonger les D.S.P. existantes. Moi aussi, je l?aurais souhait�. Un certain nombre de prises de d�cisions ont �t� plus longues que pr�vu. L?administration est parfois un peu longue pour ses prises de d�cisions.

En tout �tat de cause, Monsieur LEGARET, je dois vous avouer que votre raisonnement comparant la S.A.E.M.E.S. et Vinci m?a stup�fait. Vous auriez d� regarder le projet de d�lib�ration. Vous auriez constat� que le parking S.A.E.M.E.S. sera prolong� de 8 mois et que le parking Vinci sera prolong� d?un an.

Quant aux conventions, Monsieur LEGARET, n?�tes-vous pas membre de la Commission d?appel d?offres ? Comment savez vous � l?avance que les b�n�ficiaires de ces concessions seront la S.A.E.M.E.S. et Vinci alors que l?appel � candidatures va simplement �tre lanc�, avec l?appel d?offres ?

Vous d�cidez, d?ores et d�j�, que ces parkings seront attribu�s aux soci�t�s qui sont sortantes ? Je trouve cela stup�fiant. M?insulter en s�ance en me taxant de crapulerie comme si, �ventuellement, je pouvais avoir un int�r�t personnel � ces projets de d�lib�ration qui sont soumis syst�matiquement au Conseil de Paris.

A crapulerie, crapulerie et demie, je vous renvoie donc ce compliment. Vous avez visiblement d�cid� de placer le d�bat � un niveau particuli�rement �lev�. Je pense que c?est pour f�ter l?�lection de votre candidate � 40 % mais, en tout �tat de cause, je dois vous avouer que si le d�bat municipal doit se d�rouler � ce niveau-l� dans les mois qui viennent nous n?aurons rien � y gagner. Je trouve que vous devriez vous inspirer plut�t de M. GALDIN qui, lui, a eu l?honn�tet� de dire que la sagesse l?avait emport� et que la Municipalit� respectait ses engagements. Ce que j?aurais aim� entendre dire par Mme DOUVIN.

Que n?ai-je entendu dans le 17e arrondissement ? Que les engagements que nous prenions de cr�er le parking Cardinet ne seraient pas tenus ! De m�me que, dans le 15e arrondissement, l?engagement que nous avions pris de construire le parking Fr�micourt ne serait tenu ! Ces engagements sont tenus aujourd?hui puisque nous faisons voter ces projets de d�lib�ration.

Enfin, j?ai bien entendu les arguments de Mme NENNER sur la s�curit�. Je ne suis pas un sp�cialiste de la s�curit� dans les parkings. Aujourd?hui, dans l?ensemble des parkings de Paris et au-del�, on a r�ussi, par l?am�nagement de ces parkings, par les dispositifs de s�curit� qui sont mis en place, � diminuer vraiment, de fa�on extr�mement importante, l?ins�curit� dans ces parkings. On est tr�s loin, aujourd?hui, des parkings qui faisaient le d�cor des films d?angoisse dans les ann�es 70.

Je dois avouer que les r�criminations sont int�ressantes, je n?avais m�me pas pens� � vous en faire porter la responsabilit�. Mais vous avez raison j?aurais d�, vous avez raison. C?est vrai que c?est vous qui les avez fait construire. Je crois que les am�liorations ne datent pas simplement de cette Municipalit�. Voyez comme je suis g�n�reux, je peux vous indiquer que ces am�liorations ont permis l?am�lioration de la s�curit�. Cela passe en partie par les dispositifs de vid�o surveillance. Si on peut trouver des dispositifs meilleurs, je ne suis pas contre. Il faut r�ussir � trouver le bon �quilibre entre l?am�lioration de la s�curit� et les conditions de travail des personnels qui peuvent y �tre affect�s, y compris la nuit.

Voil� les �l�ments que je voulais apporter en r�ponse.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur BAUPIN.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je ne voulais pas offenser M. BAUPIN.

Il ne faut pas opposer, Monsieur BAUPIN, la sagesse � la crapulerie. Je corrige et je dis : ?Crapulerie avec pr�m�ditation?.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. N?insistez pas, Monsieur LEGARET, je vous vois venir.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 35.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 35).

Février 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour