retour Retour

VI - Question d’actualité déposée par le groupe socialiste et radical de gauche à M. le Maire de Paris relative à l’activité commerciale parisienne.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � la question d?actualit� du groupe socialiste et radical de gauche relative � l?activit� commerciale parisienne.

C?est M. COUMET qui pose la question.

M. J�r�me COUMET. - Merci, Monsieur le Maire.

Effectivement, la question du groupe socialiste et radical de gauche portera sur l?activit� commerciale parisienne.

Alors que le commerce parisien est en pleine mutation et qu?une nouvelle g�n�ration de petits commerces voit le jour, une rumeur persistante assortie de chiffres plus ou moins fantaisistes circule all�guant une pr�tendue ?h�catombe? - je cite - du petit commerce � Paris.

Aussi, alors que les f�tes de No�l sont d�sormais derri�re nous, que les soldes d?hiver sont termin�s depuis une semaine, pouvez-vous, Monsieur le Maire, Madame la Maire, Madame COHEN-SOLAL, indiquer au groupe socialiste et radical de gauche et � l?ensemble de notre Assembl�e la r�alit� de l?activit� commerciale � Paris, en tirant un premier bilan chiffr� des deux �v�nements commerciaux de ces derniers mois dans la Capitale ?

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur COUMET.

Mme COHEN-SOLAL vous r�pond.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci, Monsieur le Conseiller, de votre question car nous entendons en effet des rumeurs �tranges et pas mal de contrev�rit�s sur l?�tat de sant� du commerce � Paris.

C?est pourquoi, apr�s les f�tes de fin d?ann�e et au lendemain des soldes d?hiver qui se sont d�roul�es du 11 janvier au 21 f�vrier, je me permettrai de rappeler quelques r�alit�s, chiffres � l?appui. Nous allons naturellement parler des chiffres qui nous ont �t� fournis par les professionnels ; d?autres sortiront sans doute plus tard, une fois qu?ils auront tous �t� valid�s.

En tout cas, selon les chiffres qui nous ont �t� communiqu�s par l?U.C.V. (Union du Grand Commerce de centre ville) qui regroupe les grands magasins parisiens (Printemps, Galeries Lafayette, BHV, Bon March�, FNAC, HABITAT, DARTY, etc.), leur chiffre d?affaires a augment� de 3,8 % lors des f�tes de fin d?ann�e 2005 par rapport � 2004, alors que dans la France enti�re cette progression n?a �t� que de 2 %.

De son c�t�, le PROCOS qui rassemble plus de 200 enseignes des plus importantes aux plus petites annonce une progression dans toute la France de 1,5 % du chiffre d?affaires des boutiques des centres ville et des centres commerciaux par rapport � 2004. Par comparaison, � Paris, dans leurs trois quartiers tests, ils progressent de 1,7 % sur les Champs-Elys�es, de 2,2 % rue du Commerce et de 2,2 % dans le centre commercial Italie 2.

S?agissant des soldes de janvier 2006, les grands magasins parisiens ont vu leur chiffre d?affaires progresser de 9,7 % par rapport au mois de janvier 2005, alors que cette progression n?a �t� que de 7,5 % dans la France enti�re. Dans la capitale, chacun des grands magasins affiche des r�sultats en progression de 8 � 12 %, alors m�me qu?en banlieue cette progression n?est que de 4 %.

De son c�t�, le PROCOS annonce, toujours pour janvier 2006, une progression dans l?ensemble de la France de 3,4 % du chiffre d?affaires des boutiques des centres ville et des centres commerciaux par rapport � 2005.

Les chiffres d?affaires enregistr�s dans les trois m�mes quartiers tests de la Capitale indiquent des progressions de 5,1 % rue du Commerce, de 9,4 % sur les Champs-Elys�es et de 9,5 % � Italie 2, par rapport au mois de janvier 2005.

Tous les professionnels que je viens de vous citer nous ont naturellement exprim� leur satisfaction pour ces soldes 2006. Notre Municipalit�, comme eux, ne peut que se r�jouir de ces bons r�sultats qui sont incontestables puisque calcul�s par des experts professionnels du commerce eux-m�mes.

Dans un contexte national plut�t morose o� chaque Fran�ais s?inqui�te pour son avenir, ces chiffres t�moignent du dynamisme de l?activit� du commerce parisien, de la constante attractivit� de la Capitale et des perspectives de d�veloppement �conomique et donc d?emploi qui s?offrent � elle, alors m�me qu?un des grands magasins vient de faire conna�tre sa fermeture pour de tr�s longs mois.

Ces bons r�sultats apportent aussi un s�v�re d�menti � tous ceux qui affirment que la politique de transport mise en ?uvre dans la Capitale nuirait � son dynamisme commercial. A cet �gard, je regrette que Fran�oise de PANAFIEU soit retenue par ses nouvelles responsabilit�s ou activit�s parce qu?elle fait partie de ceux qui ont �mis des affirmations excessives dans ce domaine.

M�me si nous convenons que des travaux en cours puissent, temporairement, g�ner tel ou tel commerce, on voit facilement que les clients de la Capitale recourent prioritairement aux transports en commun et ne font que marginalement usage de leur automobile, quand ils en ont une.

Enfin, vous me permettrez, Monsieur l?ancien Ministre du Budget, de dire que le Ministre des Finances propose aujourd?hui m�me aux professionnels de la distribution de multiplier les p�riodes de solde dans l?ann�e.

Apr�s l?enregistrement de tels r�sultats que je viens de vous d�tailler, il est tr�s pr�visible que les professionnels optent pour le maintien de la situation existante o� les soldes conservent, aux yeux des consommateurs, l?attrait d?un �v�nement exceptionnel. C?est ainsi donc que les consommateurs consomment.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame COHEN-SOLAL, pour cette r�ponse tr�s claire et tr�s compl�te.

M. COUMET veut-il ajouter quelque chose ? Non.

Février 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour