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2006, DAC 102 - Attribution d’une subvention de fonctionnement à la Société coopérative d’intérêt collectif “De rue et de cirque”, 1, rue Duvergier (19e). Montant : 410.000 euros.


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DAC 102 relatif � l?attribution d?une subvention de fonctionnement de 410.000 euros � la soci�t� coop�rative d?int�r�t collectif ?De rue et de cirque? 1, rue Duvergier dans le 19e.

Je donne la parole � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, pour le groupe U.M.P.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.

Alors que le nombre de projets de d�lib�rations est encore bien maigre en cette seconde s�ance du Conseil de l?ann�e et que Mme de LA GONTRIE nous a annonc� en Commission que toutes les subventions aux associations ne pourraient pas �tre vot�es avant l?�t�, je vous propose mes chers coll�gues de vous r�jouir avec la soci�t� coop�rative ?De rue et de cirque? d?avoir de la part de la Ville un traitement aussi favorable.

Rappelez vous, mes chers coll�gues, cette soci�t� coop�rative cr��e en mars 2005, il y a moins d?un an, a per�u sa premi�re subvention de 410.000 euros gr�ce au vote de notre Assembl�e lors de sa s�ance de juillet 2005. La coop�rative n?�tait, � l?�poque, m�me pas agr��e par la Pr�fecture de police puisque que le projet de d�lib�ration qui nous est soumis aujourd?hui fait mention de son agr�ment le 14 septembre 2005.

D�s maintenant, au lendemain du Carnaval du b?uf gras, si cher � feu le pr�sident RIOU, et alors m�me que le dossier ne nous donne m�me pas l?id�e de ce que pourrait �tre le compte de r�sultat de l?ann�e 2005, alors que le projet lui-m�me n?est pas encore d�fini, la coop�rative fait l?objet d?un traitement de faveur avec une nouvelle subvention de 410.000 euros. Encore une fois, je m?en r�jouis, d?autant plus que cette association semble repr�senter la presque totalit� de l?aide que la Ville apporte au cirque et aux arts de la rue.

Mais beaucoup d?autres associations n?ont pas cette chance. Je pense en particulier au th��tre ?Silvia Monfort? qui risque d?�tre en cessation de paiement � la fin du mois d?avril. Au mois de novembre 2005, le Conseil d?administration a �t� inform� que le commissaire aux comptes avait d�clench� une proc�dure d?alerte depuis le mois d?octobre.

Pourquoi, alors que vous �tes parfaitement au courant de la situation critique de ce th��tre et de l?inqui�tude de son personnel, n?avez-vous pas fait instruire en urgence la demande de subvention ? Notre prochaine s�ance n?est qu?en avril. Si le th��tre n?est pas en faillite, si la banque veut bien encore une fois accorder un cr�dit, une partie importante de la subvention servira encore � payer des agios.

Alors, je sais que vous allez probablement me r�pondre que vous avez une r�flexion g�n�rale sur les th��tres d?arrondissement et que vous devez analyser les conclusions de M. FAIVRE D?ARCIER. Mais, Monsieur le Maire, les th��tres d?arrondissements ne sont qu?une cat�gorie factice. Vous le savez, chacun a une personnalit� ; leurs locaux, leurs jauges, leurs statuts m�mes sont diff�rents.

Comment pouvez-vous rester sourd � cette communaut� du th��tre ?Silvia Monfort?. Je regrette vraiment que nous vous n?ayez pas �t� � m�me de nous pr�senter aujourd?hui une subvention pour cette association. Je veux souligner ici que certaines associations ont beaucoup plus de chance que d?autres.

Merci.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Dites-nous ce que vous entendez par l�, Monsieur GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Ecoutez, d?abord, j?ai trop de respect pour le service public et l?administration pour op�rer une quelconque pression sur tel ou tel dossier. L?administration instruit et lorsque nous avons les �l�ments d?instruction apr�s �tre pass� par le bureau des subventions, nous sommes en mesure de pr�senter les demandes. Parfois d?ailleurs, ces demandes concernent le 6e arrondissement, le 1er arrondissement, en tout cas les arrondissements de l?opposition.

Franchement, traitement de faveur? Je pense qu?en effet, on est sorti d?un syst�me o� peut-�tre il y avait, de temps en temps, de la tendresse pour l?un ou pour l?autre. Aujourd?hui, c?est un syst�me plus juste. C?est vrai que nous aimons le cirque, on assume. C?est un art populaire, c?est la deuxi�me fr�quentation des Fran�ais et des Parisiens apr�s le cin�ma. Il est vrai que l?on a eu une f�cheuse tendance � pousser l?art circassien qui est en danger comme beaucoup de cr�ations fran�aises en g�n�ral.

?De rue et de cirque? est une soci�t� coop�rative d?int�r�t collectif cr��e en 2005 qui a pour but de favoriser la diffusion et la production de spectacles de cirque et d?art de la rue � Paris et en Ile-de-France. La Ville de Paris a subventionn� cette structure en 2005 � hauteur de 410.000 euros et la R�gion Ile-de-France, que je salue et remercie, � hauteur de 150.000 euros.

Les soci�t�s ont un d�lai de 6 mois pour pr�senter leurs comptes d�finitifs � l?issue de leur exercice. Le bilan 2005 ne peut donc �tre exig� pour examiner la demande formul�e au titre de 2006 par cette soci�t� coop�rative, toute jeune et toute neuve.

Nous sommes pour la cr�ation de nouvelles structures. Nous sommes pour qu?il y ait une innovation dans tous les domaines. Un compte de r�sultats pr�visionnels arr�t� au premier octobre 2005 a �t� �tabli et laisse appara�tre un d�ficit d?un montant de 60.000 euros. Je le regrette. Toutefois, compte tenu des bonnes recettes obtenues au mois de d�cembre, et de la tr�s bonne fr�quentation par le public, le d�ficit ne devrait pas d�passer 35.000 euros. La coop�rative pr�voit de r�sorber le d�ficit sur deux exercices, 17.500 euros en 2006 et 17.500 euros en 2007.

Le d�ficit s?explique par le fait qu?il s?agit d?une premi�re ann�e de lancement. La coop�rative a effectu�, d�s 2006, des ajustements suite � cette premi�re exp�rience qui, par ailleurs, a rencontr� un succ�s public incontestable et a suscit� les encouragements de la profession. Afin de ne pas fragiliser cette structure, notamment sur le plan de sa tr�sorerie et compte tenu de l?importance de la programmation artistique en 2006, le versement de la subvention doit s?effectuer au plus t�t. La R�gion Ile-de-France maintient son engagement en 2006, ce qui, � mon avis, est un gage de s�rieux.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 102.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DAC 102).

Février 2006
Débat
Conseil municipal
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