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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 54 dans le fascicule, d�pos� par le groupe M.R.C. et qui a trait au remplacement des cartes ?Emeraude? et ?Am�thyste? en cas de vol ou de perte.

Madame CAPELLE ? Sujet que nous connaissons bien.

Mme Liliane CAPELLE. - Monsieur le Maire, je vais peut-�tre vous para�tre un peu monomaniaque, mais oui? mais c?est un vrai sujet de pr�occupation.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous connaissez la r�ponse ?

Mme Liliane CAPELLE. - Non, justement ! Je suis un peu monomaniaque mais c?est un sujet qui pr�occupe beaucoup les personnes retrait�es, notamment celles qui sont d�tentrices d?une carte ?Emeraude?.

Sous l?ancienne Municipalit�, nous avions fini par obtenir que celle-ci soit remplac�e suite � une agression avec violence. Les moyens techniques ont quand m�me chang�. Maintenant, il y a la t�l�billettique, etc. donc il y a moyen de faire opposition sur une carte qui a disparu. Il serait donc opportun, comme nous l?ont �crit � plusieurs reprises les diff�rents pr�sidents de la R.A.T.P. qui ont dit : nous allons mettre cela � l?ordre du jour puisqu?il est possible maintenant de faire en sorte que d?autres cartes puissent �tre faites en bloquant l?ancienne, comme cela il n?y a pas d?utilisation frauduleuse.

Je pr�cise que je ne demande pas � la Ville de racheter ces cartes puisque c?�tait cela l?enjeu, il fallait que la Ville les rach�te. Avec les moyens modernes qui existent, ce probl�me n?existe plus. Je vous demande donc - puisque le S.T.I.F., comme nous l?avons �voqu� hier, se met en place -, que le S.T.I.F. mette en place au plus vite le basculement sur t�l�billettique et qu?une fois cette r�forme effectu�e, ils prennent les dispositions techniques n�cessaires pour rendre possible au plus vite sans frais suppl�mentaires, ni pour la Ville de Paris ni pour le d�tenteur, le remplacement automatique des cartes ?Emeraude? et ?Am�thyste? en cas de perte ou de vol sans violence.

C?est un sujet qui, je vous assure, pr�occupe beaucoup les personnes �g�es quand elles perdent leur carte au mois de janvier et qu?il leur faut attendre toute l?ann�e pour la faire remplacer.

Voil�. Cela permet aussi aux personnes �g�es de se d�placer.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Je vais r�pondre tr�s rapidement pour dire que je donnerai un avis favorable par rapport � ce v?u qui est d�j� � l?�tude dans le cadre du sch�ma g�rontologique puisque la question des transports est importante pour les Parisiens retrait�s. Evidemment, tout cela va d�pendre de discussions avec le S.T.I.F. puisque ce dispositif ne d�pend pas de la Ville. Cela va n�cessiter que dans le cadre du nouveau S.T.I.F., dans l?ensemble de la r�flexion tarifaire que nous allons avoir, nous prenions en compte ces diff�rents �l�ments, puisque je rappelle que ces cartes sont des cartes parisiennes.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Oui, Monsieur LEBEL.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Une explication de vote au nom du groupe U.M.P. qui va voter �videmment pour le v?u pr�sent� par M. SARRE. Il est tout de m�me �tonnant, Monsieur l?adjoint charg� de la voirie et des transports, Monsieur BAUPIN, que vous disiez que tout ceci d�pend du S.T.I.F. Cela d�pend �videmment de la R.A.T.P. et de la Ville. Comme le disait un de vos coll�gues tout � l?heure, c?est une simple manipulation �lectronique qui annule la carte perdue et qui autorise donc la Ville et le centre d?action sociale � donner une nouvelle carte. Je ne vois pas en quoi cela cr�e des difficult�s.

En effet, on ne la repaie pas. Parce que si on l?annule, on ne la repaie pas. Bien s�r que non.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Attendez, Monsieur LEBEL?

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - C?�tait le cas autrefois.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Cette demande, cela fait 15 ans que je la connais donc...

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Oui, mais moi aussi.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. D?accord.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Aujourd?hui, c?est possible gr�ce � l?�lectronique.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est la premi�re fois que j?entends dire qu?il y a peut-�tre une perspective de r�gler le probl�me et j?en suis le premier satisfait.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Nous sommes tous satisfaits.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur LEBEL, je pense qu?il faut tout de m�me donner acte � cette Municipalit� qui a fait le maximum pour aller dans ce sens-l�.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Oui.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. Soutenons ce v?u?

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Tout � fait d?accord mais ce que dit M. BAUPIN m?�tonne.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il n?est pas d�favorable.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Il y a comme une r�ticence de sa part. De toute mani�re, nous voterons ce v?u.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe M.R.C.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2006, V. 77).

Et vous suivrez cela avec nous d?une fa�on tr�s attentive.

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