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104 - Vœu n° 48 déposé par le groupe U.M.P. relatif au recrutement de 100 gardiens d'immeubles


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n� 48 d�pos� par les membres du groupe U.M.P., qui ne se rattache � aucun projet de d�lib�ration.
Je donne la parole � M. Philippe GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, nul ne peut nier l'aggravation des comportements qui affectent particuli�rement la vie quotidienne de nos concitoyens dont beaucoup d'ailleurs, chacun le sait ici, ne peuvent m�me plus rentrer chez eux dans des conditions normales non seulement de s�curit�, mais de dignit� minimum.
Le Gouvernement �videmment en a pris la mesure. Il est en train de cr�er une infraction nouvelle pour emp�cher les attroupements mena�ants dans les parties communes, et pour prot�ger juridiquement �galement - je tiens � le souligner - les gardiens d'immeubles contre les menaces. Alors, il me semble tout � fait naturel que, pour accompagner sur le terrain cet effort gouvernemental appr�ciable, la Municipalit� recrute cent gardiens d'immeubles suppl�mentaires - ce qui a �t� longtemps votre credo et on verra donc ce que vous pr�coniserez sur ce v?u - pour renforcer la pr�sence humaine qui est tout � fait n�cessaire dans les ensembles immobiliers sociaux.
Je vous remercie.
M. Jean-Yves MANO, adjoint. - En mati�re de gardiens d'immeubles, d'abord il faut savoir que Mme LIENEMANN, Secr�taire d'Etat au Logement, avait pris un certain nombre de mesures afin d'avoir un gardien pour 100 logements. Je vous signale que l'O.P.A.C. de Paris a aujourd'hui un gardien pour 100 logements, et que dans la convention globale d'objectifs que nous allons signer avec l'ensemble des S.E.M., nous veillerons � r�affirmer cet objectif qui est r�glementaire.
A partir de l�, il n'y a pas n�cessit� de se prononcer sur le v?u et d'ailleurs on ne sait pas qui paiera, ni m�me � quel bailleur cela s'adresse. Je pense que le souci permanent aujourd'hui est de d�velopper la pr�sence de gardiens dont nous savons qu'elle est un facteur de lien social et de s�curit� pour les habitants.
Je ne pense pas qu'il y a lieu de donner un avis favorable au v?u prononc� puisque c'est d�j� inscrit dans les textes et appliqu� en partie par les bailleurs sociaux exer�ant sur Paris.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Bien, nous passons au vote du v?u n� 48.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 48 d�pos�e par le groupe U.M.P.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 48 est repouss�e.
L'ordre du jour est �puis�. Je vous propose maintenant de vous prononcer � main lev�e par un vote global.
Pardon... attendez... allez-y.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, je voulais faire une observation au nom du groupe U.M.P. sur les conditions dans lesquelles s'est d�roul�e cette s�ance. En trois jours !
Je voudrais vous rappeler que la s�ance avait �t� convoqu�e pour les lundi et mardi 9 et 10 d�cembre, que nous avons travaill� aujourd'hui, c'est-�-dire le mercredi. Ajoutez � cela un ordre du jour extr�mement charg� de plus de 800 d�lib�rations s'ajoutant au budget.
Comme vous avez pu le remarquer, les �lus du groupe U.M.P. sont venus � la s�ance du mercredi, afin de ne pas bloquer le fonctionnement du Conseil de Paris et afin de ne pas retarder le versement des subventions aux associations. Nous tenons cependant � faire deux observations.
La premi�re, c'est que nous tenons � d�noncer les conditions dans lesquelles nous avons travaill�. D'ailleurs, la fin de cette matin�e d�montre bien que c'est un travail qui est finalement b�cl�, que les temps d'interventions sont pr�cipit�s et que l'on a retir� pour la bonne marche du d�bat, un certain nombre d'interventions. Si nous avions eu le temps de d�battre de mani�re plus d�mocratique et plus ouverte, nous aurions eu naturellement le temps de nous consacrer davantage � des interventions.
Donc, nous vous demandons de faire en sorte que nous n'ayons plus des s�ances avec des ordres du jour impossibles � tenir.
Nous faisons �galement remarquer que, normalement, cette journ�e du mercredi aurait d� faire l'objet d'une convocation en bonne et due forme, invoqu�e par l'urgence, il aurait fallu justifier cette urgence. Tout cela n'a pas �t� fait. Sans soulever pour l'instant l'ill�galit�, nous �mettons des r�serves sur les conditions dans lesquelles se sont d�roul�s les d�bats du mercredi et les d�lib�rations qui ont �t� adopt�es, ou qui vont �tre adopt�es au cours de cette troisi�me journ�e.
Monsieur le Maire, je vous remercie.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur CARESCHE, vous avez la parole pour un mot.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Un mot tr�s rapidement : il est vrai que cette s�ance a �t� tr�s lourde. Il n'y avait pas de bonne solution. Soit l'on prolongeait effectivement d'une journ�e cette s�ance, ce que nous avons fait, soit il fallait reconvoquer les Conseillers de Paris. On a tranch� pour la premi�re solution.
Sur le plan de la l�galit�, je pense qu'il n'y a aucune difficult� puisque la convocation est parue au B.M.O. et dans les formes, et nous avons veill� � ce qu'il n'y ait aucun probl�me sur ce plan.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Je veux simplement pr�ciser que vous avez eu un temps de parole non pr�cipit�, il est conforme. Vous avez tous eu au moins les cinq minutes r�glementaires et parfois plus. Simplement, je vous ai rappel� � chaque fois le temps qui vous �tait imparti.

Décembre 2002
Débat
Conseil municipal
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