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84 - 2002, JS 505 - Subventions annuelles de fonctionnement à des associations sportives du 3e arrondissement. - Montant total : 5.440 euros


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration JS 505 relatif � l'attribution de subventions annuelles de fonctionnement � des associations sportives du 3e arrondissement pour un montant total de 5.440 euros.
La parole est � M. BOHBOT, au nom de l'U.M.P.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Nous allons encore abuser de la g�n�rosit� de M. SAUTTER.
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Je m'en vais.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Non, non, restez encore un instant.
Cette proposition vise � distribuer une subvention de 4.940 euros (il y a 300 licenci�s, je pense que le ratio est conforme) au Comit� d'action sociale, culturelle et sportive du 3e arrondissement. Il s'agit l� de la plus importante association sportive de l'arrondissement, qui d�veloppe notamment un club de tennis fort de 300 licenci�s, qui jouent dans le Carreau du Temple, et une brillante �cole de natation synchronis�e.
Au moment o� vous voulez attribuer g�n�reusement 200.000 euros � la F�d�ration fran�aise de tennis pour l'organisation du tournoi de Bercy, je voudrais attirer votre attention sur les difficult�s financi�res de ce petit club de tennis d'un quartier du centre de Paris.
Les gr�ves r�centes ont lourdement p�nalis� cette association, comme toute association sportive parisienne, et les cours ont pris des retards importants. La mairie d'arrondissement p�nalise �galement lourdement cette association en supprimant bon nombre de cr�neaux horaires au Carreau du Temple, que ce soit pour l'organisation de d�fil�s de mode, de brocantes, de travaux de forage ou d'�v�nements culturels, tout au long de l'ann�e.
A ce rythme, l'association n'aura plus qu'� licencier ses professeurs, ranger ses raquettes de tennis et envoyer les enfants et les familles � la Direction de la jeunesse et des sports. La pratique du tennis risque donc de dispara�tre dans le centre de Paris, au moment o� le maire de Paris d�clarait, il y a quelques jours, sur Europe 1, sa d�termination totale � aider le tennis dans la Capitale. Mais quel tennis ?
Je voudrais, Monsieur le Maire, que vous-m�me et vos services se rapprochent de cette association et de son pr�sident, Fran�ois CIRIEZ, afin que des mesures, notamment financi�res, soient envisag�es pour assurer l'�quilibre de cette association et que les cours de tennis puissent se d�rouler dans des conditions normales au Carreau du Temple.
Je vous remercie.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Pascal CHERKI pour r�pondre.
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Il y a deux questions soulev�es par mon coll�gue Jack-Yves BOHBOT.
La premi�re concerne le Carreau du Temple. Je tiens � rappeler que le Carreau du Temple n'est pas un �quipement sportif. Il se trouve que dans cet �quipement, il se pratique des activit�s sportives, comme d'autres activit�s. Voil�.
Se rapprocher de toutes les parties comp�tentes pour faire en sorte qu'on continue � faire du sport dans le Carreau du Temple, oui, on continue � en faire mais je veux rappeler que c'est plut�t au cas o� le Carreau du Temple aurait un devenir en �volution (puisque ce n'est pas un �quipement sportif) qu'il nous appartiendrait de trouver des solutions pour maintenir un niveau d'activit� sportive comparable � celui pratiqu� dans le Carreau du Temple.
Deuxi�mement, en ce qui concerne la subvention accord�e � cette association, je tiens � rappeler � mes excellents coll�gues que cette association n'est subventionn�e que depuis l'ann�e 2001. Avant, elle ne b�n�ficiait d'aucune subvention.
M. Jack-Yves BOHBOT. - C'est faux !
M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - Alors, ce doit �tre une erreur de mes services, je v�rifierai. Je crois qu'elle ne faisait aucune demande. En 2001, elle a b�n�fici� d'une subvention de 1.372,4 euros et nous proposons, cette ann�e, Monsieur BOHBOT, de multiplier cette subvention par quatre puisque nous proposons de la porter � 4.940 euros.
Il n'y a pas beaucoup d'associations sportives de quartier qui ont vu leur subvention multipli�e par quatre. Nous l'avons fait. Pourquoi ? Pour deux raisons.
La premi�re c'est que cette association a connu des difficult�s momentan�es de tr�sorerie, ind�pendamment du mouvement social et que compte tenu du fait, comme vous l'avez rappel�, qu'il s'agit d'une association qui a vu son nombre de licenci�s augmenter, qui fait preuve d'un certain dynamisme nous avons estim� n�cessaire de la soutenir et de l'accompagner dans ces difficult�s momentan�es.
Deuxi�me �l�ment, cette subvention �tait principalement motiv�e par de l'achat de mat�riel. Alors nous sommes extr�mement r�serv�s en g�n�ral � la Ville de Paris, d'avoir dans le cadre des subventions � permettre l'acquisition de mat�riel. Mais dans ce cadre l� nous avons essay� de faire en sorte, compte tenu du dynamisme de cette association, � partir du moment o� on quadruple le montant de la subvention, la Ville a fait un effort substantiel.
Je terminerai en disant que comme pour toutes les associations nous agirons de mani�re � att�nuer les cons�quences de la gr�ve sur l'exercice financier et dans le cadre d'une proc�dure acc�l�r�e que je n'ai pas besoin de rappeler au Conseil nous prendrons des mesures pour l'ensemble des associations.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 505.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, JS 505).

Décembre 2002
Débat
Conseil municipal
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