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63 - Vœu n° 26 déposé par le groupe U.M.P. demandant que les adjoints au Maire répondent aux questions qui leur sont posées


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons au v?u n� 26 d�pos� �galement par le groupe U.M.P., relatif aux r�ponses des adjoints au Maire de Paris.
Monsieur LEGARET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Nous avons d�pos� ce v?u parce que nous constatons qu'il y a v�ritablement une d�rive dans le fonctionnement de notre Assembl�e, nous allons d'ailleurs faire parvenir au Maire de Paris un r�capitulatif de toutes les questions que nous avons pos�es, que les intervenants de notre groupe ont pos�es au cours des derni�res s�ances et qui n'ont m�me pas obtenu le d�but du commencement d'une r�ponse de la part des adjoints. On peut se demander � quoi servent les s�ances du Conseil de Paris ; on pourrait tr�s bien les supprimer.
Contrairement � ce que vient de dire M. CARESCHE, si ce n'est pas le Maire qui donne des informations, il y a probablement des collaborateurs qui donnent aux journalistes un certain nombre d'informations parce que d�s le vendredi ou le week-end, nous avons dans les journaux toutes les intentions du Maire et des adjoints.
Lorsque nous posons des questions elles ne re�oivent pratiquement jamais de r�ponse. Je crois que c'est une grande novation ; cela ne s'est jamais pass� comme cela sous les pr�c�dentes mandatures. Nous souhaitons manifester, par un v?u, qu'il est utile que les adjoints au Maire r�pondent aux questions qui leur sont pos�es.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - La langue de bois int�grale des r�ponses ant�rieures, on pourrait en parler !
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Monsieur CARESCHE, vous avez la parole.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Je trouve sain et normal que l'opposition consid�re que les r�ponses de l'Ex�cutif municipal ne lui conviennent pas ; vous �tes dans l'opposition et nous sommes dans la majorit�. C'est bien la caract�ristique du d�bat d�mocratique de manifester des d�saccords.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Pas de r�ponse du tout, c'est bien la preuve d'un plus grand m�pris !
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Sur ce plan, je pense qu'il n'y a pas de difficult�. Etant charg� de l'organisation de la s�ance du Conseil de Paris, Je constate personnellement que les adjoints au Maire r�pondent souvent tr�s longuement.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Nous allons vous �crire pour vous faire un r�capitulatif.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Je crois �galement que la r�ponse sur le fond peut �tre jug�e et appr�ci�e, mais c'est de la responsabilit� de chacun. Je n'ai pas � porter de jugement sur qui que ce soit. Cependant, j'ai le sentiment qu'ils s'efforcent d'apporter des r�ponses.
Celles-ci d�pendent aussi des questions : plus celles-ci seront intelligentes, plus les r�ponses le seront �galement.
M. Philippe GOUJON. - Voil� encore de l'invective, encore du m�pris !
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - J'ai cru comprendre un rejet du v?u de la part de l'Ex�cutif.
Qui est favorable � ce v?u n� 26 ?...
M. Philippe GOUJON. - Les droits de la d�mocratie sont pour vous et on m�prise l'opposition.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 26 d�pos�e par le groupe U.M.P.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de voeu n� 26 est repouss�e.

Décembre 2002
Débat
Conseil municipal
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