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85 - 2002, JS 559 - Convention d'aide au projet avec la Fédération française de tennis pour l'organisation de la finale de la Coupe Davis à Paris les 29-30 novembre et 1er décembre 2002 à Paris. - Subvention de fonctionnement à l'association "Fédération française de tennis" dont le siège social est au stade Roland-Garros (16e) pour l'organisation de la finale de la Coupe Davis au Palais omnisports de Paris-Bercy (12e) les 29-30 novembre et 1er décembre 2002. - Montant : 120.000 euros


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration JS 559 relatif � une convention d'aide au projet avec la F�d�ration fran�aise de tennis pour l'organisation de la finale de la Coupe Davis � Paris les 29 et 30 novembre et le 1er d�cembre 2002 � Paris - Subvention de fonctionnement � l'association "F�d�ration fran�aise de tennis" dont le si�ge social est au stade Roland-Garros (16e) pour l'organisation de la finale de la Coupe Davis au Palais omnisports de Paris-Bercy (12e) les 29, 30 novembre et 1er d�cembre 2002. - Montant 120.000 euros.
Je donne la parole � M. Jean VUILLERMOZ du groupe communiste. Seul, M. VUILLERMOZ est autoris� � monter au filet.
M. Jean VUILLERMOZ. - Merci, Monsieur le Maire.
Nous voterons cette subvention qui marque le soutien de Paris � l'organisation de la finale de la Coupe Davis, grand moment sportif et m�diatique...
Le P.O.P.B. a �t� � la hauteur de l'�v�nement, soulignant une fois de plus les capacit�s de Paris � organiser des �v�nements d'importance mondiale. Cette rencontre de tennis a �t�, comme de bien entendu, l'occasion aussi de reparler du court de 13.000 places � toit amovible souhait� par la F�d�ration fran�aise de Tennis � Roland-Garros.
Le Maire a livr� son sentiment � ce sujet. Pour tout dire, il a exprim� un avis favorable pour la r�alisation de cet �quipement. Avis qui devrait �tre suivi par ceux attendus d'autres partenaires qui devront aussi apporter leur contribution. Je parle notamment de l'Etat, de la R�gion, de la F�d�ration fran�aise de Tennis.
Mais au-del� de ces positionnements de principe, qui trouveraient d'ailleurs encore plus de force si Paris �tait candidate � l'organisation des Jeux Olympiques, il convient de prendre en compte, en amont et dans la transparence, des pr�occupations qui tr�s l�gitimement se posent. Permettez-moi d'en exposer quelques-unes.
Tout d'abord ce nouvel �quipement s'inscrira dans un espace vert majeur. Au-del� des probl�mes r�glementaires qui se posent, et qui ne sont pas insurmontables, il convient d'affirmer que les surfaces d'emprise de cet �quipement devront �tre reconstitu�es ailleurs dans le cadre de l'am�nagement global du Bois de Boulogne. C'est indispensable.
Ensuite, tout en comprenant les besoins sp�cifiques de la F�d�ration fran�aise de Tennis, il nous faut r�fl�chir � ce que cet �quipement puisse avoir une utilisation polyvalente de qualit�. En la mati�re, les exemples de r�ussite ne manquent pas.
Enfin, il convient, au-del� de l'importance l�gitime que nous accordons au sport de haut niveau, d'accorder dans le m�me temps une attention aussi grande au sport de masse.
Je sais que nous n'opposons pas l'un � l'autre, mais je pense qu'il faudrait, dans le m�me temps, marquer la consid�ration concr�te aux uns et aux autres. Je pense, par exemple, que les activit�s sportives nouvelles pratiqu�es par les jeunes, souvent librement, devraient faire l'objet d'un plan d'�quipement pluriannuel dans les quartiers et les espaces naturels de la Ville.
Voil� quelques pistes qui montrent, Monsieur le Maire, que nous sommes tout pr�t � vous accompagner dans la r�flexion qui devrait mener � la cr�ation d'un nouvel �quipement marquant � Paris, qui soit un outil de qualit� pour le d�veloppement du tennis et, au-del�, du sport � Paris.
Pour terminer, je souhaiterais dire que l'approche de ce dossier doit �tre �galement resitu�e dans la perspective de la candidature �ventuelle de Paris � l'organisation des Jeux Olympiques de 2012.
A ce sujet, le Maire de Paris a fait r�cemment le point sur la d�marche de concertation. A cette occasion, il a indiqu� qu'il consulterait les pr�sidents des groupes de notre Assembl�e. Nous nous y pr�parons.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour r�pondre, je donne la parole � Pascal CHERKI et � lui seul.
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Il s'agit d'une intervention qui soul�ve des questions qui vont au-del� de l'objet m�me de la d�lib�ration donc le pr�sident VUILLERMOZ ne se formalisera peut-�tre pas que je ne sois pas, dans le court temps qui m'est demand� par la pr�sidence de s�ance, en capacit� de r�pondre avec exhaustivit� � l'ensemble des questions importantes qu'il a soulev�es.
Sur la question des Jeux Olympiques, vous avez pris connaissance de la position tr�s �quilibr�e et tr�s importante du Maire de Paris. Dans le cadre des consultations qu'il a annonc�es, je lui laisse bien �videmment la primeur de les organiser avec les pr�sidents de groupes et donc vous comprendrez qu'� ce stade je n'entre pas dans le fond de ce dossier.
En revanche, en ce qui concerne l'�quilibre comme vous l'appelez � juste titre qu'il faut trouver entre le sport d'�lite et le sport de masse, sachez que c'est notre volont� collective et celle de l'Ex�cutif, et je remercie Christian SAUTTER qu'au budget d'investissement de la Ville de Paris en mati�re d'�quipements sportifs et d'autorisations de programmes, il soit accord� plus de 60 % cette ann�e et cela va �tre consacr� � des op�rations de construction d'�quipements sportifs dans les quartiers, d'�quipements sportifs pour le sport de masse. Je ne vais pas faire la liste exhaustive de ces r�alisations qui sont pr�vues.
En ce qui concerne le fait que bien �videmment il faut avoir un plan global pour le tennis � Paris, un plan pluriannuel d'�quipement, je partage votre souci et tiens � dire que d�s le d�but de la mandature nous avons travaill� avec les services de mani�re � pouvoir, dans ce cadre, r�aliser la couverture de 40 courts de tennis � Paris car vous savez que nous avons un probl�me de foncier � Paris, qu'il est difficile de construire de nouveaux �quipements et en ce qui concerne les courts de tennis il nous est paru plus opportun d'en couvrir un certain nombre puisque la couverture d'un court repr�sente en coefficient d'utilisation la construction de 5 courts. Donc la couverture de 40 courts de tennis a �t� d�cid�e dans le cadre d'un plan pluriannuel des �quipements sportifs arr�t�s avec les services. Nous les r�aliserons tout au long de la mandature en veillant � ce que cela se fasse dans l'ensemble des arrondissements parisiens, de mani�re � favoriser la pratique du tennis � Paris.
En ce qui me concerne, je tiens � dire que, c'est le deuxi�me projet en r�flexion, en concertation avec la mairie du 16e et en m�me temps avec la F�d�ration fran�aise de Tennis et la Ligue de Tennis de Paris, nous avons pour objectif de r�aliser un centre f�d�ral de tennis � Paris qui permettra de donner un d�bouch� pour la pratique des meilleurs joueurs de tennis des clubs de tennis parisiens, qui pourra permettre de d�velopper le tennis handisports et toutes les formes. Nous sommes en discussion avec le Comit� technique et la mairie du 16e pour voir comment nous pourrions dans un grand club parisien du 16e, implanter ce centre f�d�ral de ligue puisqu'il faut une surface qui permette de les accueillir.
Enfin, je partage tout � fait votre souci, dans le cadre du projet d'extension de Roland-Garros, de respecter en m�me temps ces trois objectifs que vous donnez, qui sont n�tres.
Le fait que cela n'atteigne pas la surface globale d'espaces verts qu'il y a dans les bois et que si une emprise est prise sur une partie des bois une reconstitution puisse se faire � c�t�.
Je partage tout � fait le souci qu'il y ait une polyvalence de l'�quipement sportif amen� � �tre r�alis�. Il n'y a pas et c'est un des int�r�ts de ce projet d'avoir une nouvelle grande salle de sports � Paris polyvalente et le pr�sident de la F�d�ration fran�aise de Tennis a ce souci en t�te, de mani�re � pouvoir avoir un partenariat avec toutes les autres f�d�rations sportives.
Enfin, l'ouverture sur le public et la population, j'y suis tout � fait favorable. Je sais que c'est la volont� de la F�d�ration fran�aise de tennis de faire vivre cet �quipement, d'o� la n�cessit� d'adaptation du mus�e du tennis qui permette une attractivit� plus grande de Roland-Garros. C'est notre volont� de pouvoir l'ouvrir sur les Parisiennes et les Parisiens en tenant compte des contraintes de ces �quipements et permettre de faire en sorte qu'ils puissent en b�n�ficier. Nous n'en sommes pas encore � ce stade de finalisation du projet, mais votre intervention, Monsieur le Pr�sident, nourrit nos r�flexions et ce, de mani�re tr�s utile.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Peut-�tre que la majorit� pourrait �tre plus disciplin�e contrairement � l'opposition qui est tr�s rang�e ; il y a beaucoup de r�unions, de coups de t�l�phone dans cette partie de l'h�micycle.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 559.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, JS 559).

Décembre 2002
Débat
Conseil municipal
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