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98 - 2002, DLH 226 - Octroi de la garantie de la Ville de Paris pour le service des intérêts et l'amortissement d'un emprunt à contracter par la société anonyme d'économie mixte "Sonacotra" en vue du financement d'un programme d'acquisition-amélioration de 39 logements locatifs aidés d'intégration en résidence sociale situé 22, rue Béranger (3e). - Participation financière de la Ville de Paris. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec "Sonacotra" relative au versement de cette participation


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DLH 226 concernant l'octroi de la garantie de la Ville de Paris pour le service des int�r�ts et l'amortissement d'un emprunt � contracter par la soci�t� anonyme d'�conomie mixte "Sonacotra" en vue du financement d'un programme d'acquisition-am�lioration de 39 logements locatifs aid�s d'int�gration en r�sidence sociale situ�e 22, rue B�ranger � Paris 3e. Participation financi�re de la Ville de Paris. - Autorisation � M. le Maire de Paris de signer une convention avec "Sonacotra" relative au versement de cette participation.
M. BOHBOT a la parole pour le groupe U.M.P.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Dans l'expos� des motifs, vous avez compl�tement r�sum� le dossier. Je voudrais rajouter que le programme pr�voit 39 logements, et c'est la raison de mon intervention, des studios, 5 F1, 14 F1' et 20 F1 bis. M�me si pour une deuxi�me tranche on �voque la possibilit� de quelques logements familiaux, je voudrais regretter ici tr�s vivement que l'on n'ait pas saisi cette occasion rare, dans le centre de Paris, dans le 3e arrondissement, d'installer un immeuble social, pour cr�er de grands logements pour les familles.
Vous le savez, Monsieur le Maire, que les familles ne restent pas dans le 3e arrondissement et le quittent. D�j� le recensement de 1999 nous indiquait que les personnes seules et les couples repr�sentaient plus de 82 % des m�nages de ce quartier, que la taille r�duite des m�nages est � mettre en relation avec la taille moyenne des logements qui est tr�s inf�rieure, Monsieur MANO, � celle de la moyenne parisienne. Ce constat est d'ailleurs attest� par le dossier r�alis� ce week-end par le magazine "l'Express" et qui donne une tr�s mauvaise note au 3e arrondissement.
De plus, malgr� les promesses de la Municipalit�, le 3e arrondissement souffre d'un manque critique de places en cr�che, la derni�re commission n'a propos� que 25 places pour 300 demandes.
Je pense qu'il vous faudra, dans les prochains programmes pr�vus, si vous en pr�voyez dans le centre de Paris et dans le 3e arrondissement, avoir une attention et une priorit� particuli�re pour les familles. C'est cela aussi, Monsieur le Maire, la mixit� sociale !
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. MANO.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Nous sommes tr�s sensibles � vos propos, en m�me temps, le programme dont il s'agit est une r�sidence sociale avec un statut particulier. Quand on habite dans une r�sidence sociale, c'est un logement transitoire vers un logement p�renne.
Nous avons tout de m�me pr�vu, dans une deuxi�me tranche, quelques grands logements pour accueillir les familles en difficult�. La r�sidence sociale est une structure cibl�e, nous nous sommes engag�s � faire 10 r�sidences sociales par an � Paris.
Le souci de faire de grands logements dans les structures sociales existe, il est pr�vu que 35 % des logements soient sup�rieurs au F4. Dans le 3e arrondissement, il y a des logements pour les familles qui sont programm�s car c'est notre souci permanent de vouloir garder les familles, y compris au centre de Paris.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 226.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DLH 226).

Décembre 2002
Débat
Conseil municipal
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