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72 - Vœu n° 33 présenté par Mme Dominique BAUD et les membres du groupe U.M.P. concernant les attributions des places à la future crèche de l'Hôtel de Ville.Vœu n° 34 présenté par Mme Dominique BAUD et les membres du groupe U.M.P. concernant le chantier de la future crèche à l'Hôtel-de-Ville


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen des v?ux num�rot�s 33 et 34. Ces deux v?ux sont pr�sent�s par les membres du groupe U.M.P. et ne se rattachent � aucun projet de d�lib�ration.
Je donne la parole � Mme BAUD.
Mme Dominique BAUD. - Madame la Maire, chers coll�gues, la visite du Maire de Paris ce mardi 3 d�cembre sur le chantier de la cr�che de l'H�tel-de-Ville, accompagn� de journalistes, a donn� lieu � de nombreuses parutions dans la presse.
Si on lit attentivement la d�p�che A.F.P. du 4 d�cembre 2002, il est �crit que cette cr�che accueillera 67 enfants : 45 enfants en cr�che et 22 enfants en halte-garderie.
Cette op�ration certes pr�vue pour les enfants du personnel de la Ville, mais aussi les enfants des Parisiens habitant dans le 4e sans distinction de mode de structure.
Il est �crit que les places de cr�che seraient r�serv�es aux enfants du personnel, soit 45, et que les places de halte-garderie seraient r�serv�es aux enfants du 4�me arrondissement, soit 22.
Je pense que tout ceci est erron�, parce que contraire aux interventions de la majorit� municipale et qu'il �tait pr�vu qu'� priori, l'ensemble de ces places soient, en fonction de crit�res sur lesquels je n'ai pas � intervenir, r�parties en fonction des besoins des parents et non pas en fonction de la cat�gorie des parents, que ce soit personnels de la Ville ou habitants du quartier.
Je vous remercie donc de bien vouloir clarifier ce point et de rassurer, de ce fait, les parents du 4e arrondissement.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Madame BAUD, vous avez pr�sent� le v?u 33 et 34 ?
Faites les deux en m�me temps, il y aura une r�ponse commune.
Mme Dominique BAUD. - Le groupe U.M.P., dans sa majorit�, a soutenu le projet de cr�che et de halte-garderie de l'H�tel-de-Ville, � l'occasion du projet de d�lib�ration le concernant en 2001.
Il �tait pr�vu la possibilit� d'une visite des lieux par les �lus int�ress�s afin de mieux se rendre compte des possibilit�s offertes au travers de cette restructuration.
Seuls, les plans pr�visionnels ont pu �tre fournis aux �lus l'ayant express�ment demand�.
Une demande de visite a �t� faite, je l'ai fait moi-m�me, aupr�s de Mme TROSTIANSKY, le 12 avril dernier. N'ayant re�u aucune r�ponse, j'ai renouvel� ma demande en juin dernier sous la forme d'une question orale.
La r�ponse faite par les services de la Ville, � l'occasion de cette question orale, pr�voyait express�ment une visite � laquelle seraient convi�s, je cite, "l'ensemble des �lus du Conseil de Paris qui le souhaiteraient, � l'occasion du d�marrage du chantier, soit en septembre 2002".
A l'occasion d'une r�union organis�e par Mme TROSTIANSKY, le 19 septembre dernier, nous avons eu la pr�sentation de la maquette par M. Marc DILET, architecte, et la possibilit� de l'interroger sur ce projet.
Je pense qu'il serait compl�mentaire de suivre de plus pr�s ce projet ambitieux et j'ai donc renouvel� ma demande de visite des lieux, demande � laquelle il a �t� r�pondu n�gativement pour une question de s�curit�.
Le Maire de Paris a visit� les lieux ce mardi 3 d�cembre, mais nous avons appris par la presse que cette visite avait eu lieu, non pas entre adjoints et personnels de la Ville mais, je cite la d�p�che A.F.P. "en compagnie de journalistes".
Je consid�re que cette premi�re visite, r�serv�e aux journalistes, s'est faite au m�pris des �lus parisiens et au m�pris des r�ponses pourtant claires, pr�cises et �crites des services de la Ville.
Je remercie M. le Maire de Paris de bien vouloir demander � ses services d'organiser, pour les �lus qui le souhaitent et tout particuli�rement ceux attach�s � travailler sur le domaine de la petite enfance et de la famille, qu'ils soient de la majorit� ou de l'opposition, une visite de chantier et de faire en sorte aussi, de fa�on � ce que nous puissions suivre r�guli�rement l'�volution des travaux, d'accepter le principe que d'autres visites puissent avoir lieu avant l'ouverture de la cr�che, c'est-�-dire en septembre 2003.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme TROSTIANSKY.
Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe. - Madame la Maire, pour r�pondre aux deux v?ux d�pos�s par Mme BAUD sur le m�me sujet, c'est-�dire la halte-garderie et la cr�che de l'H�tel-de-Ville, je voudrais rappeler le contexte dans lequel nous nous trouvions lorsqu'avec Bertrand DELANO� nous avons pris la d�cision de transformer ces locaux en �quipement de petite enfance.
Comme vous le savez, les maires pr�c�dents avaient fait le choix d'installer, � titre priv�, leur logement et ses annexes sur pr�s de 1.200 m�tres carr�s au c?ur de l'H�tel-de-Ville. Bertrand DELANO�, ainsi qu'il l'a rappel� lors de la visite dont parle Mme BAUD dans ses v?ux, n'a pas souhait� occuper ses appartements estimant que le Maire de Paris n'avait pas � �tre log� par la collectivit� et qu'en tout cas aucun projet de d�lib�ration n'avait �t� vot� dans ce sens par le Conseil de Paris.
Aussi, d�s avril 2001, nous avons d�cid� de lancer une �tude de faisabilit� pour la r�alisation d'une halte-cr�che dans une grande partie de ces locaux, conservant quelques salons de r�ception. Cette �tude s'�tant r�v�l�e favorable, nous avons soumis au Conseil de Paris les d�lib�rations n�cessaires � la r�alisation de la halte-cr�che.
Parall�lement, lors des r�unions r�guli�res que j'organise, et vous en avez �voqu�es quelques-unes, Madame BAUD, et auxquelles sont convi�s tous les maires d'arrondissement et leurs d�l�gu�s � la petite enfance, je vous ai tenu inform�s du d�roulement des op�rations, consacrant m�me le 19 septembre dernier � une pr�sentation en d�tail du projet avec pr�sentation de la maquette de l'�tablissement, en pr�sence de l'architecte qui a pu r�pondre � toutes les questions que vous vous posiez. Cette pr�sentation a �t� faite en avant-premi�re, pour l'ensemble des maires et des �lus charg�s de la petite enfance.
Je comprends bien la curiosit� particuli�re qui entoure cette op�ration mais je voudrais souligner, ici, qu'il s'agit avant tout d'une cr�che comme les autres et, je dois l'avouer, personne, pas m�me vous madame BAUD, ne m'avait jamais saisie avec autant d'insistance pour visiter le chantier d'un �quipement petite enfance et pourtant, des �quipements et des visites de chantier, j'en fais quand m�me depuis quelques mois un certain nombre et je n'ai pas eu l'impression qu'un conseiller de Paris, pas m�me Mme BAUD, m'ait demand� de m'accompagner dans l'ensemble de ces visites.
Donc, en septembre 2003, la halte-cr�che doit ouvrir ses portes pour 67 berceaux : 45 pour la cr�che et 22 pour la halte-garderie. Je pense que nous ne manquerons pas d'organiser une visite � destination des membres du Conseil, qui pourront ainsi d�couvrir les anciens appartements des maires de Paris et surtout, et c'est l� l'essentiel, pour vous, j'ai bien compris que l'essentiel c'�tait de d�couvrir les nouveaux locaux de la halte-cr�che de l'H�tel-de-Ville et pas les anciens appartements des Maires de Paris. Ce sera donc avec joie qu'on pourra organiser cette visite pour l'ensemble des membres du Conseil.
Concernant la destination de la cr�che, dont nous avons annonc�, d�s le d�but, qu'elle serait ouverte aux enfants du personnel municipal, c'est une cr�che destin�e au personnel de la Ville de Paris. Pour ce qui concerne la halte-garderie, c'est un �tablissement qui sera ouvert aux enfants du 4�me arrondissement, aux enfants handicap�s.
Je pense que les familles du 4e arrondissement savent que le taux d'�quipement du 4e n'est pas aussi important que celui du 5e mais qu'il est d�j� tr�s, tr�s important. Je pense donc que cette halte-garderie pourra apporter un compl�ment n�cessaire � l'accueil des enfants du 4e arrondissement.
Je voulais vous dire quand m�me qu'on est en train de r�fl�chir � la mise en place d'une commission d'attribution des places, qui sera compos�e d'�lus de la majorit� comme de l'opposition, de repr�sentants du personnel, des services sociaux du personnel, de la Direction des Ressources humaines et du Secr�tariat g�n�ral.
La cr�che ne devant ouvrir qu'en septembre prochain, le Conseil sera prochainement saisi pour d�lib�rer de ces questions. C'est vrai que, sur le sujet difficile des attributions, pour reprendre un peu vos termes, je souhaite que le Conseil puisse prochainement se prononcer sur ce sujet, pour que la transparence pr�vale dans tous les arrondissements parce que les commissions d'attribution, il faut aussi les mettre en place dans tous les arrondissements et, quand on r�side � Paris, il faut qu'en terme d'inscription ou d'attribution, on ait les m�mes principes.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement des citoyens, communiste et "Les Verts").
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame TROSTIANSKY.
J'ajouterai simplement un mot � tout ce qui vient d'�tre dit tr�s justement mais j'ai l'impression que les r�ponses n'int�ressent pas tout le monde.
Sur cette cr�che, je ne doute pas que beaucoup de conseillers, ici pr�sents, aient des comp�tences extr�mement d�velopp�es en mati�re de chantier et de conduite de travaux. Cela, je n'en doute pas. Mais il me semble que si cette cr�che doit ouvrir en septembre 2003, il faudrait tout de m�me laisser � l'entreprise qui effectue les travaux le soin de les effectuer et je ne vois pas en quoi le chantier de la cr�che de l'H�tel-de-Ville serait aussi exceptionnel qu'il faudrait y faire des visites guid�es et des d�l�gations pour voir une telle innovation.
Si c'est pour saluer l'innovation, nous vous en remercions.
Nous passons maintenant au vote.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - On n'a jamais visit� l'appartement de TIBERI.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous allons passer au vote sur...
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Il fallait visiter l'appartement de Jean TIBERI avant !
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous allons passer au vote, mes chers coll�gues, des v?ux 33 et 34.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 33 d�pos�e par Mme BAUD.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de voeu n� 33 est repouss�e.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 34 d�pos�e par Mme BAUD.
Qui est pour ?...
M. Ren� LE GOFF. - C'est ridicule !
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 34 est repouss�e.
M. Ren� LE GOFF. - Bravo ! Bravo !
(Protestations sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Que les cr�ches enflamment le Conseil de Paris, cela me r�jouis particuli�rement. Je crois que c'est vraiment une excellente chose, qu'enfin les cr�ches et la petite enfance soient vraiment au niveau politique et � leur place dans ce d�bat et dans cette Assembl�e...
M. Philippe GOUJON. - Mauvaise r�ponse !

Décembre 2002
Débat
Conseil municipal
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