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111 - QOC 99-27 Question de M. Jacques FERON, Mme Marie-Thérèse JUNOT et M. Jean-Louis GIRAL, élus indépendants, à M. le Maire de Paris à propos de la dégradation générale de la propreté des rues parisiennes


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. Jacques FERON, Mme Marie-Th�r�se JUNOT et M. Jean-Louis GIRAL � M. le Maire de Paris est � propos de la d�gradation g�n�rale de la propret� des rues parisiennes.
En voici les termes :
" Les Parisiens font de plus en plus souvent �tat du d�clin de la propret� de Paris. Cette ville devient sale malgr� un budget de l'ordre de 2 milliards et demi de francs et une augmentation consid�rable de la taxe de balayage lors du vote du dernier budget.
Les �quipes sont certes efficaces et le mat�riel performant, mais on ne peut que d�plorer le spectacle des rues parisiennes : trottoirs jonch�s de papiers et de canettes, d�tritus divers provenant de fast-foods, sacs � ordures �ventr�s, vieux objets encombrants.
Il en va de m�me pour la lutte contre les d�jections canines qui, � Paris, constitue un probl�me r�current jamais r�gl�. Il semblerait, par ailleurs, que le nombre d'agents de la propret� soit en diminution constante.
Qu'en est-il exactement ?
Enfin, les co�teuses motocrottes semblent en voie de disparition. Que sont-elles devenues et qui les remplace ?
De plus, il appara�t qu'un certain nombre de t�ches de nettoyage soient
sous-trait�es par des entreprises. En cas de r�sultats m�diocres, � qui incombe
la responsabilit� ? "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Patrick TR�M�GE, adjoint.
La t�che accomplie par les services de la propret� de Paris est consid�rable. Ce sont chaque jour 2.400 kilom�tres de trottoirs qui sont balay�s, 18.000 corbeilles � papiers qui sont vid�es plusieurs fois. Au moins une fois par semaine 1.500 kilom�tres de rues sont aspir�es et lav�es.
Chacun sait combien la m�canisation de certaines t�ches, la pr�sence partout assur�e sur le terrain par nos agents apportent � l'image de Paris. La question pos�e souligne d'ailleurs l'efficacit� des �quipes, la performance des mat�riels, l'importance des moyens tant humains que financiers mis en ?uvre.
Il n'en demeure pas moins que ces efforts se heurtent � un certain nombre de comportements inciviques (jets de papiers sur la voie publique, d�jections canines sur les trottoirs, graffiti,...) qui provoquent l'irritation des parisiens.
Face � cette situation, la d�termination de la Ville ne faiblit pas.
Elle consiste tout d'abord, sur un plan g�n�ral, � maintenir au bon niveau les moyens existants. Il est ainsi inexact de soutenir que les effectifs aient diminu�. Paris compte au sein de ses personnels municipaux 4.400 �boueurs. Cet effectif est rest� constant depuis qu'il a �t� trouv� un �quilibre � part �gale entre les services de collecte des d�chets m�nagers assur�s en r�gie et ceux assur�s par l'entreprise.
Ce sont ces effectifs qui quotidiennement assurent la quasi int�gralit� des t�ches de propret�, � l'exception de quelques march�s pour des prestations particuli�res (nettoiement du passage pi�tons Etoile, nettoiement des passages d�nivel�s) ou en compl�ment des interventions des services. (ramassage par moto des d�jections canines, maintien de la propret� dans les zones touristiques diverses comme les Champs-Elys�es, les abords de Notre-Dame ou du Centre Georges-Pompidou).
C'est �galement pour s'attaquer de fa�on durable et syst�matique � ce qui exasp�re tant de parisiens que votre assembl�e a �t� amen�e en novembre et d�cembre dernier � se prononcer sur deux march�s importants, l'un concernant le ramassage des d�jections canines, l'autre les graffiti.
La mise en ?uvre de ces march�s permettra d�s le printemps, date de l'attribution, une multiplication significative des prestations de ramassage par moto des d�jections canines. Elle permettra �galement d'engager d�s le second trimestre 1999 une action d'envergure pour �liminer 90 % des surfaces graffit�es sur l'ensemble des immeubles priv�s parisiens dans un d�lai de 18 mois et pour maintenir ensuite ce r�sultat.
Enfin, d'importantes actions de communication et de sensibilisation du public sont r�guli�rement men�es, afin de faire �voluer les comportements sur un certain nombre de sujets.
Je ne doute pas que ces actions modifient la perception parfois injuste qu'ont les parisiens ou les visiteurs sur la propret� de notre cit�, qui constitue bien �videmment une des toutes premi�res conditions pour leur offrir un cadre de vie de qualit�.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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