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13 - 1999, DVD 9 - Projet européen de recherche et développement " Capitals plus ". - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer, d'une part, avec la Commission européenne le contrat " Capitals plus " et, d'autre part, avec les partenaires associés du projet " Capitals plus " les contrats


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 9 qui concerne le projet europ�en de recherche et d�veloppement " Capitals plus ". - Autorisation � M. le Maire de Paris de signer, d'une part, avec la Commission europ�enne le contrat " Capital plus " et d'autre part, avec les partenaires associ�s du projet " Capitals plus " les contrats.
Je donne la parole � Mme DOUVIN.
Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, au fur et � mesure de la participation de la Ville de Paris dans les diff�rents programmes europ�ens concernant les transports, il est apparu de plus en plus clairement que les responsables de la gestion du trafic ont tous � g�rer des probl�mes de trafic similaires. C'est ainsi qu'est n� le projet " Capitals plus " o� les Villes de Bruxelles et Paris sont rejointes par Berlin, Madrid et Rome.
L'objectif est d'am�liorer la qualit� de la vie par la suppression de la pression automobile par un apport significatif aux actions qui visent � modifier les habitudes des usagers.
Le moyen identifi� pour y parvenir est de r�aliser des centres de contr�le, de trafic et d'information qui tendent vers un mod�le commun puis de passer � une phase d'ex�cution qui inclut le p�ri-urbain et l'urbain.
Il est vain de vouloir g�rer la mobilit� urbaine sans tenir comptes des d�placements p�ri-urbains et inter-urbains.
En R�gion parisienne, les deux principaux gestionnaires du trafic routier, la Mairie qui exploite les 1.500 kilom�tres de rues de la Capitale et les 35 kilom�tres du p�riph�rique, et le Service interd�partemental de l'exploitation routi�re, se sont coordonn�s et ont interconnect� leur syst�me � deux niveaux, celui de l'exploitation du trafic tout d'abord et celui de l'information du public ensuite.
En ce qui concerne les usagers, Monsieur le Maire, cela s'est traduit tr�s concr�tement par la mise en place de panneaux � messages variables indiquant les temps de parcours et les bouchons sur le p�riph�rique et certaines autoroutes desservant la Capitale.
Aujourd'hui, il nous est propos� de passer le projet " Capitals plus " avec les m�mes partenaires europ�ens et d'avancer sur deux points :
la poursuite de la mise au point d'un outil de pr�vision du travail sous 24 ou 48 heures et l'installation sur Internet d'un service exp�rimental d'information multimodale. Cela constitue une avanc�e pr�cieuse dans la poursuite de la politique que vous menez pour parvenir � mieux ma�triser le trafic automobile dans la Capitale et continuer � obtenir la diminution en volume de la circulation.
C'est par une meilleure gestion du trafic que l'on peut diminuer la pression automobile. C'est en mettant � la disposition des usagers une information multimodale pertinente et fiable qu'on peut leur permettre de choisir les modes de transport les plus adapt�s.
C'est enfin en participant activement � toutes les initiatives visant � l'�change d'exp�riences et � la coordination des politiques et techniques de transport � l'�chelon europ�en et mondial qu'on peut progresser.
" Capitals plus ", nouvelle proposition, a �t� accept� par la Commission, et ce n'est pas un accord facile � obtenir. Il me semble important que la Ville de Paris ratifie sa participation � ce programme dont elle n'a � tirer que des b�n�fices au service d'une bonne politique de d�placement au service des Parisiens.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. PLASAIT.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - J'ai le sentiment que Mme DOUVIN conna�t parfaitement ce dossier et a remarquablement bien compris l'int�r�t politique qu'il y avait � d�velopper cette initiative.
Je n'ajouterai que quelques �l�ments de pr�cision : il s'agit d'un �l�ment important pour l'am�lioration de la qualit� de la vie � Paris, en essayant d'influer sur les habitudes de comportement des usagers. Je me f�licite que les grandes villes europ�ennes, Paris, Bruxelles, Berlin, Madrid, Rome, dont la probl�matique est assez similaire en mati�re de d�placements, se soient associ�es pour d�velopper des techniques modernes appliqu�es � tout ce qui est d�placements.
Je me r�jouis du soutien de Mme DOUVIN et je souhaite que l'ensemble de notre Conseil approuve ce projet.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 9.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DVD 9).

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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