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107 - VI - Questions des élus non-inscrits QOC 99-1 Question de Mme Arlette BRAQUY à M. le Préfet de police sur l'insécurité qui règne dans certains quartiers du 20e arrondissement

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux questions des �lus non-inscrits.
La premi�re d'entre elles est ainsi r�dig�e :
" L'attention de Mme Arlette BRAQUY a �t� appel�e, � de tr�s nombreuses reprises, sur l'ins�curit� permanente de certains secteurs du 20e arrondissement, notamment, rue des Envierges et 140, rue de M�nilmontant.
R�cemment, les membres d'une association culturelle sise 10, rue du P�re-Julien-d'Huit ont �t� agress�s et vol�s. Ayant port� plainte au commissariat le plus proche, il leur a �t� r�pondu que la police ne se d�pla�ait pas dans ce secteur.
Existe-t-il des zones de non-droit en plein Paris ?
Quelles mesures M. le Pr�fet de police entend-il prendre enfin pour pallier l'ins�curit� (agressions, usage de stup�fiants, vols, etc.) dans le 20e arrondissement ? "
La parole est � M. le Pr�fet de police.
M. LE PR�FET DE POLICE. - Particuli�rement sensibilis�s aux probl�mes que vous avez signal�s, les fonctionnaires de la s�curit� publique et de la police judiciaire maintiennent dans ces quartiers une pr�sence tr�s soutenue.
Cette mobilisation polici�re se traduit notamment par un �lotage p�destre renforc� pendant les horaires les plus sensibles.
L'action men�e par les �lotiers vise essentiellement � surveiller ces secteurs et � pr�venir la commission d'actes d'incivilit� ou d�lictueux.
A cela s'ajoute l'action r�pressive conduite par les effectifs de la s�curit� publique, sp�cialement contre le trafic de produits stup�fiants.
Dans le quartiers consid�r�s, sur l'ensemble de l'ann�e 1998, les fonctionnaires de police ont mis � la disposition de la police judiciaire 378 personnes pour ce motif.
S'agissant, enfin, des faits d�lictueux qui auraient �t� perp�tr�s � l'encontre de membres d'une association culturelle sise 10, rue du P�re-Julien-d'Huit, je suis en mesure de vous indiquer que cette affaire n'a, ce jour, pas fait l'objet d'un d�p�t de plainte.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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