retour Retour

25 - Proposition de voeu du groupe socialiste et apparentés sur le devenir du Patronage laïque du 15e arrondissement


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous propose de reprendre les affaires ayant donn� lieu � inscription. Nous reprenons les projets de la 4e Commission. Nous avons un voeu qui a �t� d�pos� par les �lus socialistes sur le devenir du patronage la�que du 15e arrondissement.
C'est M. DANTON qui va intervenir et c'est naturellement M. Jean de GAULLE qui lui r�pondra.
M. Jean-Jacques DANTON. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, vous avez devant vous un voeu relatif au devenir du patronage la�que dans le 15e arrondissement.
Depuis plus de 50 ans, un si�cle, le patronage la�que est au service des jeunes et des habitants des quartiers de l'arrondissement, dans des b�timents qui ont �t� construits � l'�poque gr�ce � une souscription des habitants du 15e.
Je voudrais ici saluer l'�quipe d'animation et sa pr�sidente, Mme Aline CROUZET, pour leur travail, leurs efforts et leur d�vouement pour faire vivre cette association qui, aujourd'hui, est en totale mutation. Mutation n�cessaire impos�e par le temps et les �poques. Le patronage de 1900 est diff�rent de celui de 1950. Celui du 1er janvier 2000 sera et doit �tre diff�rent de celui des ann�es 1950.
Cette �volution se fait dans la diversification de ces activit�s, toujours tourn�e vers les jeunes avec des actions d'encadrement p�riscolaires, sportives, artistiques et culturelles. Le patronage la�que est aussi de fait une v�ritable maison des associations. Seul lieu dans cette arrondissement, �quivalent � la Ville de Bordeaux, � remplir cette fonction ; plus de 40 associations sont accueillies dans ses locaux, allant des associations de copropri�taires � des syndicats ou des partis politiques, des associations de consommateurs � celles d'anciens combattants.
La Ville de Paris entretient avec le patronage la�que un partenariat depuis 1908.
Monsieur le Maire, serez-vous celui qui interrompra ce partenariat vieux de 91 ans ? Serez-vous le responsable de la disparition de ce lieu de m�moire et de d�mocratie ?
J'esp�re que non. C'est pourquoi je vous demande, Monsieur le Maire, et � l'ensemble des �lus de notre Assembl�e, de soutenir ce voeu, afin que vive le patronage la�que du 15e pour de nombreuses ann�es, dans le troisi�me mill�naire.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Jean de GAULLE.
M. Jean de GAULLE, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Le patronage la�que, comme chacun le sait, exer�ait en 1997 des activit�s p�riscolaires � l'intention des enfants de l'arrondissement.
Je rappellerai que les effectifs des enfants accueillis le mercredi sont pass�s de 200 avant 1980 a � peine 10 en 1997.
Aujourd'hui le patronage la�que n'exerce plus aucune activit� socio-�ducative. En r�alit�, l'activit� de cette association se limite � la mise � disposition de salles � diverses associations et, pour ces raisons, s'agissant de mon domaine de comp�tence qui est celui notamment de tout ce qui concerne les activit�s p�riscolaires, il n'y a pas lieu, pour la Ville de Paris de lui allouer une subvention compensatrice de loyer qui, au demeurant, n'a pas fait l'objet d'une inscription au budget primitif 1999.
Tel est le sens du voeu d�pos� par le groupe socialiste. C'est la raison pour laquelle j'en demande le rejet.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vais mettre ce voeu aux voix. Je rappelle la proposition de rejet qui nous est faite par M. Jean de GAULLE, adjoint aux Affaires scolaires.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de voeu d�pos�e par le groupe socialiste et apparent�s.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de voeu est repouss�e.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
retour Retour