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65 - QOC 99-70 Question de M. Pierre CASTAGNOU et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris au sujet du terrain municipal situé 183-185, rue Vercingétorix (14e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante, de M. Pierre CASTAGNOU � M. le Maire de Paris, est au sujet du terrain municipal situ� 183-185, rue Vercing�torix.
En voici les termes :
" Le terrain municipal situ� 183-185, rue Vercing�torix (14e) est libre depuis plusieurs mois, notamment � la suite de la d�molition de baraques pr�fabriqu�es et depuis longtemps d�saffect�es.
La question de son utilisation se pose.
Lors de contacts �tablis aussi bien avec la Mairie du 14e arrondissement qu'avec la Mairie de Paris, il serait envisag� de destiner ce terrain � un usage social collectif ou associatif.
La fermeture de " Notre maison ", rue Olivier-Noyer, a mis gravement en lumi�re le manque, fortement ressenti par la population, de locaux associatifs, notamment dans le secteur sensible de Plaisance, r�clam�s par de nombreuses associations de ce quartier et n�cessaires � son animation.
M. Pierre CASTAGNOU et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent � M. le Maire de Paris de bien vouloir leur pr�ciser :
1�) les projets de la Ville quant � l'utilisation de ce terrain, afin de r�pondre aux besoins en �quipements de proximit� et d'animation ;
2�) les modalit�s de concertation que la Ville entend engager avec la ou les associations ayant d�j� pr�sent� - ce qui est le cas - un projet, et celles ayant exprim� le besoin de locaux pour y exercer leurs activit�s. "
M. Pierre CASTAGNOU. - Je souhaite entendre la r�ponse.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vais vous donner connaissance de la r�ponse.
Les auteurs de la question font le constat que le terrain municipal situ� 183, rue Vercing�torix est libre et posent la question de son utilisation, eu �gard notamment au manque de locaux associatifs dans le secteur sensible de Plaisance en particulier.
Le terrain municipal en question est contigu au groupe scolaire de la rue Maurice-Rouvier.
Il avait �t� acquis en 1957 par voie d'expropriation en vue de l'agrandissement du groupe scolaire pr�cit� mais la Direction des Affaires scolaires n'en a plus l'usage aujourd'hui pour satisfaire les besoins du secteur en mati�re de locaux scolaires.
Toutefois, les responsables de cette situation se situent au niveau de l'Etat, les locaux jusqu'alors occup�s par l'association ayant �t� rachet�s par l'Institut national de recherche et de s�curit� (I.N.R.S.) pour les transformer en bureaux, avec l'accord du Pr�fet.
Pour sa part, la Mairie de Paris n'a de cesse de trouver une solution n�goci�e permettant � chacune des parties de prendre ses responsabilit�s et de trouver une issue favorable aux int�r�ts des habitants du 14e arrondissement.
Monsieur CASTAGNOU, vous avez la parole.
M. Pierre CASTAGNOU. - Monsieur le Maire, je n'ai pas tr�s bien compris le sens de votre r�ponse, parce que, moi, je vous interroge sur l'usage de ce terrain municipal qui est actuellement inutilis� rue Vercing�torix et, vous, vous m'emmenez rue Olivier-Noyer, dans une autre partie de l'arrondissement !
Moi, je ne vous interroge pas sur la rue Olivier-Noyer ! Vous n'avez pas pris vos responsabilit�s � ce moment-l�, tr�s bien. Mais l�, vous avez � prendre vos responsabilit�s, parce que le terrain, il existe, il vous appartient, il est en friche, il y a des projets qui sont pr�sent�s par des associations, il n'y a plus de locaux associatifs dans le 14e arrondissement, alors profitez-en, c'est une merveilleuse opportunit� pour vous, mais ne me r�pondez pas � c�t�... sauf si vous ne voulez pas me r�pondre !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je ne sais pas si vous avez bien �cout� la r�ponse. Je vous ai simplement rappel� qu'en 1957 ce terrain avait �t� acquis par voie d'expropriation. Vous savez qu'une expropriation a, en g�n�ral, un objet. L'expropriation avait pour objet l'agrandissement du groupe scolaire. Le motif de cette expropriation, apparemment, aujourd'hui n'est plus valable. Donc, il vous a �t� r�pondu que la Ville �tait en train de rechercher une solution pour utiliser intelligemment cette parcelle.
M. Pierre CASTAGNOU. - Vous me r�pondez � c�t�, mais je ne suis pas trop surpris parce que je sais que ce sont des sujets qui vous embarrassent.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Non, cela ne m'embarrasse nullement.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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