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29 - 1998, PJEV 63 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour l'exécution de travaux de restauration de murs d'enceinte dans les cimetières parisiens


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons au projet de d�lib�ration PJEV 63 qui concerne l'ex�cution de travaux de restauration de murs d'enceinte dans les cimeti�res parisiens.
Je donne la parole � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, vous vous appr�tez � faire restaurer les murs des cimeti�res parisiens. A certains endroits, la reconstruction de portions enti�res de mur est pr�vue.
Les cimeti�res parisiens, surtout dans leur partie ancienne, sont de v�ritables jardins avec de grands beaux arbres. Pourquoi ne pas profiter de ces r�fections pour percer, de loin en loin, des ouvertures dans ces murs ?
Des grilles ont ainsi �t� install�es le long des murs des jardins de certains minist�res.
Au lieu des interminables murs gris et parfois sinistres des cimeti�res parisiens, de tels am�nagements changeraient totalement l'aspect des rues qui les bordent, permettant d'offrir aux passants de la rue des " �chapp�es " sur un espace verdoyant, tout en pr�servant la tranquillit� � l'int�rieur des cimeti�res.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme MAC� de L�PINAY pour r�pondre en lieu et place de Mme de PANAFIEU � Mme SCHNEITER.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint, au lieu et place de Mme Fran�oise de PANAFIEU, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Madame SCHNEITER, les murs qui entourent les cimeti�res remplissent deux fonctions que ne rempliraient pas ou mal des grilles ou des grillages.
En effet, une des fonctions, c'est d'�pargner aux gens qui passent aux alentours du cimeti�re la vue des s�pultures. De tout temps, certaines personnes sont en effet effray�es et plong�es dans la tristesse par la mort et ses signes, et peut-�tre seraient-elles g�n�es de voir des alignements de tombes. Certes nos cimeti�res sont des jardins comme vous le dites, mais ils comportent aussi un certain nombre de s�pultures, et cela pourrait peut-�tre g�ner un certain nombre de personnes.
La deuxi�me fonction est de prot�ger les individus et les familles qui viennent s'incliner sur la tombe d'un proche, des bruits et de l'agitation qu'il peut y avoir autour des cimeti�res en milieu urbain, et de favoriser le recueillement.
Je pense que, dans ces conditions, la proposition que vous faites, Madame SCHNEITER, n'est pas opportune.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Mme SCHNEITER pour un mot d'explication.
Mme Laure SCHNEITER. - Je crois simplement que Mme MAC� de L�PINAY n'a pas �cout� ce que j'ai dit. Il n'est pas question de remplacer les murs par des grillages, il est question de percer les murs de loin en loin � des endroits, effectivement, o� on ne voit pas les tombes, pour avoir juste des �chapp�es sur la verdure. Il n'est pas question d'offrir � la rue une vue sur les tombes, il est question de donner la vue sur des coins de verdure, comme c'est pratiqu� dans beaucoup de pays, et notamment nordiques.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Chacun ayant pu s'exprimer, je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PJEV 63.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1998, PJEV 63).
Je vous remercie.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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