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20 - I - Question d'actualité du groupe communiste à M. le Maire de Paris sur la situation des personnels, particulièrement du service social de la 20e section du C.A.S., face à l'augmentation importante de l'activité

Nous prenons tout d'abord la question d'actualit� du groupe communiste sur la situation des personnels particuli�rement du service social de la 20e section du C.A.S., face � l'augmentation importante de l'activit�.
M. MANSAT, vous avez la parole.
M. Pierre MANSAT. - Monsieur le Maire, l'activit� de la 20e section du C.A.S. a augment� de 5 % en 1998, apr�s la hausse de 7 % en 1997. Cette progression de l'activit� sur le long cours est ressentie dans toutes les sections du C.A.S.-V.P.
Cette augmentation touche l'aide m�dicale, les prestations familiales et le service social. Elle se traduit par une augmentation importante de la charge de travail du personnel, tant du point de vue du nombre que de la complexit� des dossiers, ce personnel ayant �galement � g�rer les situations de d�tresse et d'agressivit�.
En 1996, la file active d'une assistante sociale de la 20e section �tait en moyenne de 120 dossiers. Elle est pass�e � 149 en 1998 avec, dans certains secteurs, des pointes � 200-210.
Le personnel du service social, assistantes sociales et secr�taires, demande une adaptation des postes pour faire face � cette augmentation et afin d'assurer un service de qualit�. Il revendique donc 5 postes d'assistante sociale et 2 postes de secr�taire m�dicale.
Apr�s un premier refus, il a �t� r�pondu � cette demande qu'ils devaient organiser diff�remment leur travail et d�finir des priorit�s. On sait ce que cela signifie : l'abandon d'actes et d'actions sociales dans le traitement des dossiers.
Ensuite, il a �t� promis la cr�ation d'un poste d'assistante sociale et d'un poste de secr�taire qui seraient financ�s par la D.A.S.E.S. On se demande bien comment puisque aucune cr�ation de poste n'est pr�vu en 1999 � la D.A.S.E.S.
Et puis, la semaine derni�re, le personnel du service social du C.A.S. 20e a observ� � l'unanimit� une gr�ve, mais il s'est heurt� aux grilles du C.A.S. qui sont rest�es closes.
Vos d�clarations sont nombreuses concernant tant le service social de la Ville que le personnel et l'attention que vous pr�tendez lui porter. Il faut donc mettre vos actes en accord avec ces d�clarations : accepter des n�gociations s�rieuses et r�pondre positivement � la demande unanime de ces personnels de la 20e section mais aussi de l'ensemble des sections du C.A.S.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste, et Mouvement des citoyens).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Marie-Th�r�se HERMANGE pour r�pondre � M. MANSAT.
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint. - C'est une vraie question, c'est la raison pour laquelle nous avons re�u, contrairement � ce que vous dites, � trois reprises diff�rentes, les repr�sentants du Centre d'action sociale. Nous les aurions bien re�us une quatri�me fois, y compris � l'H�tel-de-Ville, si cela n'avait �t� sous la pression des m�dias, car c'est un peu inacceptable de proc�der de cette fa�on-l�.
Toujours est-il qu'il y a eu une r�forme dans le 20e arrondissement, il y a quelques ann�es, qui concernait � la fois le Centre d'action sociale et la D.A.S.E.S. puisqu'il avait �t� d�cid� que les repr�sentants du Centre d'action sociale et ceux de la Direction de l'Action sociale travailleraient ensemble d'un commun accord.
Depuis 1996, nous avons effectivement constat� une progression de l'activit� du secteur social qui se conjugue avec un accroissement du niveau de complexit� des situations rencontr�es, notamment du fait de la dislocation du lien social � Paris comme ailleurs.
C'est la raison pour laquelle, conscients de cette probl�matique, contrairement � ce que vous dites, nous avons d'ores et d�j� affect� une assistante sociale et une secr�taire suppl�mentaires au Centre d'action sociale du 20e arrondissement.
Si cette mesure r�pond � la situation actuelle, elle doit �tre n�anmoins poursuivie par une r�flexion sur l'organisation des services sociaux de l'arrondissement. En effet, il convient de v�rifier que la sectorisation mise en place en 1996 reste pertinente, et � cet �gard je ne manquerai pas, comme je l'ai promis au Conseil d'administration du Centre d'action sociale, de faire le bilan de cette action puisque cette politique vraisemblablement sera �tendue, mais de fa�on modul�e, en s'adaptant � chaque arrondissement, au cas de chaque section du Centre d'action sociale.
J'indique, par ailleurs, que je me rendrai prochainement dans le 20e arrondissement pour appr�cier la situation de la polyvalence sociale sur cet arrondissement.
Je vous remercie, Monsieur le Maire.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame HERMANGE.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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