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11 - 1999, DVD 3 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec la société " Sopane " une convention de concession en vue de la modernisation et de l'exploitation du parc de stationnement " Picpus-Nation " (12e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 3 relatif � une convention de concession en vue de la modernisation et de l'exploitation du parc de stationnement " Picpus-Nation ", dans le 12e.
Je donne la parole � M. REY, et c'est M. PLASAIT qui r�pondra.
M. G�rard REY. - Monsieur le Maire, merci.
J'interviendrai d'une fa�on tr�s br�ve sur ce projet, en notant une nouvelle fois qu'il appara�t n�cessaire que la Commission qui s'occupe de la loi dite " SAPIN " puisse �tre modifi�e d'une fa�on rapide.
Il appara�t en effet � nouveau que 8 soci�t�s ont soumissionn� � l'origine et au final on a 3 propositions qui ont �t� d�pos�es et 3 propositions �manant des 3 soci�t�s qui g�rent l'ensemble des parcs, c'est-�-dire qu'on ne sort pas de 3 soci�t�s qui ont le monopole ou, pourrait-on dire, " le triopole " de la gestion des parkings souterrains de Paris.
Une nouvelle fois, aucune tentative d'ouverture, de multiplication d'intervenants �conomiques ext�rieurs ne peut se r�aliser.
Parmi ces 3 soci�t�s qui ont �t� retenues, c'est une des trois qui a �t� retenue, c'est-�-dire la filiale de " G.T.M. " qui g�re d�j� un tiers de la Ville et cela continue !
Sur le fond, il y a une remarque qui peut �tre faite, c'est que votre politique concernant les parcs souterrains continue et s'aggrave. Dans la convention pr�c�dente, 300 places �taient r�serv�es par amodiation, donc r�serv�es au stationnement r�sidentiel.
Dans cette d�lib�ration le nombre de places, tout compris, amodiations, locations, stationnement r�sidentiel ou autres, est ramen� � 150 places, ce qui veut dire qu'� nouveau dans la d�lib�ration on s'aper�oit que le stationnement r�sidentiel, qui favorise l'immobilisation des voitures et donc lutte contre la pollution est � nouveau rejet�. On favorise la partie rotative de ce parc qui est bien �videmment plus rentable pour les soci�t�s mais qui ne favorise pas la lutte contre l'environnement. C'est au moins pour ces deux raisons que nous allons voter contre.
Merci.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Monsieur Bernard PLASAIT, vous avez la parole pour r�pondre � M. REY.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Oui, Monsieur le Maire, j'ai beaucoup de mal � comprendre cette fa�on de voir parce que la loi " SAPIN " a �t� strictement respect�e. Il se trouve qu'un certain nombre de soci�t�s seulement ont r�pondu. M. REY fait un proc�s d'intention, parce qu'ont �t� retenues la " S.A.E.M.E.S. Sopane ", et, " Parc France " qui ne g�re qu'un seul parc � Paris. " Sogeparc ", par contre, n'a pas �t� retenu.
La gestion de ce parc, du point de vue de la tarification, va tout � fait dans le sens souhait� de rendre aussi facile que possible l'utilisation de ces parkings par l'ensemble de la population et s'il n'y a pas davantage de places pour amodiation, c'est parce que les demandes ne sont pas plus nombreuses.
En ce qui concerne les places horaires, les places d'abonn�s ou les places d'abonnement r�sidents, les solutions peuvent �tre modul�es en fonction des demandes. Je voudrais attirer l'attention de M. REY sur le fait qu'il y a, en particulier pour les abonn�s r�sidants, ce qui est particuli�rement important et ce qui correspond � une demande tr�s forte, un effort en mati�re de tarification : le montant annuel est de 4.000 F avec en plus un certain nombre de facilit�s. Aussi, je crois que contrairement � ce que dit M. REY, tout est fait non seulement pour respecter la loi, mais �galement pour �tre aussi �quitable et ouvert que possible, afin de rendre service � l'ensemble des usagers des parkings.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. PLASAIT.
Avez-vous un mot � rajouter, Monsieur REY ?
M. G�rard REY. - Un mot, j'ai dit qu'il y avait 300 places � usage horaire et abonn�s qui �taient amodi�s, donc les places amodi�es c'�tait des places qui favorisaient le stationnement r�sidentiel.
Dans la nouvelle proposition, ne figurent plus que 150 de ces places. Il y a bien une diff�rence. Bien entendu il y a des redevances diff�rentes, mais l'amodiation fait partie d'un �l�ment favorisant le stationnement r�sidentiel et vous nous ramenez de 300 � 150 places. Donc vous r�duisez le volume du parc r�sidentiel, c'est ce que j'ai dit. Bien entendu, le tarif n'est pas excessif, il est m�me favorable mais quand vous diminuez le nombre de places, vous arrivez au m�me r�sultat.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, rapporteur. - Non, Monsieur REY, car le nombre de places amodi�es a �t� diminu�, uniquement parce qu'il y avait moins de demandes.
En revanche, par la qualit� d'abonn� r�sidant, vous avez la possibilit� d'utiliser le parking � des conditions plus int�ressantes.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 3.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DVD 3).

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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