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74 - QOC 99-48 Question de Mmes Martine DURLACH, Gisèle MOREAU, M. Michel TUROMAN et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris concernant le service d'oncologie de l'hôpital Robert-Debré (19e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint pr�sident. - La question suivante de Mmes Martine DURLACH, Gis�le MOREAU et M. Michel TUROMAN � M. le Maire de Paris est au sujet du service d'oncologie de l'h�pital Robert-Debr� (19e).
En voici les termes :
" Les enfants et adolescents soign�s dans le service d'oncologie de l'h�pital Robert-Debr� (19e) b�n�ficient de la pr�sence, les mercredis et lors des p�riodes de vacances scolaires, de la pr�sence d'un animateur de la Ville de Paris.
Or, dans le cadre du d�m�nagement de ce service � l'h�pital Avicenne (Bobigny), la Direction des Affaires scolaires vient d'indiquer qu'elle ne pourra plus assurer le suivi des enfants. Elle invoque pour cela que la Ville de Paris n'a pas vocation � intervenir dans les h�pitaux implant�s hors de Paris...
La Ville de Paris ne peut en rester � cette d�cision administrative.
Aussi, Mmes Martine DURLACH, Gis�le MOREAU, M. Michel TUROMAN et les membres du groupe communiste demandent-ils � M. le Maire de Paris les mesures qu'il compte prendre afin que cette d�cision soit report�e dans l'int�r�t des enfants. "
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint, au lieu et place de M. Jean de GAULLE, adjoint. - Madame MOREAU, vous connaissez le probl�me du service d'oncologie de l'h�pital Robert-Debr�. Ce service a d�m�nag� tout r�cemment. Je connais vos pr�occupations.
Il s'agit essentiellement du probl�me d'�valuation du service d'un m�decin dont je ne citerai pas le nom, ici. Cette �valuation va faire l'objet d'un audit, comme je vous l'ai indiqu�. D�s que l'audit sera rendu, vous en aurez connaissance.
Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Madame MOREAU, vous avez la parole.
Mme Gis�le MOREAU. - J'avais deux questions sur ce service qui a d�m�nag� � l'h�pital Avicenne.
Il y avait la question d'une garde m�dicale 24 heures sur 24.
Il y avait la cr�ation d'un poste de praticien adjoint contractuel. Je crois que la cr�ation de ce poste est acquise mais celle d'une garde m�dicale 24 heures sur 24 ne l'est pas. Or, il y a des astreintes de nuit, il y a des appels. Avicenne n'a pas les moyens n�cessaires pour le traitement des adolescents et il n'y a pas de service de r�animation p�diatrique.
Le d�m�nagement de ce service appelle donc certaines cr�ations, au moins une cr�ation de garde m�dicale 24 heures sur 24.
J'avais �voqu� �galement la question d'un animateur de la Ville de Paris dont b�n�ficiait le service, �tant situ� � Paris, et dont il ne b�n�ficiera plus. La d�cision de transfert de Paris � Bobigny pour des raisons internes � l'Assistance publique, raisons tr�s discutables d'ailleurs, am�ne � ce que, finalement, ces enfants ne b�n�ficient plus d'un service qui leur �tait pr�cieux parce que ce sont des enfants gravement atteints.
Alors, est-ce qu'au moins on ne pourrait pas prolonger jusqu'� la fin de l'ann�e scolaire, de mani�re � trouver un relais aupr�s du D�partement de la Seine-Saint-Denis, cet animateur de la Ville de Paris, qui apportait un certain bien-�tre et un certain soulagement � ces enfants en traitement ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Madame HERMANGE, vous avez la parole.
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint, au lieu et place de M. Jean de GAULLE, adjoint. - Un : c'est acquis pour le poste de P.A.H. contractuel.
Deux : en ce qui concerne la garde 24 heures sur 24, ce n'est pas acquis aujourd'hui.
Trois : vous savez que nous voulons faire d'Avicenne un p�le de canc�rologie fort, nous devons donc y mettre les moyens. En cons�quence, ce probl�me doit �tre examin�.
Quatre : en ce qui concerne l'animateur, je n'en ai pas encore discut� avec mon coll�gue Jean de GAULLE mais je pense que, sur ce terrain, on pourrait, notamment du fait de la pathologie qui concerne ces enfants, trouver un terrain d'entente.
Cinq : je vous indique que je dois prendre prochainement rendez-vous avec le Pr�sident du Conseil g�n�ral de Seine-Saint-Denis sur le dossier de la pr�vention de l'enfance en danger. J'�voquerai donc avec lui ce dossier, lorsque nous aurons eu une r�ponse de la Direction des Affaires scolaires.
Merci.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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