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12 - 1999, DVD 6 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, en cas d'appel d'offres infructueux, pour l'aménagement de l'avenue Ernest-Renan (15e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 6 relatif � une autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres ou un march� n�goci�, en cas d'appel d'offres infructueux, pour l'am�nagement de l'avenue Ernest-Renan.
Madame SCHNEITER, vous avez la parole.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, Porte-de-Versailles, l'avenue Ernest-Renan est un axe principal de liaison entre Paris et Issy-les-Moulineaux. D'un point de vue urbanistique et architectural, nous sommes loin des splendeurs de Versailles, au milieu des hangars du parc des Expositions ! La construction d'un passage souterrain s�r, agr�able et surtout accessible aux personnes handicap�es, est une bonne d�cision.
On peut n�anmoins se demander pourquoi sur�lever l'avenue de 1,30 m�tre. Est-il impossible de creuser un peu plus, quitte � ce que ce passage ne soit pas de plain-pied avec le parc ?
Par ailleurs, vous profitez de ces travaux pour " requalifier " l'avenue Ernest-Renan. J'aimerais voir plus souvent les contre-all�es des avenues parisiennes rendues aux pi�tons et aux cyclistes, mais aussi des r�ductions de la largeur des chauss�es pour faciliter la travers�e des pi�tons.
En ce qui concerne les am�nagements pour les cyclistes, ils n'auront d'int�r�t que s'ils sont ins�r�s dans un r�seau permettant de relier le 15e avec Issy-les-Moulineaux.
La Ville d'Issy-les-Moulineaux dispose d'am�nagements pour cyclistes, m�me s'ils ne sont pas parfaitement con�us car ils ne forment pas de maillage. Il ne s'agit pas non plus de ce qui pourrait devenir un " R�seau vert " dont les principes essentiels r�sident dans la continuit� du trac� et dans le choix de rues r�serv�es aux pi�tons et aux cyclistes, sans circulation automobile. Cela dit, il faut bien commencer par quelque chose, mais je constate que cette piste cyclable ira de nulle part � nulle part.
C�t� 15e, son prolongement logique serait la rue de Vaugirard. Vous savez, Monsieur le Maire, que le 15e est particuli�rement sous-�quip�, � cause du blocage du Maire, M. GALY-DEJEAN, qui refuse d'installer des pistes cyclables dans les rues du 15e.
J'esp�re, quand m�me, que ces am�nagements avenue Ernest-Renan, ne sont que le d�but d'un trac� ult�rieur de pistes cyclables dans le 15e qui est pourtant le plus grand arrondissement de Paris.
Si le projet d'am�nagement sur les boulevards des Mar�chaux semble avancer, celui sur les quais semble, lui, compromis. Pouvez-vous me dire o� en sont les projets aujourd'hui ?
Monsieur le Maire, le 15e ne peut rester le seul arrondissement de Paris qui ne soit pas irrigu� par un r�seau de pistes cyclables. Pouvez-vous vous engager aujourd'hui � faire quelque chose pour aider le 15e � d�velopper des pistes cyclables ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. PLASAIT.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Mme SCHNEITER conna�t bien tous les efforts que nous faisons en mati�re d'�quipement de la Ville pour faciliter la circulation des v�los. Elle sait, �galement, qu'il y a un grand nombre d'obstacles que pourtant nous nous effor�ons, au fur et � mesure, de contourner. Les choses ne peuvent se faire que par �tape.
N�anmoins, la piste de v�los dont elle parle a un d�bouch� naturel, une continuit� naturelle avec le boulevard des Mar�chaux, m�me s'il convient de lier cette question � l'�quipement du boulevard des Mar�chaux en site prot�g� pour l'autobus.
L'�quipement des diff�rents arrondissements de Paris en pistes cyclables, en itin�raires cyclables, se fait progressivement. Aucun arrondissement n'est oubli� ou ne le sera. En ce qui concerne les voies sur berges, la piste qui est pr�vue sur le quai bas est en cours, tous les contacts ont �t� pris, notamment avec le Port autonome.
Enfin, en ce qui concerne le souhait de Mme SCHNEITER de voir le passage souterrain r�alis� de fa�on plus profonde, c'est malheureusement totalement impossible pour une simple raison, c'est que tout de suite en-dessous, il y a le m�tro.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 6.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DVD 6).

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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