retour Retour

80 - QOC 99-54 Question de MM. Pierre MANSAT, Henri MALBERG et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris concernant la réhabilitation du foyer des travailleurs migrants " Bisson " (20e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question de MM. Pierre MANSAT et Henri MALBERG � M. le Maire de Paris concerne la r�habilitation du foyer des travailleurs migrants " Bisson " (20e).
En voici les termes :
" MM. Pierre MANSAT, Henri MALBERG et les membres du groupe communiste attirent l'attention de M. le Maire de Paris sur la r�habilitation du foyer Bisson (20e).
En effet, les r�sidants du foyer sont tr�s inquiets des intentions de la Ville de Paris quant � cette op�ration. Ils voient la r�novation du quartier Belleville qui avance, mais le dossier du foyer est toujours en panne.
Bien que des travaux d'urgence aient �t� r�alis�s, cette r�habilitation est maintenant extr�mement urgente pour que les r�sidants puissent enfin vivre dans des conditions d�centes, assurant s�curit�, salubrit� et hygi�ne.
Les financements ont �t� trouv�s ; un gestionnaire est pressenti. Il ne reste plus � la Ville qu'� d�signer un ma�tre d'ouvrage pour que la r�habilitation du foyer puisse commencer et que, par cons�quent, le gestionnaire pressenti, l'A.S.S.O.T.R.A.F., soit d�sign�.
MM. Pierre MANSAT, Henri MALBERG et les membres du groupe communiste demandent � M. le Maire de Paris de faire conna�tre les intentions de la Ville sur les modalit�s de cette r�habilitation et le calendrier de sa mise en oeuvre, et d'engager tr�s rapidement les concertations et rencontres n�cessaires. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Michel BULT�, adjoint.
La Ville de Paris est sensibilis�e � la situation du foyer sis 15, rue Bisson (20e). Je vous rappelle qu'un comit� de r�sidents en avait assur� la gestion de fait en ayant rompu tous liens avec la Ville, ce qui n'a plus permis � son gestionnaire, la S.A. d'H.L.M. le " Logement Fran�ais " d'assurer dans des conditions idoines la s�curit� des personnes et des biens, alors m�me que l'interruption du versement des loyers ne permettait plus d'�quilibrer sa mission. La soci�t� s'est donc retir�e et les services municipaux assurent depuis le mois d'ao�t 1997 la gestion directe du b�timent.
Dans un premier temps, la Ville a diligent� des travaux d'urgence destin�s � assurer la s�curit� des r�sidents. Ces travaux, d'un montant total de 500.000 F. environ, ont �t� r�alis�s de novembre 1997 � f�vrier 1998. Ils ont notamment port� sur la mise aux normes de s�curit� des installations �lectriques et des installations de lutte contre l'incendie, sur la remise en �tat de la ventilation, sur le remplacement de la plomberie et des radiateurs, ainsi que sur la pose de plaques �lectriques de cuisson ad�quates afin de supprimer l'installation d'alimentation par le gaz.
La mise en ?uvre d'une deuxi�me phase est actuellement � l'�tude car il convient de r�gulariser la situation des actuels r�sidents en assurant la r�habilitation compl�te du b�timent, et la reprise du paiement des loyers.
La r�flexion s'est engag�e autour de la reprise de la gestion de l'ensemble du foyer � un bailleur social qui constituerait un support juridique et financier stable qui reprendrait � son compte les annuit�s de l'emprunt initial contract� par le " Logement Fran�ais ". Des n�gociations devraient s'engager avec les partenaires concern�s.
Le r�le de l'ASSOTRAF, association, pr�sente depuis pr�s de 10 ans dans le foyer, restera � pr�ciser. Il pourrait concerner en partie le suivi social de r�sidents, et pourrait faire l'objet d'une convention avec la Ville et le bailleur social.
Ces orientations retenues par la Ville sont destin�es � assurer la s�curit� des occupants dans un cadre juridique et financier garantissant la p�rennit� de la propri�t� municipale. D�s que ces modalit�s seront pr�cis�es, un projet de d�lib�ration pourra �tre soumis au Conseil de Paris. Il comprendrait outre un accord sur le transfert de la gestion du foyer au repreneur, un projet de r�habilitation compl�te du foyer avec la participation municipale.

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
retour Retour