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5 - 1998, DPA 270 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour l'installation d'un élévateur pour handicapé à la mairie du 12e arrondissement


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons au projet de d�lib�ration DPA 270 qui concerne l'installation d'un �l�vateur pour handicap� � la mairie du 12e arrondissement
La parole est � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, Voil� une bonne initiative que d'essayer de rendre accessible la mairie du 12e aux personnes handicap�es, mais ce projet de d�lib�ration reste trop flou.
J'esp�re qu'� l'avenir vous nous donnerez toutes les pr�cisions n�cessaires pour ce type d'am�nagement.
Premier point : un �l�vateur n'est pas un ascenseur.
Deuxi�me point : il y a deux types d'�l�vateurs : le premier est un �l�vateur de type vertical homologu� norme AFNOR, qui monte droit. Pour permettre l'autonomie � une personne handicap�e, il doit �tre en fonctionnement libre.
Il pr�sente un inconv�nient car sa charge utile est limit�e et ne peut tol�rer qu'un certain poids ; un fauteuil �lectrique peut, selon le poids de la personne, �tre trop lourd pour l'�l�vateur. Mais il rend des services, lorsque l'on ne peut poser un ascenseur.
Il y a �galement un �l�vateur de type oblique, install� sur un escalier qui suit la rampe. Il a des normes insuffisantes, n'est pas homologu� norme AFNOR et, en principe, est interdit maintenant dans les �tablissements publics. Il tombe souvent en panne, n'a pas de fonctionnement libre et rend moins de services que l'�l�vateur de type vertical.
J'en profiterai pour vous rappeler qu'� l'H�tel-de-Ville, il y a un �l�vateur de type oblique, c�t� salle d'exposition, rue de Rivoli, et deux au Grand Palais, qui fonctionnent assez mal et n'auraient d'ailleurs jamais d� �tre install�s. Quitte � d�penser de l'argent, encore faut-il que cela serve � quelque chose !
Voil� pourquoi il serait important de cr�er dans chaque mairie un " service handicap�s " qui aurait un vrai pouvoir d'intervention, serait charg� de surveiller et r�aliser tous les travaux et probl�mes concernant les personnes handicap�es, en concertation avec les diff�rents services responsables : voirie, transport, logement, �cole, accessibilit�, etc.
Il n'y a aucune coordination entre les services � l'heure actuelle. C'est ainsi que la Ville n'a m�me pas pens� � abaisser les nouveaux trottoirs � 4 centim�tres dans la Z.A.C. " Paris-Rive gauche " qui, de ce fait, emp�chent un fauteuil roulant de passer.
Le " service handicap�s " �viterait bien des erreurs. Il y a quinze ans que je le r�clame !
Je voudrais donc savoir si l'�l�vateur que vous pensez installer � la mairie du 12e est de type vertical ou oblique. Si par malheur, il �tait de type oblique, pouvez-vous me confirmer que vous abandonnerez ce mod�le pour le type vertical.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur LEGARET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Monsieur le Maire, je serai bref. Je r�pondrai positivement � la question pos�e par Mme SCHNEITER.
Il s'agit d'un �l�vateur vertical qui fonctionne donc comme un ascenseur. C'est, je crois, un type d'appareil qui r�pond aux soucis qui ont �t� exprim�s par Mme SCHNEITER. Je pr�cise qu'au surplus, c'est un �quipement qui ne desservira que les quelques marches d'acc�s dans le hall de la mairie du 12e, le reste de la mairie �tant d'ores et d�j� �quip� d'ascenseurs accessibles aux personnes � mobilit� r�duite. C'est donc un �quipement qui desservira exclusivement le passage depuis le niveau de la chauss�e jusqu'au niveau du hall de la mairie du 12e arrondissement. C'est un �l�vateur de type vertical dont le co�t pr�visionnel est �valu�, comme indiqu� dans le projet de d�lib�ration, � 400.000 F T.T.C., valeur mars 1999.
Voil� les pr�cisions que je voulais apporter � Mme SCHNEITER.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 270.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1998, DPA 270).

Janvier 1999
Débat
Conseil municipal
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