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2007, SG 153 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention relative à l’attribution d’une subvention de fonctionnement à la SARL Cinéma Saint Lambert, 6, rue Péclet (15e), au titre de la politique de programmation effectuée tout au long de l’année. Montant : 10.000 euros. Voeu déposé par le groupe UMP.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration SG 153, relatif � une autorisation � Monsieur le Maire de Paris de signer une convention relative � l?attribution d?une subvention de fonctionnement � la SARL Cin�ma Saint Lambert dans le 15e arrondissement au titre de la politique de programmation effectu�e tout au long de l?ann�e, sur lequel un voeu r�f�renc� n� 77 dans le fascicule, a �t� d�pos� par le groupe UMP.

Monsieur ALAYRAC, je ne le vois pas.

Madame BAUD. Le Saint Lambert, notre Saint Lambert. Je dis ?notre? parce que c?est une institution, le Saint Lambert, dans le 15 arrondissement.

Mme Dominique BAUD. - Bien s�r, et nous voulons la garder.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Bien s�r.

Mme Dominique BAUD. - A l?heure o� nous perdons dans le 15e arrondissement un autre cin�ma, qui est le cin�ma ?Le Grand Pavois?, je ne peux que soutenir la proposition de la Ville d?aider financi�rement le cin�ma du quartier Saint Lambert. Cette aide financi�re est tout � fait l�gitime aupr�s d?un cin�ma de quartier qui, depuis de nombreuses ann�es, propose un cin�ma de qualit�, tant au jeune public qu?au grand public, au gr� des diff�rents calendriers.

Ses programmations font de ce cin�ma de quartier un v�ritable lieu de culture et de divertissement, tant par la diversit� quotidienne de ses s�ances que par leur nombre. Et ce, tant � l?�gard des familles du 15e arrondissement qu?� l?�gard des �tablissements scolaires.

C?est pourquoi j?esp�re vivement que c?est � l?unanimit� que nous voterons ce projet de d�lib�ration, tout en associant aussi le v?u de l?U.M.P., afin que la Ville apporte peut-�tre une aide suppl�mentaire de fa�on � ce que ce cin�ma puisse devenir aussi accessible aux personnes � mobilit� r�duite.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame BAUD.

La parole est � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Madame la Maire.

Je ne vais pas r�p�ter ce qu?a dit Mme BAUD et ce que vous avez dit vous-m�me. C?est vrai que le cin�ma Saint Lambert est une institution dans le 15e arrondissement. Depuis 1935, il a r�joui petits et grands par sa programmation vari�e et de tr�s grande qualit�. Le 15e arrondissement est traumatis� par la disparition d?un grand nombre de salles r�cemment. Je rappelle les salles ?UGC Convention?, le ?Kinopanorama?, r�cemment ?Le Grand Pavois?.

Nous sommes donc tr�s attach�s au cin�ma Saint Lambert et c?est pour cette raison que nous avons d�pos� un v?u qui sera examin� un peu plus tard, qui est destin� � assurer la p�rennit� de ce cin�ma en lui permettant qu?il soit accessible aux handicap�s.

Je vous remercie et je me r�jouis que nous puissions voter tous cette subvention.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je vais rattacher le v?u que vous venez de pr�senter, comme cela nous ferons d?une pierre deux coups.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Mais je ne l?ai pas pr�sent� !

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Pr�sentez-le, le v?u n� 77.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Lors de l?examen de ce v?u au Conseil d?arrondissement, notre coll�gue Mme ERBER, a fait remarquer que le cin�ma n?�tait pas accessible aux personnes � mobilit� r�duite. Il est exact que sur les trois salles, il y en a une qui est tr�s difficilement accessible et les autres ne le sont pas.

Je sais bien que le cin�ma est ancien, que c?est une construction tout � fait remarquable. Il n?emp�che que nous pensons, � la suite de Mme ERBER, qu?il est tr�s important que des �tudes puissent �tre entreprises pour voir comment le cin�ma pourrait �tre accessible. Pour cela, il faudrait que la Ville puisse aider l?exploitant du cin�ma, qui n?a pas les moyens, ni de faire les travaux ni m�me probablement d?entreprendre les �tudes.

C?est pour cela que nous avons �mis ce v?u et que je vous remercie, mes chers coll�gues, de bien vouloir nous accompagner dans cette d�marche, puisque la p�rennit� du cin�ma tient aussi � son accessibilit�.

Merci beaucoup.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La parole est � Christophe GIRARD sur le projet de d�lib�ration et le voeu.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Comment r�pondre ? Les deux conjointement ? D?accord.

Tout d?abord, merci que Mme BAUD soutienne Mme MAC� de L�PINAY qui soutient elle-m�me Mme HIDALGO. Je signale aussi l?engagement d?une �lue du 15e arrondissement que je connais bien, qui est Mme Monique ERBER, puisqu?elle est elle-m�me en mobilit� r�duite et qu?elle manifeste un certain nombre de recommandations aupr�s de P�n�lope KOMIT�S et de moi-m�me pour la culture.

Sur ?Le Grand Pavois?, puisque vous l?avez �voqu�, soucieux de pr�server l?activit� cin�matographique dans le 15e arrondissement, Anne HIDALGO et moi-m�me avons saisi en juillet dernier le procureur de la R�publique afin d?appeler son attention sur l?importance que rev�t pour la Ville de Paris la p�rennit� de l?exploitation cin�matographique du ?Grand Pavois? dans le 15e arrondissement, qui a toujours maintenu une programmation exigeante face � la concurrence des multiplex et a jou� un r�le de proximit� important dans cet arrondissement.

A la suite de la d�cision du Procureur de la R�publique de faire appel, le dossier est pass� devant la Cour d?appel qui n?a malheureusement pas r�serv� une suite favorable au dossier. Nous le regrettons tr�s douloureusement.

Pour le ?Saint-Lambert?, les salles ind�pendantes - il s?agit, vous le savez, de salles priv�es, tout � fait ind�pendantes jouent un r�le primordial d?animation et de proximit� dans les quartiers mais demeurent fragiles.

Pour les accompagner dans leur action, la Ville de Paris a mis en place plusieurs outils, notamment un dispositif financier avec la Mission de cin�ma, fonctionnement et investissement, qui a quadrupl� en cinq ans : plus de 900.000 euros en 2007 contre 210.000 euros en 2002. Ont ainsi �t� aid�s financi�rement en 2006, les salles du Saint-Lambert, 10.000 euros, du Grand Pavois, 13.000 euros, dans le 15e arrondissement, et en 2007, le Saint-Lambert � hauteur de 10.000 euros. Vous voyez que nous sommes �videmment attentifs, actifs et que ma d�l�gation, la Mission Cin�ma, Mme HIDALGO ont �t� particuli�rement attentifs � cette situation.

La Ville de Paris souhaite ainsi marquer?

J?�tais s�r que j?entendrai la voix de M. GOUJON?

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Mais, ce n?est pas grave?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Ce n?est pas grave !

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Qu?avez-vous fait pour le ?Kinopanorama?, cher ami, avant 2001 ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Eh oui ! Poursuivez, Christophe GIRARD.

Je crois que l?aide aux salles ind�pendantes est une marque de cette mandature.

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - La Ville de Paris? Mais oui la fragilit� des salles ne date pas d?avant-hier. Voil�.

La Ville de Paris souhaite ainsi marquer sa volont� de poursuivre ses actions d?accompagnement en faveur des salles parisiennes ind�pendantes qui font la richesse et l?originalit� d?une offre cin�matographie unique au monde.

Enfin, dans le cadre de la restructuration compl�te du centre commercial Beaugrenelle, la soci�t� ?Europalace? qui d�tient les enseignes Gaumont et Path� implantera 12 salles qui ouvriront en 2010.

Qu?est-ce qu?il dit tout le temps ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - MK2 qui a d?ailleurs beaucoup ?uvr� pour le cin�ma ind�pendant � Montreuil, n?est-ce pas ?

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Monsieur GOUJON, cela n?est pas acceptable. Nous ne les avons pas chass�s puisque MK2 a, sous cette mandature, obtenu une implantation de salles en face du MK2, quai de Seine, quai de Loire. Vous avez un face � face et vous avez �galement, pour MK2, un soutien objectif puisque MK2 est le candidat que nous souhaitons voir retenu pour la Z.A.C. ?Claude-Bernard?.

Ne dites donc pas de telles choses. On ne chasse pas ; on respecte les lois du march� et l?ind�pendance des soci�t�s priv�es, quand il y a un choix de d�l�gataire. C?est tout. Pas d?intervention des �lus?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - D?autant qu?il y a eu un accord financier assez int�ressant pour MK2 dans le 15e arrondissement.

Poursuivez, Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Sur le v?u pr�sent� par les �lus du groupe U.M.P., relatif � l?accessibilit� du cin�ma Saint-Lambert dans le 15e arrondissement, j?associe �videmment le travail et la d�l�gation de P�n�lope KOMIT�S � cette r�ponse.

Les salles ind�pendantes jouent un r�le primordial d?animation et de proximit� dans les quartiers, mais demeurent fragiles, comme je l?ai dit pr�c�demment.

Pour les accompagner dans leur action, la Ville de Paris a mis en place plusieurs outils, notamment un dispositif financier. Je le r�p�te, soutien en fonctionnement et en investissement dont le montant a quadrupl�, Monsieur GOUJON, en cinq ans : plus de 900.000 euros en 2007, contre 210.000 euros en 2002. Et je ne parle pas des sommes pr�c�dentes.

Ont ainsi �t� aid�es financi�rement au fonctionnement dans le 15e arrondissement les salles du ?Grand Pavois? (13.000 euros en 2006) et du ?Saint-Lambert? (10.000 euros en 2006 et 2007).

Compte tenu de la complexit� de l?architecture des salles de cin�ma parisiennes, seulement une trentaine de cin�mas parisiens, multiplex et salles ind�pendantes, sont accessibles aux personnes � mobilit� r�duite. Je le dis bien, seulement une trentaine de cin�mas parisiens sont accessibles aux personnes � mobilit� r�duite.

La Ville de Paris est d�j� intervenue pour aider les salles � r�aliser les travaux n�cessaires � cette mise en accessibilit� sous la forme d?aide � l?investissement.

Par exemple, elle a ainsi financ� en 2005, � hauteur de 60.000 euros, la r�alisation de travaux de r�novation et en particulier d?accessibilit� aux personnes � mobilit� r�duite au cin�ma le ?Grand Action? � Paris, dans le 5e arrondissement.

Elle a �quip� une salle du MK2, donc de M. Marin KARMITZ, dans le 19e arrondissement, quai de Seine pour les malentendants et les malvoyants, deux salles � l??Arlequin?, dans le 6e arrondissement (arrondissements de M. TIBERI, de M. MADEC, de M. LECOQ). Le cin�ma est donc d�fendu dans sa grande diversit�. Je parlais de deux salles � l??Arlequin? pour le m�me service. Nous avons financ� l?audio description de quatre films diffus�s dans les salles ?Arlequin? et ?MK2 quai de Loire?.

J?ai la joie de vous annoncer que le prochain film audio d�crit, financ� par la Ville de Paris, sera ?Actrice? de Val�ria BRUNI-TEDESCHI, qui sortira en salle en d�cembre.

Dans ce cadre, la Ville de Paris examinera en 2008, sous r�serve des contraintes du b�timent, la possibilit� d?aider le cin�ma Saint-Lambert � rendre ses salles accessibles aux personnes � mobilit� r�duite.

Je vous propose donc d?adopter ce v?u.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur GIRARD.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 153.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, SG 153).

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 77 d�pos�e par le groupe U.M.P. avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de voeu est adopt�e. (2007, V. 301).

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
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