retour Retour

2007, DPA 299 - DU 259 - Approbation du principe de construction du Carreau des Halles et des modalités de passation du marché de maîtrise d’oeuvre correspondant. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer le marché de maîtrise d’oeuvre correspondant. Approbation des modalités de consultation de 3 marchés de prestations intellectuelles concernant respectivement : la mission de contrôle technique, la mission de coordonnateur SPS, la mission de coordonnateur SSI. - Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer les demandes de permis de construire et de démolir pour l’opération susvisée. Voeux déposés par le groupe socialiste et radical de gauche.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DPA 299-DU 259 relatif � l?approbation du principe de construction du Carreau des Halles et des modalit�s de passation du march� de ma�trise d?oeuvre correspondant, sur lequel un amendement n� 22 bis a �t� d�pos� par le groupe U.M.P., ainsi que trois voeux nos 20, 21 et 22 d�pos�s par le groupe socialiste et radical de gauche.

Je donne la parole � M. LE GARREC.

M. Alain LE GARREC. - Monsieur le Maire, nous voil� donc aux Halles � la fin d?une �tape importante et imm�diatement au d�but d?une autre.

Je ne reviendrai pas sur le pass�, mais apr�s le choix urbanistique fait en d�cembre 2004 vous aviez d�cid� que David MANGIN aurait la responsabilit� du jardin dessus, des liaisons verticales dessous et de la mise en oeuvre des nouvelles liaisons vers la gare R.E.R. et vous aviez jug� que le b�timent qui devait remplacer les �l�vations Willerval ferait l?objet d?un cahier des charges puisque nous savions maintenant dans quelle direction nous allions et ensuite d?un concours d?architecte avec ce fameux carreau, qui n?en est plus un, puisque je ne crois pas que le mot ?canop�e? puisse avoir la m�me signification que l?endroit o� l?on a les fruits et l�gumes. Il me faudrait avoir la formule de Newton et de sa pomme.

Fin juin 2007, un jury pr�sid� par le Maire de Paris choisissait pratiquement � l?unanimit� le projet de Berger et Anziutti. Des associations �taient d?ailleurs repr�sent�es � ce jury. Ce choix �tait suivi de conf�rences de pr�sentation de la maquette puis de pr�sentation des projets concurrents. Aujourd?hui nous allons demander d?approuver le principe de cette construction et des modalit�s de passation du march� de ma�trise d?oeuvre correspondant.

Depuis le mois de juillet, ces deux architectes travaillent avec divers services de la Ville de Paris pour arriver � un document assez dense car en plus de la ma�trise d?oeuvre il y aura huit missions compl�mentaires qui vont de la ma�trise de l?�conomie du projet aux performances environnementales, � la signal�tique, ce qui n?est pas du luxe, � l?assistant de ma�trise d?ouvrage pour la r�alisation du 1 % artistique, au choix des mobiliers, au cahier des charges de l?am�nagement des espaces commerciaux et � la participation � la communication publique.

De plus il y aura 12 missions qui vont des probl�mes d?isolation, d?�conomie d?�nergie, � l?accessibilit� des personnes handicap�es, j?y reviendrai, il y aura aussi des missions de contr�le et de solidit� de l?existant, des missions de coordination, des missions de contr�le technique des op�rations voisines.

Et il y aura aussi 12 missions de coordination des syst�mes de s�curit� incendie. L?�nonc� presque fastidieux de ces missions montre � quel point le lieu est complexe et encore nous n?avons pas abord� les sous-sols et la voirie. Le lieu est d?autant plus complexe qu?il n?est pas vide. Ces travaux devront se faire � utilisation pratiquement constante.

Cette complexit� est aussi une des causes du vieillissement pr�matur� de ce lieu, et je crois que malheureusement les premi�res op�rations de sondage et de contr�le peuvent nous r�v�ler un �tat plus pr�occupant encore. L?exp�rience du Forum des Images n?est pas pour nous rassurer, mais elles ont l?avantage de nous avoir alert�s. J?avais souhait� lors du P.D.P. que la Ville adh�re � l?Association Mondiale des Villes qui ont des �quipements complexes souterrains que certains appellent les villes souterraines.

Je r�it�re ma demande, car cela nous permettrait de temps en temps d?avoir des expertises d?interlocuteurs qui viennent de Montr�al, Toronto et m�me Okinawa. Pourquoi r�inventer ce que d?autres ont peut-�tre d�j� invent� ou r�gl� ? Nous sommes plus performants quand les exp�riences sont plus larges.

Je vais vous parler des v?ux. Quelques v?ux ont �t� d�pos�s, je vais �tre tr�s bref. Avec le groupe socialiste et radical de gauche nous souhaitons que la prise en compte des handicap�s quels qu?ils soient soit exemplaire dans la continuit�. En effet ce lieu est complexe, mais il est indispensable qu?en bas, en haut, sur les c�t�s, des handicap�s, qu?ils soient � mobilit� r�duite ou sensoriels, puissent s?y retrouver.

C?est aussi un moyen pour nous et je le souligne ici, de remercier les associations de handicap�s qui ont particip� pratiquement � toutes les r�unions de constatation depuis 2001, ce n?est pas si courant, en sachant que leurs expressions ont fait passer des messages qui allaient au-del� de leur propre handicap et �taient alors une aide tr�s pr�cieuse. Ne les d�cevons pas.

Ce projet a fait l?objet d?un suivi cin�matographique depuis le d�but et j?en remercie le Forum des Images m�me si c?est sa fonction premi�re. Il y avait des interruptions et je le regrette. Nous souhaitons donc que ce projet soit film�, photographi� jusqu?� la fin, c?est une exp�rience tr�s riche, riche d?enseignement pour les urbanistes, pour les architectes et je crois aussi pour les �lus.

Je sais de quoi je parle. Dernier souhait : ce chantier, ne nous voilons pas la face, va durer un certain temps, nous connaissons les contraintes. Un phasage fait partie du projet et c?est primordial.

Cependant je crois que ce ou ces chantiers, ces palissades, ces entoilages et autres, peuvent �tre de fantastiques supports �ph�m�res pour des �v�nements artistiques de toutes natures, je pense au multim�dia mais on peut imaginer bien d?autres activit�s ou animations artistiques. Je donne des exemples : il existe des films que l?on ne voit jamais sur l?histoire des Halles, il existe chez des particuliers, Monsieur SCHAPIRA sait de quoi je parle, des centaines de clich�s qui pourraient �tre montr�s au plus grand nombre.

Il faudrait que nous fassions l?effort pour que ce lieu � forte attractivit� continue � vivre pendant le ou les chantiers, ce serait alors une formidable revanche sur le trou des Halles et le traumatisme qui quelques fois remonte � la surface.

Nous voterons bien entendu cette d�lib�ration. Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci Monsieur le conseiller. Vous avez tenu comme il fallait.

Monsieur Pierre MANSAT, vous avez la parole.

M. Pierre MANSAT, adjoint. - Quelques mots en forme de commentaire, avec de la part des �lus communistes une d�termination assez forte, une d�termination d?autant plus forte que nous n?�tions pas de ceux qui pensions que le choix de David MANGIN �tait le plus appropri�, mais on ne va pas revenir l�-dessus.

Ce qui s?est pass� depuis nous semble extr�mement important. Je ne rappellerai pas, enfin il faut le dire un petit peu, que les Halles sont depuis toujours le coeur tr�s vivant, tr�s commercial aussi de la grande Ville de Paris, maintenant de la m�tropole et que �a continue comme cela et que c?est tr�s bien que cela continue comme cela, que ce soit le lieu de l?excitation commerciale est important � partir du moment ou l?on est en capacit� d?offrir autre chose que la culture du shopping.

Et donc on sait que les Halles c?est aussi autre chose. C?est le lieu o� la jeunesse de Paris mais aussi la jeunesse d?Ilede-France vient les samedis, le week-end pour s?y promener pour s?y rencontrer, pour� s?y montrer et cela aussi c?est quelque chose qui est tr�s bien.

Cela entra�ne une responsabilit� pour nous, c?est la capacit� � faire �merger l� des actes qui produisent la reconnaissance de ce lieu, � la fois qui respectent �videmment ceux qui vivent � proximit� mais qui sont aussi l?expression d?un lieu tr�s particulier avec des contraintes incroyables comme vient de le rappeler Monsieur LE GARREC, un lieu de rencontre, de brassage qui est tout � fait extraordinaire et qui est une source d?�nergie formidable.

Et de ce point de vue, je ferai remarquer que je ne sais pas s?il y a un traumatisme, on parle du traumatisme du trou des Halles, mais je crois que le trou des Halles n?avait jamais d�cha�n� de passion dans le grand public. Il avait en revanche d�cha�n� beaucoup d?excitation dans la jeune architecture chez les jeunes urbanistes et c?�tait tant mieux.

Et aujourd?hui on fait un choix assez audacieux, un choix qui a �t� le choix d?un jury unanime, autour d?une oeuvre qui est comment�e comme toutes les ?uvres architecturales aim�es, qui est la reconnaissance � la fois de ce lieu, quelque chose qui n?a pas la force de Beaubourg, la force dynamique de Beaubourg, l?innovation de Beaubourg mais qui est en m�me temps un acte architectural tr�s important et de ce point de vue, comme on voit d�j� appara�tre quelques commentaires sur l?�ventualit� que ce qui sera r�alis� ne correspondrait pas � ce que l?on attend, au choix qui a �t� fait par le jury, je dois dire que, en tant qu?�lus, nous pouvons affirmer toute notre confiance et notre soutien aux architectes, � Patrick BERGER et � Jacques ANZIUTTI, des architectes extr�mement exigeants et extr�mement rigoureux.

Nous affirmons notre confiance dans leur capacit� � porter ce projet jusqu?au bout, avec les services de la Ville, l?ensemble des entreprises qui auront des choix techniques extr�mement lourds et extr�mement complexes � faire, et � r�aliser une ?uvre architecturale qui correspondra � un besoin, celui de ce lieu de passage, ce lieu commercial et ce lieu aussi d?�mergence dans la Ville de tous ceux qui viennent de Paris ou de plus loin.

Je voulais � travers notre vote pour cette d�lib�ration affirmer notre engagement autour de ce projet.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MANSAT.

Monsieur POZZO-DI-BORGO, vous avez la parole.

M. Yves POZZO DI BORGO. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, ce qui devait �tre le plus grand projet d?urbanisme de votre mandature, se transforme finalement en un l�ger toilettage, loin des nobles objectifs d�finis dans l?ardeur des premi�res ann�es de votre septennat.

Vous souhaitiez alors apporter, � l?�poque, un traitement � l?espace public avec la requalification g�n�rale des secteurs, aussi bien pi�tons qu?automobiles. Vous souhaitiez assurer une meilleure interconnexion et faciliter l?acc�s des 800.000 voyageurs qui passent quotidiennement par la gare R.E.R. et, enfin, am�liorer le b�ti et les fonctions du quartier.

Voici les objectifs que vous aviez vous-m�me indiqu�s pour ce projet, en 2002. Vous aviez �galement recommand�, Monsieur le Maire, de faire preuve d?innovation et de pragmatisme dans ce dossier. Il semble que le seul pragmatisme soit encore pr�sent.

Je ne reviendrai pas sur les trop nombreux soubresauts connus par cette pr�figuration, annulation de march�, insuffisance de pr�paration dans le march� de d�finition, pr�sentation en 2004 de quatre projets complets, s�paration de la r�alisation du jardin et du carreau pour finalement aboutir, aujourd?hui, � l?adoption du seul projet non pr�sent� lors de ce premier concours.

Autant de rebondissements qui ont �loign� toujours un peu plus la r�alisation de ces objectifs et plus g�n�ralement de sa vocation.

Au milieu du 19e si�cle, lors de la cr�ation des Halles de Paris, la vision propos�e �tait de fournir toute la population parisienne en denr�es alimentaires et commerciales � partir d?un lieu unique. La dimension globale du projet �tait bien pr�sente et pens�e.

Aujourd?hui, avec 41 millions de clients annuels et 800.000 voyageurs quotidiens, les Halles sont devenues un passage oblig� pour le million de Franciliens travaillant quotidiennement dans Paris. C?est sur cette base que le projet devait avoir lieu : le red�ploiement de l?espace des Halles dans sa dimension m�tropolitaine et francilienne. Il n?en sera donc rien. Le carreau aujourd?hui pr�sent� apportera, nous l?esp�rons, une solution � la? des parapluies de Jean WILLERVAL.

Encore une fois, vous avez oubli� l?int�gration de Paris dans son ensemble g�ographique et l?existence de fait d?un bassin de vie continue pour nos concitoyens. C?est ce qui s?appelle le Grand Paris.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Et moi je vous remercie, Monsieur POZZO-DI-BORGO.

La parole est � l?excellent Michel BULT�.

M. Michel BULT�. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous voici arriv�s � l?�pilogue d?une op�ration d�marr�e, il y a pr�s de sept ans, le temps d?ailleurs de votre mandature, Monsieur le Maire, dont l?objectif �tait la requalification du site des Halles, une requalification n�cessaire tant les Halles avaient vieilli, tant les erreurs d?urbanisme les avaient rendues peu agr�ables � vivre, parfois dangereuses.

Les acc�s malcommodes aux transports en commun ont sonn� le glas de cette aventure architecturale qui avait, en son temps, d�j� suscit� bien des controverses et bien des affrontements politiques.

Mercredi dernier, d?ailleurs, � l?occasion d?une rencontre avec les habitants et les associations, nous avons pu, avec Marielle de SARNEZ, notre candidate, nous rendre compte, une fois de plus, de cette lente, mais d�finitive d�gradation.

Une requalification n�cessaire qui a suscit� des pol�miques nombreuses, des recours multiples contre le projet MANGIN. Exercice �videmment difficile, dans la mesure o� il fallait concilier les aspirations des riverains, r�pondre aux pr�occupations des commer�ants et faire le choix d?un projet architectural qui marquera de son empreinte le quartier des Halles et de ses alentours.

Le 29 juin dernier, le jury international a donc fait son choix d�finitif avec la canop�e des architectes Patrick BERGER et Jacques ANZIUTTI.

A l?�poque, nous avions exprim� notre regret sur ce choix, finalement tr�s classique, plut�t conservateur et je dirais m�me une rh�torique du vide, pour reprendre l?expression de certains blogueurs.

En retenant la canop�e, le jury a un peu choisi, quelque part, de ne pas choisir, afin de satisfaire tout le monde avec un r�sultat contraire puisque, finalement, personne n?est vraiment satisfait.

Nous en prenons acte, tout en rappelant que les Halles m�ritaient un projet architectural plus ambitieux et novateur, mais en prendre acte ne signifie pas, loin de l�, notre approbation � cette op�ration qui in fine fait la part belle, il faut le reconna�tre, au commerce, au d�triment de la culture en g�n�ral.

C?est � notre sens le r�sultat in�vitable de la proc�dure qui a �t� choisie et qui a privil�gi� la concertation par rapport � la consultation v�ritable. Sur un projet aussi structurant, il aurait fallu prendre le pouls des habitants, les associer d�s le premier jour au choix, voire les consulter directement par r�f�rendum.

En choisissant la voie la plus �troite et la plus commode de la concertation, en divisant le d�bat, associations de riverains d?une part et associations de commer�ants d?autre part, en renvoyant le choix d�finitif � un jury d?experts, le choix du non-choix, du plus petit d�nominateur commun, �tait in�luctable.

J?ajoute que sur une op�ration aussi importante il aurait fallu �largir le spectre de la consultation. Les Halles sont un n?ud de circulation et de croisements essentiel. Pourquoi essentiel, je dirais important, plut�t. C?est �galement le centre commercial dont le chiffre d?affaires est le plus important en France.

A ce titre, elles int�ressent les habitants de toute l?Ile de France, r�gion o� habitent 20 % de la population fran�aise. Il aurait fallu en tenir compte et conna�tre leur avis. Il aurait m�me fallu probablement associer l?Etat � ce projet de requalification, dans la mesure o� le r�am�nagement des Halles constitue une op�ration d?int�r�t national.

A quelques mois de l?�ch�ance municipale, cette d�lib�ration qui tente, au-del� du projet canop�e, de figer l?ensemble de l?op�ration contestable de David MANGIN est mal venue, d?autant que le projet canop�e est inabouti et perfectible.

Il m�rite s�rieusement d?�tre retravaill� afin de ne pas refermer le centre commercial sur lui-m�me et de l?ouvrir sur les rues avoisinantes, de pr�server le conservatoire du va-et-vient. Il faut ajouter enfin, Monsieur le Maire, que la s�curit� de l?acc�s aux transports en commun nous para�t mal con�ue.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - C?est moi qui vous remercie car vous �tes en dessous.

La parole est � M. le Maire du 1er arrondissement.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.

Il me serait facile de dire que depuis 2001 il ne s?est rien pass�, si on en juge par l?�tat dans lequel la nouvelle Municipalit� a trouv� le quartier des Halles.

Ce n?est pas M. BULT� le responsable. Soyons justes. Cela s?est fait avant lui et avant nous.

Des erreurs ont �t� commises. Il faut les assumer. Je ne suis pas l� pour d�fendre Michel BULT�, il se d�fendra tout seul.

Ce que je veux dire, c?est que, entre l?�tat dans lequel vous avez trouv� les Halles et l?�tat actuel, on ne peut pas consid�rer qu?il y ait eu beaucoup de changement, alors que le Maire de Paris avait d�clar� : ?Ce sera le grand projet de ma mandature.? Il ne parlait probablement pas de la mandature pr�sente ! Il parlait d?une autre mandature, vraisemblablement !

Mais je ne ferai pas de mauvais esprit. Je ne consid�re pas que le temps a �t� compl�tement perdu.

Certainement, un grand nombre de ph�nom�nes se sont produits, des probl�mes se sont pos�s et je n?accable pas le Maire de Paris ni la Municipalit�, parce que je consid�re que ce n?est fondamentalement pas leur faute. Lorsque la Ville de Paris a lanc�, en utilisant la proc�dure du march� de d�finition, proc�dure complexe, une consultation, on a abouti � un dernier choix de quatre concepteurs. Aucune des propositions, aucun des projets ne r�pondait � la question pos�e.

Je crois qu?il fallait avoir le courage de consid�rer que cette consultation �tait infructueuse, de tourner la page et d?essayer de la relancer sur des bases plus saines.

Ce n?est pas ce qui a �t� fait. David MANGIN a �t� retenu comme une esp�ce de choix en creux, qui ne signifiait pas grand-chose, autour de cette notion de ?carreau?. Et on nous a dit : ?Ce n?est sans doute pas un projet, mais c?est une strat�gie urbaine.?

On voit aujourd?hui les limites de cet exercice. Apr�s cet �pisode malheureux, - on ne peut pas toujours cumuler que des �pisodes malheureux, - il y a eu un �pisode heureux et que, v�ritablement, lors de la consultation qui a �t� relanc�e, le jury auquel nous avons �t� un certain nombre � participer, nous avons eu le sentiment que cette fois-ci, il y avait une id�e forte, un projet int�ressant, audacieux, original, qui ne ressemble � rien d?autre, adapt� � la question pos�e, un projet intelligent, r�fl�chi et, en m�me temps, qui tient compte de la complexit� du lieu. A une �poque o� l?audace architecturale ne peut s?exprimer que par la hauteur, on a au contraire un b�timent extra plat, tr�s modeste. ?La Canop�e?, cela veut bien dire ce que cela veut dire finalement, cela �pouse l?�chelle d?un jardin, cela ne d�passe pas la cime des arbres. Je trouve qu?il y a quelque chose, finalement, de tr�s po�tique dans cette architecture et quelque chose � la fois de complexe et de formidablement simple.

Je crois que Jean-Pierre CAFFET ne me d�mentira en disant que, pour l?instant, cette id�e existe, qu?elle est forte, qu?elle a fait pratiquement l?unanimit� mais que l?on est bien loin d?�tre au bout de nos peines. La masse des �tudes techniques, la masse de toutes les autorisations qu?il faudra r�unir avant de mener vraiment ce projet au stade d?un permis de construire est tr�s consid�rable.

C?est la raison pour laquelle je m?�tonne que l?on puisse, ce soir, � quelques mois, j?allais dire quelques semaines, d?une �lection municipale qui, de toute fa�on, relancera la r�flexion et les r�gles du jeu autour d?un projet majeur comme celui-l�, je m?�tonne donc que l?on puisse nous faire d�lib�rer sur un projet de d�lib�ration qui entre dans un luxe de d�tails inou� ; tout est d�cid�, tout est absolument fig� pour les ann�es � venir, on ne pourra plus rien changer. C?est comme si on voulait nous dire : ?Ecoutez, voil�, il fallait y r�fl�chir avant les �lections. Quel que soit le r�sultat de ces �lections, vous ne pourrez plus rien changer, vous n?aurez plus rien � dire, le Conseil de Paris a solennellement d�lib�r� en ce 12 novembre 2007 et c?est de l?intangible.?

Je ne crois pas � cette logique. Je pense qu?il faut se laisser plus de libert�. Je plaide d?ailleurs depuis le d�but pour que l?on relance la r�flexion apr�s ce premier �chec, en donnant plus de libert� cr�ative � un projet de cette ampleur et de cette qualit�. Je crois, aujourd?hui, que le projet de David MANGIN et sa logique, sa strat�gie urbaine fait pratiquement l?unanimit� contre lui. C?est comme cela, c?est dommage ; je n?accable pas David MANGIN en tant qu?homme ou en tant que cr�ateur, mais son projet est compl�tement d�pass�.

C?est la raison pour laquelle je demande instamment � Jean-Pierre CAFFET d?effacer dans tous les documents, dans cette d�lib�ration le terme ?Carreau? qui est compl�tement obsol�te, dont plus personne ne veut entendre parler.

Qu?on lui substitue le nom de ?Canop�e?, puisque c?est le nom de la cr�ation de BERGER et ANZIUTTI, ce mot-l� au moins a du sens, et que l?on essaie de tourner la page du ?Carreau? pour ouvrir la page nouvelle, et prometteuse, de la ?Canop�e?. Voil� ce que je demande.

Je vous prie de m?excuser d?avoir d�pos� un peu tardivement cet amendement, ce n?est pas dans mes habitudes. Je le d�pose tardivement, en esp�rant que Jean-Pierre CAFFET et la Municipalit� en tiendront compte. Il y va de l?avenir d?un lieu qui n?est pas seulement un projet d?am�nagement banal. Vous savez tr�s bien que les Halles, c?est un mythe.

C?est un mythe � Paris, c?est un mythe qui concerne tout Paris, toute la France. C?est un mythe sur lequel on n?a pas le droit de se rater ! Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

La parole est � Mme Marinette BACHE.

Mme Marinette BACHE. - Merci, Monsieur le Maire.

Le groupe M.R.C. est satisfait, voire soulag� que la r�habilitation du Carreau des Halles avance aujourd?hui de mani�re d�cisive. Nous sommes satisfaits d?abord puisqu?il s?agit ici de la r�alisation d?un des engagements de notre majorit� au d�but du mandat, mais surtout parce que l?urgence �tait � la r�fection des Halles et qu?elle prend racine dans l?identification d?un probl�me de s�curit� publique.

Je ne vais pas rappeler le risque qu?entra�ne, en cas de menace terroriste ou tout simplement d?accident, le passage du niveau -4 au niveau -3 pour les nombreux usagers.

Quoi qu?il en soit, nous pouvons augurer de 2009 comme date du d�but des travaux, puisque le permis de construire pourra �tre d�pos� � l?automne 2008, c?est-�-dire dans un an. C?est une bonne nouvelle, une bonne nouvelle dont je me r�jouis.

Outre cette satisfaction, je tiens �galement � attirer votre attention sur un probl�me extr�mement concret : la Canop�e qui nous est pr�sent�e n?est qu?une esquisse et les riverains que nous avons rencontr�s nous ont fait part de leurs craintes.

Quels seront les mat�riaux utilis�s ? Comment vieilliront-ils ? En effet, nous devons nous assurer que le projet choisi ne vieillira pas aussi rapidement que le pr�c�dent.

Cette ?Canop�e? sera-t-elle construite sur place ou � l?ext�rieur de Paris ? Comment sera-t-elle achemin�e ? Combien de temps dureront les travaux ? Combien de temps p�naliseront-ils les commer�ants et les habitants du quartier ?

Autant de questions pr�cises auxquelles ne sont apport�es que des r�ponses pour le moment incompl�tes.

La r�union d?information du 22 octobre dernier a permis d?expliquer que le projet n?�tait pas encore termin�, que le concours avait port� sur une esquisse, que les aspects r�glementaires, l?am�nagement des locaux, la dimension pr�cise des ouvrages, autant de donn�es importantes, ne pourraient �tre communiqu�es qu?a posteriori.

C?est un choix que nous estimons risqu� et nous souhaitons que le maximum de pr�cisions soient apport�es aux riverains qui en feront la demande, pour rem�dier � cette impression de flou qu?il ne serait pas bon de voir cultiver.

De plus, et compte tenu des pr�cisions qui doivent encore �tre apport�es � la faisabilit� architecturale du projet, une grande attention devra �tre pr�t�e � la concertation, d?une part, et � l?information, d?autre part, des conseillers de Paris.

Je tiens � souligner un autre aspect important, dans la mesure o� les Halles ne concernent pas que les riverains.

Elles sont - cela a d�j� �t� dit - un lieu m�tropolitain et il est primordial, � ce titre, de continuer � privil�gier, au cours de l?avanc�e du projet, l?exigence de mixit� sociale qui est la n�tre au sein de cette majorit� municipale.

Nous souhaitions que les architectes gardent � l?esprit le fait que les Halles ne doivent pas drainer en surface les Parisiens et en sous-sol les usagers non riverains. A notre sens, c?est un pari r�ussi et le point fort de cette proposition architecturale. Aussi, j?ai plaisir � le reconna�tre.

La pens�e centr�e autour d?un flux qui a men� les architectes � produire cette ?Canop�e? permettra sans doute de casser la dynamique de dichotomie qui a pr�valu jusqu?� aujourd?hui.

Le groupe M.R.C. votera donc cette d�lib�ration mais attendra les d�marches visant � donner le maximum d?informations concr�tes aux riverains qui ont besoin d?information, d?une information que nous consid�rons comme l�gitime. Il en est de m�me pour les conseillers de Paris.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re coll�gue.

Je donne la parole � Jean-Pierre CAFFET.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vais essayer d?�tre rapide, puisque nous avons beaucoup de d�lib�rations devant nous et j?ai le sentiment que nous ne sommes pas particuli�rement en avance dans l?ordre du jour.

J?ai envie de commencer en disant que quelque chose me frappe ce soir : c?est le calme, la s�r�nit� des d�bats autour des Halles.

Personnellement, je n?y �tais pas habitu�. J?avais plut�t l?habitude de la pol�mique, parfois des emportements, y compris d?ailleurs dans cet h�micycle. J?ai le sentiment ce soir, je ne pense pas que ce soit l?heure tardive, que les approches des uns et des autres sont beaucoup plus mesur�es, beaucoup plus sereines que ce que nous avons pu conna�tre � certains moments.

Personnellement, je m?en f�licite !

Deuxi�me remarque, si j?ai un constat � faire, c?est que j?ai le sentiment qu?au sein de l?opposition municipale, le meilleur d�fenseur du projet de la ?Canop�e? est celui qui le conna�t le mieux, c?est-�-dire le maire du 1er arrondissement, M. Jean-Fran�ois LEGARET. Et ce n?est pas apr�s avoir �cout�, M. POZZO-DI-BORGO et M. BULTE que je retiens quoi que ce soit de novateur dans ce d�bat. On revient sur toute une s�rie de vieilles choses que l?on a entendues au fur et � mesure de nos d�bats mais un peu lass�s, comme si on en avait assez de r�p�ter les m�mes choses depuis maintenant des ann�es.

Je veux rassurer, par exemple, M. POZZO-DI-BORGO : les objectifs du projet sont intacts. Nous d�lib�rons ce soir sur la seule ?Canop�e? mais tout le reste avance. Je suis tout � fait pr�t � reconna�tre que les choses avancent peut-�tre lentement, trop � votre go�t, mais ma foi si on avait pu aller plus vite, nous l?aurions fait. N�anmoins, les objectifs sont intacts : les circulations verticales, la s�curit� du p�le d?�changes, nous y travaillons au quotidien, � chaque r�union de concertation.

Je tiens � vous rassurer, aussi bien M. BULT� que M. POZZO-DI-BORGO, les �tudes telles qu?elles sont men�es pr�voient bien une am�lioration consid�rable des circulations verticales et un acc�s extr�mement facilit� au p�le d?�changes, que ce soit par exemple avec Marguerite de Navarre ou que ce soit avec les diff�rentes options que nous �tudions (le W, le tube, etc.). Il en est de m�me pour les voiries souterraines, l?objectif est intact, nous y travaillons, nous avan�ons et nous nous concertons. Figurez-vous que sur la ?Canop�e?, M. POZZO-DIBORGO ou M. BULTE, puisque vous parlez de concertation, j?ai tenu, avec M. LEGARET d?ailleurs, huit r�unions de concertation pour d�finir le cahier des charges.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je confirme.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Vous voyez, tout cela avance. Ce n?est pas parce que vous n?avez rien fait pendant vingt-cinq ans qu?il faut nous dire aujourd?hui que nous allons trop lentement. Tr�s franchement, je pr�f�re prendre mon temps, et concerter, pas d?ailleurs pour arriver forc�ment � un consensus.

Non, la concertation ne d�bouche pas forc�ment sur un consensus. La concertation, c?est explorer toutes les pistes et mettre les choses sur la table et s?il n?y a pas consensus, � un moment donn�, c?est bien le r�le des �lus de d�cider et de prendre leur responsabilit� ; c?est ce que nous faisons.

Alors, je pourrais parler pendant encore des heures sur les Halles. M. BULT�, vous dites des inexactitudes en parlant de ?recours multiples?. Il n?y a pas eu de ?recours multiples?, il y a un recours de quelqu?un qui est un admirateur de KOOLHAAS. Monsieur BULTE, vous dites que personne n?est satisfait de la ?Canop�e? ; ce n?est pas le sentiment que j?ai eu, � la fois dans le d�bat de ce soir et en lisant la presse.

Je vais peut-�tre m?arr�ter l� pour revenir sur l?amendement de M. LEGARET. J?ai envie de lui dire, comme cela, en passant, que sur la forme ce n?est pas extr�mement �l�gant, parce que cette d�lib�ration, vous l?avez adopt�e au Conseil de 1er arrondissement pratiquement � l?unanimit�, je crois que c?�tait dix voix pour une abstention.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - On n?a pas vot�, on a donn� un avis.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Oui, bien s�r, c?est le r�le du Conseil d?arrondissement, mais l?avis �tait � dix voix favorables et une abstention.

Ensuite, je n?ai rien en 8e commission. Le lendemain, il y a la 1�re Commission et je n?ai toujours pas d?amendement sur les Halles, et tout � l?heure, il devait �tre � peu pr�s 18 heures, on me pr�vient qu?il y a un amendement de M. LEGARET et du groupe U.M.P.. Je me dis : diable ! Il doit se passer quelque chose d?extr�mement important pour que M. LEGARET - ce n?est pas son habitude - d�pose un amendement sur une d�lib�ration qu?il avait lui-m�me adopt�e.

Donc, je regarde. Et en fait, ce que vous proposez, Monsieur LEGARET, c?est la chose suivante : vous dites qu?il faut que la ?Canop�e? continue, mais en m�me temps vous dites le contraire parce que vous indiquez qu?il faut surseoir � cette d�lib�ration, m�me si la Canop�e vous pla�t. Tout cela me donne un peu le tournis.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je n?ai pas dit qu?il fallait surseoir.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Mais je comprends, apr�s discussion avec je ne sais pas qui d?ailleurs, apr�s tout peu importe, que vous avez jug� utile de trouver un moyen de faire reporter cette d�lib�ration de plusieurs mois.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Non.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Non, ce n?est pas �a ? C?est ce que j?avais cru comprendre dans ce que vous me disiez. Et vous avez cherch� un moyen. Ce moyen, pour �tre simple M. LEGARET, est la suppression des articles 6 � 9 du d�lib�r�, c?est-�-dire que l?on va maintenir le march� de ma�trise d??uvre et donc autoriser M. BERGER et M. ANZIUTTI � travailler sur leur projet de ?Canop�e?.

En revanche, M. BERGER et M. ANZIUTTI ne pourront pas b�n�ficier de ce qui est pr�vu aux articles 7, 8 et 9, c?est-�-dire au march� de contr�le technique, c?est bien cela ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Oui.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Vous confirmez, ainsi qu?au march� de s�curit� et protection de la sant�, c?est bien cela ? Et enfin au march� sur la s�curit� incendie. Honn�tement, Monsieur LEGARET, vous ne pouvez pas demander � M. BERGER et M. ANZIUTTI de travailler sans bureau de contr�le technique, sans une assistance sur la protection de la sant� et sans une assistance sur la s�curit� incendie. Cela n?est pas tr�s s�rieux.

Et Monsieur LEGARET, je vais vous dire, cela est d?autant moins s�rieux que ces trois march�s sont par la loi indissociablement li�s au march� de ma�trise d?oeuvre. Le march� de contr�le technique - parce que j?ai regard� ce que vous me proposiez pour savoir si apr�s tout vous pouviez avoir raison - qui est pr�vu dans l?article 7 est rendu obligatoire par l?article L 11123 du Code de la Construction et de l?Habitation.

Le march� sur la s�curit� et la protection de la sant� est rendu obligatoire par un d�cret de 1994 et le d�cret dit m�me que l?assistance sur la s�curit� et la protection de la sant� doit intervenir d�s la phase APS (avant-projet sommaire). Quant au march� de s�curit� incendie, il est rendu obligatoire par un arr�t� du 2 f�vrier 1993. Ainsi, � supposer, Monsieur LEGARET, que j?ai l?intention de vous faire plaisir, je ne le pourrais pas parce que je suis tenu par des textes juridiques.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Dommage.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Et c?est fort dommage. Monsieur LEGARET, j?ai �t� extr�mement �tonn� de votre amendement car si vous aviez lu la d�lib�ration, notamment l?expos� des motifs � la page 7, vous vous seriez aper�u par exemple que, concernant le deuxi�me march�, celui de s�curit� et de protection de la sant�, il est marqu� en toutes lettres qu?il est rendu obligatoire par le d�cret d?application n� 941159 du 26 d�cembre 1994, d�cret en Conseil d?Etat.

Vous voyez qu?on ne peut pas s�parer les choses, non seulement sur le fond, cela n?aurait rigoureusement aucun sens mais �galement juridiquement. Vous avez d�pos� un amendement qui est totalement ill�gal et c?est la raison pour laquelle je vous demanderai de le retirer.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CAFFET.

Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu n� 20 avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de voeu est adopt�e. (2007, V. 270).

Quel avis de l?Ex�cutif sur le voeu n� 21 ?

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Favorable.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu n� 21 d�pos� par le groupe socialiste et radical de gauche.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de voeu adopt�. (2007, V. 269).

Quel est l?avis de l?Ex�cutif sur le voeu n� 22 ?

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Favorable.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu n� 22 d�pos� par le groupe socialiste et radical de gauche.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de voeu est adopt�. (2007, V. 270).

Quel est l?avis de l?Ex�cutif sur l?amendement n� 22 bis du groupe U.M.P. ?

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. D�favorable car ill�gal.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Monsieur LEGARET, on vous a demand� si vous le retiriez.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Juste un mot. D?abord, je n?ai pas pour habitude, comme l?a dit Jean-Pierre CAFFET, de faire de d�p�ts tardifs, donc je vous prie de m?excuser, j?aurais d� le faire plus t�t. Je ne l?ai pas fait expr�s.

Je suis tr�s attentif aux objections de Jean-Pierre CAFFET. Si Jean-Pierre CAFFET peut faire une autre proposition de formulation, permettant d?aller au fond du probl�me, � savoir que je r�cuse, aujourd?hui, l?intervention de David MANGIN comme concepteur de l?op�ration?

J?ai lu attentivement la d�lib�ration. J?ai vu que vous aviez r�introduit, dans la d�lib�ration, le mot ?carreau?, alors que vous vous �tiez engag�, Monsieur CAFFET, vous vous en souvenez certainement, je prends d?autres �lus � t�moin, lors de la concertation sur le cahier des charges, � ce que le mot ?carreau? ne figure plus. Il n?a pas figur� dans la consultation. Aujourd?hui, comme par hasard, on le voit revenir. Pourquoi ?

C?est pour justifier l?intervention, perp�tuellement, de David MANGIN qui, en r�alit�, n?a plus rien � faire sur ce sujet. C?est cela, le fond de l?amendement.

Peut-�tre qu?il est juridiquement perfectible, peut-�tre une autre formulation est possible, peut-�tre articles obligatoires qu?il faudrait maintenir certains articles obligatoires.

Je voudrais que vous puissiez nous dire, Monsieur CAFFET, vraiment, en r�pondant � l?appel de bon sens de nombre de riverains, oui, nous avons compris le message, il n?est plus question de laisser M. MANGIN coordonner l?ensemble. Nous avons une �quipe d?architectes qui nous semblent �tre des gens de talent, de comp�tence et c?est � eux que nous allons faire confiance et c?est avec eux que nous allons travailler. C?est cela, le fond de la question.

Vous avez r�pondu en �ludant le fond de la question et c?est l�-dessus que je voulais faire porter mon amendement.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur Jean-Pierre CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Je n?avais pas compris le sens profond de l?amendement de M. LEGARET. Sauf que cet amendement me demande de supprimer les articles 6 � 9 de la d�lib�ration, c?est-�-dire les march�s qui sont absolument indissociables du march� de ma�trise d??uvre de BERGER et ANZIUTTI.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je supprime le deuxi�me alin�a et je maintiens les autres.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Sur le carreau, puisque vous m?interrogez sur le carreau?

Je suis tenu juridiquement?

Je ne m?affranchis pas de la loi, Monsieur LEGARET, comme vous le faites en supprimant un certain nombre d?articles de ce march�.

Je voudrais vous faire quand m�me, vous refaire car vous avez la m�moire courte?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Non.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - ? l?historique du carreau.

L?A.A.P.C. sur ce concours a �t� lanc� avec le terme ?carreau?. Lors de la concertation, il a �t� unanimement demand� de recourir le moins possible � ce terme et vous aurez remarqu� que dans le cahier des charges on ne parle plus de ?carreau?, mais de forum r�nov� des Halles.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - On l?a demand�.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Et alors ? Vous l?avez obtenu. Mais le terme ?carreau? figure dans titre du concours qui a �t� utilis� dans l?A.A.P.C. et donc, le terme ?carreau? appara�t une fois. Il sera peut-�tre remplac� un jour par la ?Canop�e?, mais je suis oblig� d?utiliser le terme qui figurait dans l?A.A.P.C., et voil�. Mais, c?est une broutille.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - C?est tr�s clair pour tout le monde.

S?agissant de l?amendement n� 22 bis du groupe U.M.P., quel est l?avis de l?Ex�cutif ?

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. Evidemment d�favorable.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - Je mets aux voix, � main lev�e, l?amendement n� 22 bis d�pos� par le groupe U.M.P.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

L?amendement n� 22 bis est rejet�.

Je mets aux voix le projet de d�lib�ration DPA 299 - DU 259.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DPA 299 - DU 259).

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
retour Retour