retour Retour

2007, DVD 54 - DASCO 157 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un avenant à la convention signée avec l’association “Voiture and Co”. - Attribution de la subvention correspondante. - Montant : 115.000 euros.


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DVD 54 - DASCO 157 relatif � la signature d?un avenant � la convention sign�e avec l?association ?Voiture and Co?.

La parole est � Mme DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - Je voudrais proposer une d�finition pour ce projet de d�lib�ration concernant ?Voiture and Co?. Ce serait persiste et signe.

En effet, l?an dernier, j?intervenais pour d�noncer les myst�res entourant l?attribution d?une subvention de 59.000 euros � une association comptant si peu d?adh�rents et fonctionnant presque exclusivement avec des subventions publiques consistant surtout � payer des salaires.

Cette ann�e, c?est beaucoup mieux. Le montant de la subvention qui est demand�e s?�l�ve � 115.000 euros, avec le m�me d�s�quilibre entre � peu pr�s 15.000 euros d?adh�sion, � 5 euros l?adh�sion - curieusement, le montant, l?ann�e derni�re, c?�tait 20 euros -, et 223.000 euros de subventions publiques.

Je ne parviens toujours pas � comprendre comment 20.000 adh�sions � 5 euros font 15.000 euros et pas 100.000 euros ! Mais j?aurais probablement besoin d?une autre r�gle � calcul.

Je parle l� de l?action covoiturage �v�nementiel. Bien s�r, les m�mes causes amenant les m�mes effets, le poste des salaires et charges est de 116.000 euros.

Mais, cette ann�e, nous avons mieux ; nous avons en plus l?installation de l?agence locale de mobilit� pour laquelle le montant de la subvention demand�e n?est plus de 35.000 euros, mais de 80.000 euros. Nous ne jouons plus dans la m�me cour.

Il est quelque peu difficile de se faire une id�e des activit�s de cette maison puisque la mise en ?uvre de cette agence se fait principalement ce trimestre.

Je donnerai juste un chiffre : 118.000 euros de subventions publiques pour 4.000 euros de produits propres. Quels sont donc ces chers services, au sens propre, dont on doit logiquement penser qu?� ce prix ils sont indispensables aux habitants de la Z.A.C. rive gauche. Eh bien, il s?agit de leur offrir de l?information sur la mobilit� et les transports, de faciliter le covoiturage et l?auto-partage. Pour cela, il faut �videmment un local, un permanent et un chef de projet.

Alors, chaque quartier de Paris est-il destin� � avoir son agence locale de mobilit� ? Devrons-nous assister chaque Parisien, suppos� incapable de se r�f�rer aux informations de la R.A.T.P., du S.T.I.F. ou � celles concernant V�lib, ou encore de se rendre sur Internet pour rechercher un covoiturage ?

Soyons s�rieux, cette subvention n?est pas justifi�e par ces objectifs-l� et ces sommes seraient certainement mieux employ�es � financer des places de cr�che ou de r�sidence pour les personnes �g�es. Il serait peut-�tre temps de donner la priorit� aux vrais besoins plut�t qu?� la publicit� du Maire de Paris.

Je vous remercie.

(Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, remplace M. Eric FERRAND au fauteuil de la prisidence).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je voudrais inviter Mme DOUVIN � relire les amendements du groupe U.M.P. au moment du Plan de D�placement de Paris. Elle y verrait la demande de la part de son groupe du fait que l?on cr�e des agences locales de mobilit� dans tous les arrondissements.

S?il y avait une certaine continuit�? Vous me direz, il n?y a que les imb�ciles qui ne changent pas d?avis, mais de l� � faire des propositions un jour et � dire, le lendemain, que c?est une mauvaise chose !

L?information en mati�re de mobilit� est un objectif tr�s important. On sous-estime le fait que lorsqu?on ne conna�t pas les dispositifs existants en mati�re de mobilit�, on a tendance, syst�matiquement, � r�utiliser les m�mes moyens de d�placement. En l?occurrence, � Paris, soit l?automobile, soit le m�tro.

En fait, avec tout ce que nous mettons en place, V�lib, le r�seau d?autobus existant, mais qui n?est pas forc�ment tr�s lisible, l?auto-partage, etc., il y a un int�r�t �vident � organiser la formation sur la mobilit�.

Vous n?avez pas pr�cis� que cette agence locale de mobilit� allait permettre d?aider les entreprises s?installant sur la Z.A.C. ?Paris rive gauche? � mettre en place des plans de d�placement d?entreprise. Vous n?avez pas dit non plus que l?agence locale de la mobilit� permettrait aussi de faire de la formation pour les usagers des modes de d�placement. Cela fait notamment partie de la formation pour les cyclistes. Cela a �t� d?ailleurs �voqu�, tout � l?heure, � l?occasion de V�lib par une de vos coll�gues d?une des oppositions municipales.

Ce sont des �l�ments qui permettent d?am�liorer les services autour de la mobilit� et vous avez tort d?ironiser sur ces services. C?est un �l�ment tr�s important. Je note d?ailleurs que dans nombre de villes aujourd?hui on met en place des agences locales de mobilit�, villes de gauche ou de droite, comme Marseille, par exemple, qui a fait appel, elle aussi, � ?Voiture and Co? pour mettre en place une agence locale de la mobilit�.

Vous devriez donc dire � M. GAUDIN qu?il aurait mieux fait de consacrer cet argent � d?autres services, si vous pensez r�ellement que c?�tait superf�tatoire. Ce n?est pas notre point de vue. M. GAUDIN a eu raison de le faire et nous avons, nous aussi, raison de le faire, � Paris.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 54 DASCO 157.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DVD 54 - DASCO 157).

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
retour Retour