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2007, DVD 240 - Autorisation à M. le Maire de Paris, d’une part, de souscrire un avenant au marché de travaux pour la couverture du boulevard périphérique dans le secteur “Vanves” (14e et 15e) et, d’autre part, de solliciter les subventions auprès de la Région d’Ile-de-France dans le cadre du contrat de plan 2000/2006.


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident.- Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DVD 240, relatif � l?autorisation � M. le Maire de Paris, d?une part, de souscrire un avenant au march� de travaux pour la couverture du boulevard p�riph�rique dans le secteur ?Vanves? (14e et 15e) et, d?autre part, de solliciter les subventions aupr�s de la R�gion d?Ile-de-France dans le cadre du contrat de plan 2000/2006.

La parole est � Madame BAUD.

Mme Dominique BAUD. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, si j?interviens sur ce projet de d�lib�ration, c?est pour �voquer le manque de lisibilit� de l?augmentation du co�t des travaux, de la couverture du p�riph�rique � la Porte de Vanves, de l?utilisation r�elle de cette augmentation et de ses limites dans le temps.

On nous a d�j� soumis une augmentation en octobre 2006 et nous en avons une nouvelle en novembre 2007.

Cela fait au total, depuis le d�but des travaux, une augmentation de plus de 70 %. De nombreux avenants techniques, de nombreuses demandes d?�tudes li�es � cette r�alisation demand�e et ex�cut�e dans l?urgence en sont peut-�tre une des raisons.

Nous souhaiterions donc avoir des pr�cisions et des garanties quant � ces augmentations et � leur utilisation. Et en attendant les r�ponses des services de la Ville, ainsi que l?a fait la majorit� du conseil d?arrondissement du 15e, le 29 octobre dernier, je m?abstiendrai donc sur ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident.- Merci, Madame BAUD.

M. GOUJON �tait inscrit, il n?est pas l�.

Madame de CLERMONT-TONNERRE, vous avez la parole.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur le Maire.

Je veux justement m?exprimer au nom de M. GOUJON dans le cadre de la r�duction du nombre des interventions.

La pr�sentation de ce m�moire nous permet de revenir sur le projet d?int�r�t g�n�ral de couverture du boulevard p�riph�rique, Porte de Vanves, qui avait �t� approuv� sous la pr�c�dente mandature et que nous avons toujours soutenu pour le mieux-�tre des riverains.

Ce m�moire porte sur la signature d?un avenant de pr�s de 6 millions d?euros portant le montant du chantier � plus de 43 millions d?euros, soit une augmentation de 16 % du co�t des travaux. Les explications donn�es pour justifier ce surco�t sont peu claires. Ce qui en ressort, c?est qu?encore une fois cet avenant est la cons�quence de mauvaises pr�visions dues � une trop grande pr�cipitation.

Ce projet de d�lib�ration souligne la mauvaise gestion financi�re par l?ex�cutif parisien de ce chantier mais �galement de bien d?autres, puisqu?� lire l?ordre du jour de la 3e Commission de nombreux projets de d�lib�ration portent sur ce type d?avenant.

Alors, Monsieur le Maire, vous nous dites : ?Les retards, les al�as, c?est normal. Ce sont de simples r�ajustements classiques?. Non, ce n?est pas normal, surtout d�s lors qu?il s?agit d?une augmentation de plus de 15 %.

Je tiens �galement � relayer devant notre Assembl�e les tr�s lourdes nuisances que subissent les riverains qui habitent dans le quartier de la Porte Brancion. Cela fait � peu pr�s 4 ans maintenant qu?ils supportent les d�sagr�ments des diff�rents chantiers, d?abord celui du tramway et maintenant celui de la couverture du p�riph�rique. A ceci s?ajoutent pour les usagers et pour les familles habitant ce secteur, des conditions de circulation devenues extr�mement difficiles entre la Porte Brancion et la Porte de Vanves.

Nous ne pouvons d?ailleurs laisser passer ce m�moire sans renouveler notre d�sapprobation contre la fermeture d�finitive de la bretelle de la sortie de la Porte de Vanves, au grand dam d?ailleurs du maire de Vanves, M. GAUDUCHEAU, qui se plaint am�rement de l?absence de toute concertation.

Sachant que cette sortie �tait emprunt�e par quelque 470 v�hicules par heure aux moments les plus charg�s de la journ�e, cette d�cision que vous avez prise de fa�on unilat�rale ne peut conduire qu?� une situation de blocage.

Enfin, nous tenons, Monsieur le Maire, � attirer une nouvelle fois votre attention sur les probl�mes de pollution que les travaux de couverture risquent de g�n�rer. La sortie du tunnel en face du stade de la Plaine et les rejets de gaz polluants � cet endroit pourrait se r�v�ler n�faste pour les sportifs. Il nous semble donc primordial de faire proc�der, � la fin des travaux, � des mesures quantitatives et qualitatives des polluants au niveau des extr�mit�s de l?ouvrage.

Selon les r�sultats et en conformit� avec le v?u d�pos� par mon coll�gue Philippe GOUJON en d�cembre 2004, nous vous demandons, Monsieur le Maire, que des dispositions soient prises pour abaisser les taux de pollution au-dessous des seuils tol�r�s par la mise en place d?un syst�me de ventilation appropri� aux extr�mit�s du tunnel de couverture.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident.- Merci, Madame.

La parole est � M. BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Oui, plusieurs �l�ments de r�ponse aux deux oratrices.

D?une part, toutes les explications sont donn�es dans le projet de d�lib�ration sur la complexit� � tenir ces travaux en p�riode o� le p�riph�rique �videmment est rest� en fonctionnement.

Je voudrais simplement rappeler que les co�ts qui avaient �t� estim�s au moment de l?avant-projet de cette couverture en juin 2002 �taient de 68 millions d?euros et qu?� l?arriv�e, les co�ts finaux seront de l?ordre de 58,5 millions d?euros, donc largement inf�rieurs � ce qui avait �t� estim� au moment de l?avant-projet.

Entre temps, c?est vrai qu?il y a eu des complications sur le projet. Je viens de l?�voquer, notamment les demandes de la Pr�fecture de police en ce qui concerne le fonctionnement du p�riph�rique auquel �videmment nous avons �t� contraints pour le bon fonctionnement de ce p�riph�rique. Moi, je note des contradictions quand m�me. On ne peut pas nous dire, d?un c�t�, que les riverains subissent de lourdes nuisances, - et il n?y a pas que les nuisances des travaux, il y a toutes les nuisances qu?ils subissent depuis des d�cennies � cause de l?existence m�me du p�riph�rique - et en m�me temps, nous dire qu?il y aurait une trop grande pr�cipitation.

Nous avons, malgr� les r�ticences et les retards auxquels nous a contraint l?Etat, qui refusait d?apporter sa participation financi�re � cette couverture du p�riph�rique, nous avons tenu � respecter la parole de la Ville de Paris, qui avait d?ailleurs �t� donn�e avant notre arriv�e dans le cadre du Contrat de Plan Etat R�gion, la parole de la r�gion qui a �t� au rendez-vous pour faire les travaux, et que nous avons donc r�alis�s.

Vous trouvez que c?est de la trop grande pr�cipitation, je vous invite vraiment � aller dire aux riverains de ce secteur que nous aurions d� attendre que l?Etat donne son accord - c?est-�-dire de ne rien faire ! - plut�t que de couvrir le p�riph�rique. Je pense que vous seriez bien re�us.

En ce qui concerne les probl�mes de pollution, �videmment que la pollution du p�riph�rique est un probl�me et qu?� partir du moment o� on fait une couverture, cela peut entra�ner des concentrations plus importantes aux extr�mit�s. Sur ces questions de ventilation et m�me de filtrage, nous avons fait des �tudes pour essayer de trouver les meilleurs dispositifs. Sans doute, qu?entre la p�riode o� les premiers travaux ont �t� engag�s et maintenant, il y a des am�liorations techniques qui m�ritent d?�tre �tudi�es. Je pense qu?il faut que les services de la Ville v�rifient � nouveau, notamment par rapport � tout ce qui peut exister sur d?autres �quipements du m�me style.

Je rappelle, par ailleurs, qu?il y a d?autres solutions pour baisser la pollution � l?issue du p�riph�rique, c?est soit de diminuer la circulation automobile sur le p�riph�rique, soit de faire en sorte qu?elle soit moins rapide et ainsi obtenir une baisse de la pollution. Soit vous consid�rez que la priorit� doit �tre � la rapidit� de la circulation - c?est une proposition et j?entends bien que c?est ce qui vous importe le plus - soit vous consid�rez que la sant�, que vous mettez en �vidence dans vos interventions, doit passer avant la vitesse des voitures. C?est une question de conception et de conviction qu?on peut avoir les uns les autres.

J?ai entendu votre message sur la sant�. J?ai tendance � me dire qu?entre une vitesse de dix kilom�tres heures de diff�rence pour les automobilistes et la sant� des riverains et des sportifs puisque vous avez �voqu� l?utilisation d?�quipements sportifs j?ai tendance � penser que la sant� devrait passer d?abord. Mais la d�cision ne nous appartiendra pas puisque c?est le Pr�fet de police qui prend les d�cisions en mati�re de circulation.

J?ai not� d?ailleurs que certains regrettent la baisse de la vitesse sur les voies sur berges mais nous y reviendrons dans quelques instants. Je note des contradictions importantes au sein de l?opposition municipale.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 240.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DVD 240).

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
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