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2007, DU 207 - Acquisition auprès de la SCI Bréguet, en l’état futur de réhabilitation, d’un lot de volume à usage d’équipement public à dominante culturelle situé dans l’immeuble 17-19 bis rue Bréguet (11e). Vœux déposés par la majorité municipale.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DU 207, sur lequel deux v?ux r�f�renc�s n� 33 et n� 34 dans le fascicule, ont �t� d�pos�s par les groupes de la majorit� municipale.

Je donne la parole � M. DAGUENET.

M. Jacques DAGUENET. - Il s?agit avec cette d�lib�ration de permettre au Maire de Paris d?acqu�rir une surface d?environ 700 m�tres carr�s pour un usage d?�quipements publics au 17/19 bis rue Br�guet, dans le futur p�le d?entreprises qui accueillera des activit�s �mergentes du monde de l?image, de l?�dition, de la communication, de l?architecture et de l?urbanisme.

Cet �quipement public en rez-de-chauss�e sera mitoyen avec d?autres locaux b�ill�s � la S.E.M.A.-Est. Ce b�timent fait partie d?un ensemble de b�timents avec les 21, 27 et 35 rue Briquet, qui appartenaient � LA POSTE.

Cet ensemble constitue un enjeu consid�rable pour les habitants et le quartier. Au 21 rue Br�guet, acquis par La Poste Immo, tout en conservant le bureau de poste, seront construits des logements sociaux. Aux 27 et 35, devraient voir le jour cr�che, jardin public, logement et un �quipement public.

C?est pour les habitants une formidable opportunit� pour revitaliser le quartier et impulser une nouvelle dynamique de d�veloppement et de requalification du quartier Sedaine-Popincourt domin� par la mono activit�.

M�me si nous restons persuad�s qu?une ma�trise publique de l?am�nagement de l?ensemble du site aurait �t� pr�f�rable, ce projet prend forme et �volue positivement au fil des r�unions de concertation et nous nous en f�licitons.

Ce projet doit avoir comme ambition �videmment de tirer le quartier par le haut. C?est un projet qui m�lange des fonctions multiples. Il s?agit d?envisager la r�alisation d?un projet global de qualit� permettant aussi de prendre en compte tout � la fois les attentes et les besoins de la population et ceux de la collectivit�.

C?est le sens des v?ux n� 33 et n� 34 pr�sent�s par la majorit� municipale du 11e arrondissement. Sur l?ensemble de l?am�nagement, la concertation continue pour finaliser au mieux le projet, aussi bien concernant le 17/19 bis que le 21 et les 27 et 35 rue Br�guet.

Par exemple, concernant le restaurant d?entreprise au 21, pour l?instant, il s?agit simplement d?un r�fectoire, comme du restaurant panoramique au 17/19 bis rue Br�guet.

Pour revenir au b�timent 17/19 bis rue Br�guet, la raison l?a emport� et il a fallu la mobilisation des habitants, des associations, des �lus de la mairie du 11e et de Paris pour emp�cher une op�ration immobili�re, sans concertation, et arriver � se mettre autour d?une table pour discuter et construire ce projet.

Ce b�timent abritera donc, je le rappelle, un h�tel d?activit�s �mergentes. La Ville occupera, au travers d?un �quipement public, avec la S.E.M.A.E.S.T., le rez-de-chauss�e. La concertation est en cours sur l?utilisation de ces rez-de-chauss�e : lieux de rencontres et de ressources, commerce �quitable. Les id�es ne manquent pas.

Aujourd?hui, �videmment, les �lus communistes voteront cette d�lib�ration qui nous est propos�e et qui permet � la Ville d?acqu�rir un lot pour un �quipement public.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. PAG�S.

M. Olivier PAG�S. - Merci, Monsieur le Maire.

Cette d�lib�ration qui nous est soumise vise � autoriser M. le Maire d?acqu�rir un volume de 700 m�tres carr�s, qui ne repr�sente qu?une petite partie du projet d?am�nagement du l?�lot Br�guet, qui, je le rappelle, constitue un enjeu majeur pour le d�veloppement du 11e et de l?Est parisien.

Je regrette que nous n?ayons pas choisi pour l?ensemble du projet de mettre en place une op�ration publique d?am�nagement qui nous aurait donn� une r�elle ma�trise de ce projet. Nous sommes aujourd?hui dans un montage priv�-public compliqu�.

Nous aurons � faire face � des pressions tr�s fortes, compte tenu de la situation g�ographique. L?�lot Br�guet est proche de la Bastille. Avec les prix de l?immobilier, je ne vous fais pas de dessin !

M�me si la S.C.I. a pris un certain nombre d?engagements quant aux destinations de ses propres parcelles, m�me si la Ville sera pr�sente dans les d�cisions en sa qualit� de copropri�taire, la S.C.I. engage dans cette op�ration des fonds important et voudra un retour sur investissement �vident, avec le risque de faire passer au second plan l?int�r�t g�n�ral. En tout cas, il nous faudra rester tr�s vigilants, notamment pour que la S.C.I. maintienne son choix, que la Ville a soutenu, d?implanter des entreprises accueillant des activit�s? et je pr�cise : des activit�s �mergentes du monde de l?audiovisuel, de l?�dition, de la culture, de l?architecture et de l?urbanisme.

Aujourd?hui et dans le cadre de notre marge de manoeuvre restante, il nous faut au moins trouver une coh�rence.

Je dirais qu?il y a une double coh�rence � trouver : une quant � la nature des activit�s implant�es et une autre entre un d�veloppement �conomique n�cessaire et des r�ponses aux attentes exprim�es par les habitants du quartier.

Nous aurons donc prochainement une nouvelle r�union de concertation avec les habitants et il nous faudra ensuite faire des choix. Je dis bien ?faire des choix?. Nos d�cisions font qu?aujourd?hui nous ne disposons que d?une ma�trise limit�e de l?espace. Nous nous sommes engag�s � ce qu?il y ait un jardin, d?ailleurs demand� � travers l?enqu�te publique par les associations, indispensable dans un quartier tr�s dense, avec une cr�che et des logements.

Nous ne pouvons en permanence multiplier les projets.

N�anmoins, il est important de continuer � affirmer la multidimension culturelle, tant �conomique qu?associative, du site �lot Br�guet. Cela, au nom de la coh�rence et de l?exemplarit�.

J?ai une question � poser par rapport aux deux v?ux. O� mettrons-nous un �quipement sportif dans cette dynamique plut�t culturelle ? J?esp�re que ce ne sera pas au d�triment du jardin, des locaux, des logements, voire de la cr�che.

Je pose une interrogation sur la notion d?espace polyvalent, que nous avons vot� en Conseil du 10e arrondissement mais qui reste quand m�me un v?u pieux, tr�s flou, alors que, en amont, il avait �t� effectivement d�cid� qu?il y ait un espace d�di� aussi aux habitants pour l?expression artistique.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme CAPELLE.

Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Maire.

Je ne reviendrai pas sur beaucoup de choses, qui ont d�j� �t� dites par mes coll�gues du 11e arrondissement.

Simplement, je voudrais pr�ciser que, oui, la Ville de Paris s?est port�e acqu�reuse de l?immeuble du 27-35 rue Br�guet, en vue de r�aliser notamment un espace vert, une cr�che et un gymnase. La concertation se poursuit afin de pr�ciser ce programme.

Quand, au printemps 2006, le projet a commenc� � prendre forme, les habitants et les conseils de quartier concern�s ont fait part de leurs propositions pour l?occupation du local que la Ville de Paris allait acqu�rir en rez-de-chauss�e de l?h�tel d?activit�s. Les propositions des uns et des autres, accueil de l?association du Th��tre de la Marionnette, atelier des Beaux-arts, espace polyvalent, centre de ressources sur les nouvelles technologies de l?information, ont �t� transmises pour �tude au Secr�tariat g�n�ral de la Ville de Paris, qui a �t� saisi par courrier du Maire en mai 2007 puis en octobre 2007.

Suite � la r�union que le Secr�tariat g�n�ral a organis�e le 25 octobre dernier, nous nous sommes aper�us que les �tudes pr�alables n?avaient pas �t� lanc�es et que seule la Direction des affaires culturelles avait un projet d�j� bien boucl� � proposer, en l?esp�ce la r�alisation d?ateliers des Beaux-arts.

Il ne nous semble pas possible de n?avoir que cette proposition.

Nous souhaitons - je dis nous puisque nous sommes tous signataires de ce v?u - que la Ville de Paris travaille � l?�laboration d?un projet polyvalent en termes d?activit� mais aussi de mode de gestion et qui permette aux habitants du 11e de profiter pleinement de ce nouvel espace.

C?est pourquoi je vous demande de voter le voeu du conseil du 11e arrondissement qui demande la r�alisation dans ce local - et je cite - ?d?un �quipement public multi-activit�s, ouvert aux individuels et notamment aux jeunes et aux associations, et qui devra �tre d�fini en concertation entre la Ville, la mairie du 11e, les conseils de quartier et les habitants?.

Le second v?u, lui, concerne le 27-35 rue Br�guet, o� les �lus du 11e demandent que la Ville �tudie la possibilit� de r�aliser un gymnase.

L� aussi, je vous demande de bien vouloir adopter ce v?u. Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame CAPELLE.

Je donne la parole � Jean-Pierre CAFFET.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Rapidement, Monsieur le Maire.

J?ai bien �cout� les orateurs. Je n?ai pas grand-chose � ajouter � ce qu?ont dit M. DAGUENET et M. PAG�S.

A savoir que c?est un dossier que nous connaissons bien tous les trois, pour y avoir travaill�, ainsi qu?avec Mme CAPELLE d?ailleurs.

Je me r�jouis de cette d�lib�ration. Ce projet vaut, par les parcelles que la Ville a rachet�es, d?une part, et, d?autre part, par le contenu des activit�s qui viendront s?implanter dans le b�timent une fois qu?il aura �t� r�habilit�.

C?est donc sur ces deux aspects qu?il faut �tre extr�mement vigilant. Il n?est pas question que l?on permette l?arriv�e de mono-activit�s dans ce b�timent.

Il y a un v�ritable enjeu d?am�nagement sur les parcelles rachet�es par la Ville de Paris et donc un d�bat. Mais ce que je veux souligner, c?est qu?il me semble qu?il y a deux �l�ments invariants : le jardin et la cr�che.

Apr�s, cette parcelle n?est pas extensible � l?infini, il faudra faire des choix et hi�rarchiser les priorit�s. Je ne suis pas s�r qu?un gymnase et du logement en nombre significatif soient compatibles.

Donc, d?accord pour regarder la possibilit� d?implanter un gymnase, d?ailleurs, cela a d�j� �t� initi� par l?A.P.U.R. Mais il faudra bien, apr�s concertation, que l?on tranche.

En conclusion, accord sur les deux v?ux, c?est-�-dire sur une �tude pour l?implantation d?un gymnase et sur la d�finition de l?occupation du local rachet� par la Ville.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CAFFET.

Monsieur BLOCHE, une explication ?

M. Patrick BLOCHE. - Oui, explication de vote rapide, car tout a �t� dit excellemment par les coll�gues qui se sont exprim�s avant que je ne fasse une explication de vote de notre groupe.

Ce projet est essentiel pour le 11e arrondissement et surtout le quartier Sedaine-Popincourt, si durement touch� par la mono-activit�, malgr� l?action combien efficace de la S.E.M.A.E.S.T.� tout particuli�rement dans ce secteur.

De fait, pour bien comprendre l?enjeu des deux voeux, dans les actions de concertation que nous allons continuer � conduire pour construire le projet Br�guet avec, bien s�r, les habitants et les associations, nous souhaitons � travers ces deux v?ux, d?une part, laisser les choses ouvertes sur la parcelle o� sera implant� l?h�tel d?activit�s et o� la Ville sera amen�e � �tre pr�sente � travers un local d?activit�s, et nous souhaiterions que ce local ne soit pas pr�d�termin� quant � sa destination, comme le laissait entendre la d�lib�ration. Nous consid�rons que l?espace polyvalent traduirait le fait que tout le monde y trouve son compte.

Pour le v?u n� 34, il s?agit d?avoir un peu tous les �l�ments en main et nous remercions par avance l?adjoint charg� de l?urbanisme de bien vouloir contribuer � ce que nous ayons tous les �l�ments en main et notamment une �tude sur l?implantation d?un gymnase au 27-35 rue Br�guet. On verra � l?arriv�e si c?est une bonne ou une mauvaise id�e ! Encore faut-il avoir tous les �l�ments en main.

Voil� pourquoi nous voterons ces deux voeux.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le pr�sident.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par la majorit� municipale. J?ai compris que l?ex�cutif �tait favorable.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de voeu est adopt�e. (2007, V. 278).

M. Olivier PAGES. - Je demande la parole pour une explication de vote sur le deuxi�me voeu.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Allez-y, il n?est pas tr�s tard.

M. Olivier PAGES. - Jean-Pierre CAFFET sur le probl�me du gymnase, puisqu?on est bien sur v?u, a bien pr�cis� que c?�tait aussi conditionn� par rapport � un espace et que l?on ne pouvait pas tout mettre. Nous voterons ce v?u sous r�serve qu?il soit quand m�me indiqu� qu?il y aura risque qu?il n?y ait pas de logement si on met le gymnase.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le conseiller.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par la majorit� municipale.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de voeu est adopt�e. (2007, V. 279).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 207.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DU 207).

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
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