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2007, DAC 339 - Attribution d’une subvention de fonctionnement à l’association “Maison du Hip Hop” située 1, passage de la Fonderie (11e). - Montant : 6.000 euros.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous avons termin� avec la 8e Commission et nous passons � la 9e Commission avec l?examen d?un projet de d�lib�ration DAC 339, relatif � l?attribution d?une subvention de fonctionnement � l?association ?Maison du Hip Hop? situ�e 1, passage de la Fonderie (11e), et sur lequel le groupe M.R.C. a d�pos� un amendement num�rot� 70.

C?est Mme CAPELLE ou M. SARRE. M. SARRE, d�s qu?il sera lib�r� par le cabinet de Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Oui, car nous ne sommes pas d?accord.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Monsieur SARRE, vous avez la parole.

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Merci, Madame la Maire.

Chers coll�gues, inaugur�e le 28 novembre 2006, rue D�sargues, dans un des immeubles r�habilit�s du 11e arrondissement de Paris et g�r�e par l?Association ?Paris Est Mouv??, la Maison du hip-hop est un lieu de rencontre, d?�change et de recherche autour des arts repr�sentatifs du mouvement et de la culture du hip-hop.

Elle a pour objet de faire mieux conna�tre et reconna�tre cette forme artistique encore trop m�connue en France.

Elle est constitu�e de 3 p�les : un centre de documentation qui permet au public de consulter des sources consacr�es � cette forme artistique et qui propose un accompagnement personnalis�, deuxi�mement, un p�le de recherche artistique qui regroupe des laboratoires exp�rimentaux et des r�sidences d?artistes, dans des domaines tels que la danse, le rap ou encore le slam, troisi�mement, une commission de r�flexion qui propose des r�unions et tables rondes consacr�es � ces formes artistiques et leur histoire.

En France, les arts que cette Maison promeut font encore partie d?une culture que l?on peut qualifier d?alternative, malgr� l?engouement de plus en plus marqu� qu?elle suscite.

Or, il s?agit l� d?une v�ritable culture apparue aux Etats-Unis dans les ann�es 70, tr�s appr�ci�e des jeunes du monde entier et qui permet, je tiens � le souligner, d?envisager l?av�nement d?une nouvelle relation entre la jeunesse et la langue fran�aise, je parle ici notamment du rap et du slam.

Malgr� les efforts de la part de la Ville et le succ�s que ce mouvement recueille aupr�s de la jeunesse, la culture Hip-Hop ne recueille pas l?appui qu?elle m�rite.

La Maison du Hip-Hop fait partie des rares lieux � Paris qui oeuvrent avec dynamisme pour informer, assister et transmettre les diff�rentes expressions du Hip-Hop.

Vous noterez �galement, mes chers coll�gues, qu?elle s?implique activement dans une r�flexion autour de la mixit� et de l?int�gration dans un des quartiers ?politique de la ville? et qu?elle constitue un exemple qu?il convient de saluer.

Le groupe M.R.C. et moi-m�me avons pu constater que cette association a pr�sent� des comptes stables et poursuit des objectifs int�ressants et r�alistes. C?est la raison pour laquelle nous vous demandons, mes chers coll�gues et vous Monsieur le Maire, de voter l?amendement que nous proposons et qui vise � verser une subvention plus importante que celle qui leur �tait initialement propos�e.

Sachant qu?une subvention de 30.000 euros avait �t� demand�e � la municipalit� en vue de la diffusion d?un spectacle Hip-Hop pr�sent� dans plusieurs quartiers parisiens, il me semble que le versement de la moiti� de cette somme au lieu des 6.000 euros pr�vus constituerait un gage suffisant de la confiance que notre Conseil pourrait accorder � cette association.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes du Mouvement r�publicain et citoyen, socialiste et radical de gauche, communiste et ?Les Verts?).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur SARRE.

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Vous pouvez applaudir, tous.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � M. Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Madame la premi�re adjointe, d?abord en pr�ambule, j?aimerais dire que, contrairement au camarade BLET, je r�ve que vous me harceliez.

C?�tait un petit �change avec M. BLET et Mme HIDALGO tout � l?heure. M. BLET se plaignait du harc�lement de Mme HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je harc�le M. BLET !

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Voil�. Donc moi, je disais qu?en revanche je r�verais que Mme HIDALGO m?harcel�t. Alors le?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Belle d�claration, un peu trop publique mais bon, c?est une belle d�claration que je prends comme telle.

Christophe, vous avez la parole sur le Hip-Hop.

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Sur le Hip-Hop, j?avais plut�t le sentiment que notre action, Monsieur SARRE, �tait assez tip top et c?est vrai que vous auriez pu...

(Intervention inaudible dans l?h�micycle).

Oh si ! Je connais tr�s bien le hip-hop, n?oubliez pas que j?ai v�cu...

(Intervention inaudible dans l?h�micycle).

Ah oui, d?accord ! Mais je vous propose peut-�tre que nous ayons un jour un cours ensemble et que nous puissions, d?ailleurs, pour les conseillers de Paris, en 9e Commission, effectuer une d�monstration.

Alors, vous allez voir, vous allez �tre en partie satisfait, je crois. Je viens d?avoir un �change avec Patrick BLOCHE et je crois qu?un effort est possible, pas totalement comme vous le souhaitez, vous �tes le candidat du Hip-Hop, mais notre action doit rester quand m�me raisonnable et respectueuse des �quilibres.

La Maison du Hip-Hop, comme vous le disiez, cr��e en octobre 2005 a d�pos� une demande de subvention de 30.000 euros. Donc la somme �videmment n?est pas une petite somme mais c?est vrai que le Hip-Hop, comme le slam, comme le rap, vous le rappeliez, sont des expressions culturelles pas du tout de l?ann�e derni�re en effet, ce sont des expressions culturelles d�j� assez anciennes � travers le monde, que ce soit dans une partie de l?Asie, que ce soit �videmment aux Etats-Unis puisque dans les ann�es 70, il y avait d�j� l� des expressions aussi bien � New York qu?� Brooklyn, o� m�me dans des Etats plus recul�s des Etats-Unis on a vu des artistes importants se r�v�ler.

Donc une demande de subvention de 30.000 euros de la part de cette association issue de 3 laboratoires de recherche en danse, graphe et musique. Et vous savez que nous soutenons, � la demande de Bertrand DELANOE, le graphe, la danse et la musique de fa�on �videmment acc�l�r�e.

Ces laboratoires ont abouti � un spectacle de danse et de ?beatboxing? d?une dur�e de 20 minutes qui a �t� pr�sent� une dizaine de fois?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - C?est du harc�lement !

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Mais je sais que vous vous int�ressez au Hip-Hop aussi. Mais Mme de PANAFIEU me tourne le dos, donc j?en suis marri.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Allez, allez ! Avancez, Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Au regard du montant des aides au projet accord� par la Ville de Paris, qui s?�tablit en moyenne � 6.000 euros pour les projets chor�graphiques, donc je rappelle � M. SARRE qui est un souverainiste, que

6.000 euros, c?est quand m�me...

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Je suis un R�publicain.

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Un R�publicain ce n?est pas moins quand m�me que 6x6? 36? On va dire quasiment 40.000 de nos anciens francs, donc c?est une somme importante pour les projets chor�graphiques.

Il semble que la somme de 6.000 euros propos�e pour une premi�re demande de subvention de l?association au titre de la culture apparaisse comme significative et coh�rente avec le montant des autres aides aux projets attribu�s par la Ville.

Mais un effort est possible, Monsieur SARRE, car nous sommes sensibles � vos arguments et donc nous allons vous proposer que la somme passe � 9.000 euros pour signifier un effort et un int�r�t particulier, apr�s une consultation avec le pr�sident de mon groupe, M. BLOCHE.

Donc, je propose que l?on modifie cet amendement et que la somme soit de 9.000 euros et pas de 6.000 euros comme c?est la r�gle aujourd?hui et Mme FONT qui est l� en prend acte �videmment comme moi.

Si le Conseil de Paris veut bien l?accepter.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur SARRE, acceptez-vous cette proposition d?amendement ?

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe Mouvement R�publicain et Citoyen, maire du 11e arrondissement. - Je ne suis pas auvergnat mais on ne refuse jamais d?argent.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien. Comme c?est sage.

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe Mouvement R�publicain et Citoyen, maire du 11e arrondissement. J?accepte.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, l?amendement n� 70 d�pos� par le groupe MRC, modifi� par la proposition de Monsieur Christophe GIRARD, avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

L?amendement n� 70 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 339 ainsi amend�.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2007, DAC 339).

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
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