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II - Question d’actualité posée par le groupe MoDem à M. le Maire de Paris relative aux difficultés rencontrées par les utilisateurs de Vélib’.


M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � M. FLORES pour la question d?actualit� du groupe MoDem.

M. Fran�ois FLORES. - Monsieur le Maire, depuis quelques semaines, la presse se fait r�guli�rement l?�cho des difficult�s rencontr�es par les utilisateurs de V�lib? : cartes bleues bloqu�es, v�los endommag�s, stations d�sesp�r�ment vides ou d�sesp�r�ment trop pleines, impossibilit� de r�server � la journ�e. Et le 18 octobre dernier, jour de la gr�ve des transports, les embarras de V�lib? ont �videmment atteint des sommets.

Mercredi prochain, lors de la nouvelle de gr�ve, il y a donc fort � parier que ces probl�mes r�currents vont �tre consid�rablement multipli�s. On m?objectera que nous sommes encore en phase d?exp�rimentation et que la mont�e en puissance du dispositif ne s?ach�vera qu?� la fin de l?ann�e.

A cette date, 1.451 stations seront en effet install�es et 20.600 v�los seront disponibles. Certes c?est un �l�ment de la r�ponse aux difficult�s mais il ne suffira certainement pas. Nous sommes confront�s, Monsieur le Maire, � peine quatre mois apr�s le lancement de cette op�ration, � un probl�me de maintenance s�rieux et un syst�me de location d�fectueux. C?est donc toute la cha�ne du dispositif qui est aujourd?hui atteinte.

Monsieur le Maire, nous souhaiterions savoir si des d�cisions vont �tre prises pour palier ces difficult�s importantes susceptibles de nuire � terme � l?ensemble d?un dispositif voulu comme alternatif � la voiture. Merci.

Je remercie l?attention que m?a port�e M. CARESCHE.

M. LE MAIRE DE PARIS. - C?est un vieux lien que vous avez, ayant �t� �lus ensemble sur la m�me liste en 2001.

La parole est � votre ami Denis BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je rappellerai � M. FLORES que le syst�me V�lib? a �t� mis en service le 15 juillet dernier. Il a remport� un tel succ�s qu?on aurait tendance � penser que cela fait des ann�es.

Cela ne fait que quatre mois que ce dispositif est en place et la premi�re tranche �tait compos�e de 750 stations avec 10.000 v�los. On en est aujourd?hui � 145.000 personnes qui ont pris un abonnement annuel � ce service et neuf millions de d�placements qui ont �t� effectu�s � V�lib? depuis quatre mois. Nous avons install� maintenant mille stations avec environ 21.400 bornettes, et l?objectif est d?atteindre � la fin de l?ann�e 35.000 bornettes.

M�me si le travail est en cours de la part des services pour am�nager toutes ces stations suppl�mentaires et ces bornettes, il faut parfois constater que les r�sistances de certains maires d?arrondissement qui s?�vertuent � trouver des contre indications aux propositions d?implantation des services n?aident pas toujours � avancer. Depuis la mise en service de V�lib? vous avez constat� qu?en effet quelques difficult�s ont �t� rencontr�es.

Les services de la Ville travaillent avec le prestataire pour apporter des ajustements indispensables conform�ment aux dispositions pr�vues par le march� avec J.C. Decaux.

Cela passe notamment par des stations suffisamment dimensionn�es et d?ici la fin de l?ann�e une centaine de station seront allong�es pour qu?il y ait plus de bornettes et plus de v�los, des stations qui soient �troitement maill�es pour que la r�gulation puisse se faire et d?ici fin d�cembre ce sont 1.451 stations et 20.600 v�los qui seront mis en place conform�ment au march�.

Une concertation �troite a �t� engag�e avec la S.N.C.F. et l?universit� pour am�nager des stations suppl�mentaires sur des territoires qui sont en dehors du domaine de comp�tences de la Ville. C?est l?am�lioration de la r�gulation technique, depuis le 15 octobre, la r�gulation se fait aussi la nuit, avec les 20 v�hicules G.N.V. et enfin, un nouveau dispositif va se mettre en place : dans les stations un dispositif d?information en temps r�el sur les disponibilit�s dans les stations voisines que l?on soit en train de chercher un v�lo ou une place.

Par ailleurs je tiens � rappeler que le march� pr�voit des crit�res de qualit� de service concernant la disponibilit� des v�los, la r�gulation, la s�curit� et l?entretien assorties de p�nalit�s particuli�rement dissuasives au plan financier en cas de non respect de ces crit�res. Il va de soi qu?� l?issue de la mise en place du syst�me, � la fin de l?ann�e, ces p�nalit�s seront mises en oeuvre si ces crit�res de qualit� ne devaient pas �tre respect�s.

Enfin concernant les jours de gr�ve des transports vous avez rappel� deux choses : d?une part que le dispositif V�lib? n?a pas �t� dimensionn� pour �tre capable de suppl�er � la carence des transports collectifs (il n?est pas du tout � la m�me dimension) et par ailleurs j?ajouterai que V�lib? n?a pas vocation � �tre briseur de gr�ve mais j?esp�re, Monsieur FLORES, que ce n?�tait pas votre proposition.

M. LE MAIRE DE PARIS. - J?ai �cout� ce dialogue avec beaucoup d?int�r�t.

Novembre 2007
Débat
Conseil municipal
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