retour Retour

2006, DVD 29 - Aménagement de la rue de Rennes et de ses abords en espace civilisé à Paris (6e). Approbation des objectifs poursuivis. - Approbation du principe d’une concertation. - Approbation du principe et des modalités de passation de 4 marchés de définition. Vœu déposé par M. Jean-Pierre LECOQ et les membres du groupe U.M.P. relatif à la saisine des Conseils des 5e, 7e, 14e et 15e arrondissements quant au projet de transformation de la rue de Rennes en “espace civilisé”. Vœu déposé par M. Jean-Pierre LECOQ et les membres du groupe U.M.P. relatif à l’organisation d’une consultation locale quant au projet de transformation de la rue de Rennes en “espace civilisé”. Vœu déposé par l’Exécutif.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DVD 29 sur lequel 3 voeux ont �t� d�pos�s : nos 45, 46 et 46 bis. Il s?agit de l?am�nagement de la rue de Rennes et de ses abords en espace civilis� � Paris.

Je signale que j?ai 4 inscrits du m�me groupe. Je ne veux pas le d�signer particuli�rement mais si ces orateurs pouvaient, avec un peu de concision, ramasser leurs propos, cela nous aiderait tous � finir dans des temps raisonnables cette s�ance.

Monsieur MORELL, vous avez la parole.

M. Alain MORELL. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, ?espace civilis�?, oui effectivement quel beau nom pour un projet urbain ! Et quelle illustration concr�te, Monsieur le Maire de Paris, de votre conception et de la mani�re de faire de la politique et d?agir pour la Ville : de la concertation, puis des actes !

Oui, mais vous allez voir que, par comparaison avec ce qui s?est pass� dans le 6e, c?est bien r�el. Car le projet de d�lib�ration qui est soumis aujourd?hui � notre vote porte sur l?organisation de la concertation et des �tudes pr�alables et sur la mise en ?uvre d?un march� de d�finition pour �laborer des projets concrets d?am�nagement de la rue de Rennes, puis de les choisir avec les habitants.

Cependant, dans le 6e, en vertu du principe selon lequel ?il n?est de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre?, le d�bat fut r�v�lateur de la mani�re dont une partie de la droite souhaite conduire le d�bat politique en ne se refusant - et ce fut vraiment caricatural - aucune contrev�rit�. Car cette s�ance ne fut gu�re un espace de civilit�s.

Le maire du 6e, en l?occurrence sp�cialiste du double discours ?�tre contre par principe mais sans jamais le reconna�tre, comme on l?a vu ce matin � propos du Mobilien? a consid�r� que la pr�-�tude des services avait �t� r�alis�e, je cite, ?par des incomp�tents et b�cl�e?. (Fin de citation.) Merci pour eux.

Il n?a pas h�sit� � utiliser les arguments les plus �normes par exemple, affirmer � longueur de r�union qu?il y aura une augmentation multipli�e par 5 des circulations, mais pr�tendre par ailleurs qu?il n?y a aucune �valuation. Cherchez l?erreur.

Un autre �lu de la majorit� du 6e n?h�site pas � r�pandre tracts et p�titions qui affirment avec l?approbation, m�me en s�ance, du maire d?arrondissement que le projet r�el, car nous sommes dit-il des hypocrites, serait de rendre enti�rement pi�tonne la rue de Rennes. O� a-t-il trouv� cela ?

En tout cas, on ne trouve gu�re de trace de bonne foi dans tous ces amalgames.

Pour faire court, je vous �pargne bien d?autres arguties du m�me tonneau. Je vous �pargne aussi le niveau des qualificatifs employ�s � l?�gard de l?�quipe municipale parisienne comme des consid�rations totalement inconvenantes du maire du 6e � l?�gard de la Pr�sidente de la R.A.T.P. et qui fut vraiment tr�s choquante. Tout ceci d�cid�ment n?a rien � voir avec un d�bat civilis�. Bref, une chose est s�re : la rue de Rennes restera plus droite que les circonvolutions des raisonnements de la plupart des �lus de la droite du 6e.

Leur seul but semblait purement dilatoire, comme pour le 92 Mobilien, tous les arguments fallacieux sur le fond et d�magogique sur la m�thode �taient employ�s sans aucune retenue. Heureusement, avec un peu de bons sens, deux �lues de la majorit� locale ont refus� de suivre le maire du 6e sur cette logique sans issue et ont soit vot� en faveur du projet de d�lib�ration soit se sont abstenues pour ne pas s?y opposer. Car ; en effet, qu?est-ce qui est en jeu�?

Il est souhaitable de ne pas priver les Parisiens et les riverains d?une juste concertation s�rieuse, argument�e, ce qui est pr�vu, afin que les habitants du 6e et les Parisiens aient enfin droit � l?am�lioration du cadre de vie d?une rue aussi n�glig�e dans le pass� mais aussi importante pour Paris et pour les quartiers environnants, la rue de Rennes.

Je vous remercie de votre attention.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

M. VUILLERMOZ a la parole.

M. Jean VUILLERMOZ. - Je ferai une petite intervention qui m?appara�t de bon sens. Je pense vraiment que les am�nagements de voirie de la rue de Rennes auront effectivement un fort impact dans tout ce quartier. En ce sens, les projets qui seront soumis � concertation devront vraiment tenir compte des �valuations qui ont d�j� �t� faites sur les axes civilis�s cr��s.

Et cela, pour ne pas reproduire les probl�mes constat�s. Par exemple, la multiplication des feux tricolores sur l?axe avenue Jean-Jaur�s, notamment l?intervalle r�duit entre les diff�rents feux, ne favorise pas une bonne fluidit� de la circulation.

Sur l?avenue Magenta, nous en avions d�j� parl�. Les pistes cyclables sur le trottoir semblent tr�s ?ins�cures? que ce soit pour les v�los ou pour les pi�tons. Avant de les peindre en diff�rentes couleurs, peut-�tre faudrait-il examiner une autre solution si elle est possible. Ensuite, sur le boulevard Saint-Marcel, il y a des probl�mes pour sa travers�e par les pi�tons qui ont un parcours impos�, facteur d?ins�curit�.

La mise en place des plans de circulation, qui r�sulte forc�ment de la mise en place de ces axes civilis�s, doit vraiment �tre tr�s bien concert�.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur LECOQ ?

Vous vous sentez pr�t ? Il vient d?arriver.

M. Jean-Pierre LECOQ, maire du 6e arrondissement. Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, vous nous proposez aujourd?hui d?adopter la proc�dure dite de march�s de d�finition afin de concevoir un am�nagement pour la rue de Rennes, qui est la colonne vert�brale du 6e arrondissement et un axe essentiel de la rive gauche de la Capitale.

Vous nous indiquez que cet am�nagement d�coule de la charte dite des axes civilis�s qui a pr�vu l?am�nagement actuellement en cours de l?avenue Jean-Jaur�s et du boulevard Magenta. Pour ma part, je vous rappellerais que l?am�nagement de la rue de Rennes est une id�e que j?avais moi-m�me �voqu�e dans mon programme municipal de 2001, avec n�anmoins une diff�rence de taille, je n?ai jamais pens� changer son r�gime de circulation, convaincu qu?une telle option ne pourrait qu?avoir des cons�quences n�fastes sur le volume de circulation existant dans toutes les rues adjacentes et sur toute la rive gauche.

En r�alit�, un changement de son r�gime de circulation impacterait non seulement les autres rues du 6e arrondissement mais vraisemblablement une partie importante de la rive gauche, compte tenu du d�bouch� naturel que constitue la rue de Rennes, tant pour la rue de Vaugirard, le flux venant de la porte de Versailles, que pour l?avenue du Maine et la rue de l?Arriv�e.

Les 14e et 15e arrondissements sont donc directement concern�s par cet am�nagement. Les 5e et 7e le sont tout autant dans la mesure o� un changement du r�gime de circulation ou une modification forte du gabarit de la rue de Rennes conduira immanquablement un certain nombre d?automobilistes � reporter leur trajet sur le boulevard Saint-Michel et sur la rue de S�vres ainsi que sur le boulevard Raspail pour les v�hicules allant du Sud vers le Nord de la Capitale.

Pour ceux qui viennent du Nord de la Capitale et qui seraient emp�ch�s de prendre la rue de Rennes dans le sens Nord-Sud, les reports affecteraient, l� encore le 5e arrondissement rue du Cardinal-Lemoine, rue Saint-Jacques et le 7e arrondissement � travers le boulevard Raspail ou l?esplanade des Invalides puis le boulevard des Invalides.

Ce sont donc les raisons, Monsieur le Maire, pour lesquelles je souhaite que soient soumis au vote de notre Assembl�e les deux v?ux que je pr�sente. Le premier afin que ce projet de d�lib�ration soit soumis au Conseil d?arrondissement des mairies concern�es par cet am�nagement, � savoir les mairies des 5e, 7e, 14e et 15e arrondissements.

Le second vise, � l?issue de toutes les �tapes que vous d�crivez dans votre projet de d�lib�ration et qui s?�taleront au minimum jusqu?en mars 2008, � clore la concertation minimale que vous nous proposez et qui, si j?ai bien compris, serait limit�e quasiment aux riverains de la rue de Rennes, par la mise en place de referendums locaux dans les m�mes arrondissements. Je vous proposerais, car j?ai imagin� que vous pourriez refuser peut-�tre malheureusement, �galement par le biais d?un sous-amendement si vous n?acceptez pas la mise en place de referendums locaux, qu?un r�f�rendum local propre au 6e arrondissement, ce qui me semble �tre vraiment le minimum en la mati�re, soit organis�.

Ce qui veut dire que, bien �videmment, je n?accepterais pas de voter l?amendement que vous nous avez propos�, Monsieur le Maire, Monsieur le Maire adjoint, hier soir tardivement, ou vous envisagez peut-�tre, s?il fait beau, si les nuages sont favorables qu?une consultation �ventuelle ait lieu dans le 6e arrondissement � l?issue de la concertation.

Monsieur le Maire, vous avez souhait� � plusieurs reprises, lors de vos c�r�monies de v?ux, �couter les Parisiens et renforcer la d�mocratie locale. Je ne doute donc pas, Monsieur l?adjoint au Maire, que vous allez, � travers le vote de ces deux voeux, vouloir �couter les Parisiens pour mieux, je l?esp�re les entendre.

Revenons maintenant sur le projet de d�lib�ration qui nous est soumis et qui, tout en contenant un certain nombre de choses int�ressantes, p�che par omission dans un certain nombre de domaines et prend dans d?autres des directions que nous n?avalisons pas. Je vous rappellerais tout d?abord que lorsque nous nous sommes vus dans votre bureau, au mois de mars 2003, vous m?aviez produit une pr�-�tude sur une rue de Rennes interdite � la circulation g�n�rale et m�me aux riverains, assortie de quelques simulations pr�voyant un volume de circulation cinq fois sup�rieur dans les rues du Cherche-Midi, Bonaparte et rue des Saints-P�res.

Je note avec satisfaction que les riverains auront le droit d?arriver jusqu?� la porte de leur immeuble, c?est une bonne chose. Mais que s?agissant des reports de circulation, vous ne semblez pr�voir que des modifications de sens. Vous envisagez une pacification du quartier entre Montparnasse et Saint-Germain-des-Pr�s, qu?est-ce que cela veut dire ? Sans doute un gigantesque quartier vert � l?int�rieur duquel les automobilistes se heurteraient � un maximum de sens interdits.

Annoncer un bouleversement du Plan de d�placements dans le 6e alors que nous sommes en plein d�bat sur le P.D.P. me para�t �tre contestable dans son principe et dans ses effets. Au-del� du 6e, comme je l?ai dit, ce sont tous les arrondissements de la rive gauche qui sont concern�s. Dans vos attendus, vous avez d?ailleurs commis des erreurs, fait des oublis de taille.

Un exemple : vous citez les quatre parcs de stationnement conc�d�s � c�t� de la rue de Rennes mais vous avez oubli� le seul implant� dans la partie haute de la rue de Rennes, le parc de stationnement F.N.A.C. Montparnasse qui comprend plusieurs centaines d?emplacements dont l?acc�s ouvert � tous est situ� sur cette m�me rue de Rennes sauf que vous vouliez, bien �videmment, le fermer et indemniser son propri�taire. C?est en tout cas une contrainte majeure pour l?am�nagement de la partie haute de la rue de Rennes.

Sur les commerces, nous serons bien �videmment vigilants et je suis persuad� que la Chambre de commerce et d?industrie de Paris, qui fait chaque ann�e une enqu�te sur le commerce parisien � travers les commerces de la rue de Rennes, sera attentive aux indemnit�s qui pourront �tre exig�es par des commerces dont je ne vous rappellerais pas l?importance mais qui g�n�rent un chiffre d?affaires consid�rable et qui contribuent directement � la richesse �conomique de la Capitale.

Il va sans dire, Monsieur le Maire, que les indemnisations qui pourront �tre demand�es, y compris devant les tribunaux seront de toute autre nature?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il faut aller � votre conclusion, Monsieur LECOQ.

M. Jean-Pierre LECOQ, maire du 6e arrondissement. - De toute autre nature que les aum�nes mis�rables que vous avez distribu�es sur les boulevards des Mar�chaux. Enfin, vous prenez d?embl�e, j?en ai bient�t termin�, une position qui alt�re � mon sens les �tudes qui seront engag�es. J?ai rapport� sur mes deux voeux donc j?ai droit � un temps suppl�mentaire.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous �tes encore quatre derri�re.

M. Jean-Pierre LECOQ, maire du 6e arrondissement. - A travers ce parti pris, vous r�duisez le champ de pens�e des concepteurs et vous refermez de fait le d�bat que vous faites mine d?ouvrir en prenant le parti d?une disparition de la circulation automobile de transit, c?est-�-dire la circulation g�n�rale.

Vous risquez, pour am�liorer la circulation de la rue de Rennes, de bouleverser la vie et les activit�s de centaines de milliers de Parisiens qui font du commerce, habitent et travaillent dans les rues du 6e arrondissement, ainsi que dans un certain nombre de rues importantes de la rive gauche.

Vous le faites dans la plus extr�me confusion, sans sch�ma directeur pour la rive gauche et sans m�me l?envisager. Vous niez la vocation d?axe essentiel qu?occupe aujourd?hui la rue de Rennes et son r�le de liaison inter-arrondissement.

Vous d�montrez ainsi une nouvelle fois que tout en am�nageant des quartiers verts o� la circulation est rendue plus difficile, mais, apr�s tout, cela peut �tre un parti, vous cassez la circulation sur les grands axes. Vous prenez le risque de paralyser une grande partie de la circulation dans la Capitale, � partir du moment o�, par parti pris, vous ne voulez pas jouer sur les entr�es et les sorties de voitures dans cette m�me Ville.

Nous ne manquerons pas, Monsieur le Maire, en conclusion, de participer de fa�on constructive et r�aliste au d�bat que vous avez lanc�. Mais nous n?accepterons pas, nous vous le disons clairement, les cons�quences funestes qui pourraient r�sulter d?une politique incoh�rente et improvis�e, comme l?illustre malheureusement le projet de d�lib�ration qui est nous est soumis aujourd?hui sur la rue de Rennes.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame DOUVIN, vous avez la parole.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

La rue de Rennes repr�sente, pour toute la rive gauche, une voie de circulation, de chalandise et une voie qui traverse des quartiers qui cumulent une vocation r�sidentielle, une vocation de loisirs et une vocation touristique. J?ajoute �galement la desserte d?une grande gare parisienne comme la gare Montparnasse qui augmente cette complexit�.

Ces diff�rentes caract�ristiques en font un axe central dont il est n�cessaire de respecter la mixit� dans tous ses aspects. Peu de rues dans Paris pr�sentent en m�me temps toutes ces particularit�s et il est donc n�cessaire d?en tenir compte dans tout projet d?envergure de requalification urbaine, comme celui qui nous est propos� aujourd?hui.

Cette remarque pr�liminaire conduit � lui pr�ter une attention particuli�re. Je m?explique. Elle signifie qu?il est impossible de lui appliquer comme tel le traitement qu?ont subi les pr�c�dents axes civilis�s, selon votre terminologie du paradis urbain, sauf � risquer d?entra�ner pour toute la rive gauche des nuisances.

Lorsqu?en 3e Commission je vous interrogeais sur ce projet, vous avez d�clar� que la rue de Rennes n?avait pas, je vous cite, ?de statut � part?, sur le plan juridique, bien s�r. Mais, au niveau de la r�alit� parisienne, je crois que c?est diff�rent et pour les raisons que je viens d?�voquer.

Il est mentionn� dans le projet de d�lib�ration que le plan de circulation actuel fait de la rue de Rennes un axe important de trafic automobile pour acc�der au c?ur historique de la Capitale ou pour le quitter. Les conditions de ce transit peuvent et doivent �tre am�lior�es, mais non sans �tudier la situation de la rue car le tissu est si dense autour de la rue de Rennes qu?un report de la circulation sur les rues avoisinantes n?est vraiment pas envisageable.

Comme dans les objectifs de r�organisation du plan de circulation je trouve successivement un d�but de paragraphe avec ?une action forte sur la circulation automobile de transit? et, au paragraphe suivant, ?la pacification de la circulation g�n�rale dans les rues perpendiculaires et parall�les?, je ne comprends plus. Il y a vraiment une contradiction flagrante. Cherchez l?erreur !

Parmi les diff�rents buts poursuivis, il y a l?importance de la circulation pi�tonne, ce qui correspond vraiment � la r�alit� de la rue de Rennes et je m?en r�jouis. Mais quand on met sur le m�me pied le traitement � proposer pour les cyclistes et celui qui est � proposer pour les pi�tons je ne comprends plus car la disproportion est �clatante aux yeux de tous, entre les besoins des pi�tons, extr�mement nombreux et vari�s selon leurs conditions, et les quelques cyclistes qui peuvent emprunter cet axe.

Pour que ce projet r�ussisse et soit adapt�, je comprends donc parfaitement les demandes que le maire du 6e arrondissement vient d?exprimer et je ne pourrai que m?associer � sa requ�te de voir prendre en compte l?avis des arrondissements mitoyens qui auront bien s�r � supporter les cons�quences de tout am�nagement d?importance concernant la rue de Rennes.

Donc, associer � cette concertation les 5e, 7e, 14e et 15e arrondissements me para�t plus que justifi� et vous, Monsieur le Maire, qui r�clamez toujours de proposer aux Parisiens la concertation la plus large possible, la plus exemplaire possible dont vous tiendrez le plus grand compte, vous ne pouvez certainement qu?appuyer une demande qui consiste � organiser une consultation populaire sur cette question, afin de parvenir � un projet rassemblant l?approbation la plus large.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - C?est certainement l?un des dossiers majeurs de la rive gauche de l?agglom�ration parisienne. C?est un dossier majeur en raison de la nature m�me de cette rue, de sa situation, de son caract�re commercial extr�mement recherch�, de sa tr�s forte fr�quentation et, enfin, de son impact en termes de circulation.

Je connais bien cette rue et il est clair que des am�liorations s?imposent.

Toutefois, compte tenu de sa situation g�ographique, il est �vident que les d�cisions qui seront prises auront un impact direct sur la circulation dans les arrondissements limitrophes et dans le 15e arrondissement, par cons�quent.

Je vous rappelle en effet que la rue de Rennes est un axe majeur d?�change entre le 15e arrondissement et le Nord de Paris, notamment en raison du trafic g�n�r� par la gare Montparnasse, le centre commercial Montparnasse qui est l?un des premiers de Paris et le quartier de bureaux Montparnasse.

Je vous rappelle �galement que la rue de Vaugirard qui traverse le 15e arrondissement du Sud au Nord est un axe entrant dans Paris. Or, la rue de Vaugirard coupe la rue de Rennes et ce, dans sa partie la plus �troite. L?am�nagement de ce carrefour aura donc tout naturellement des cons�quences en amont?

S?il vous pla�t?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Ecoutez. Ne dissipez pas l?assistance.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Il me para�t donc tout naturel que notre arrondissement soit associ� dans les r�glements de ce dossier.

Il est donc aussi �vident que notre Conseil d?arrondisse-ment, comme le conseil de quartier Pasteur Montparnasse, soit consult�.

Vous parlez de d�mocratie participative. Voil� une bonne occasion de la pratiquer.

Au m�me titre, je demande que les �lus du 15e arrondissement soient non seulement sollicit�s, mais �galement associ�s � la concertation que vous avez l?intention de mettre en place.

Enfin, je voudrais faire deux suggestions. La premi�re concerne plus particuli�rement le 15e arrondissement. Je souhaiterais qu?une �tude approfondie soit faite sur les reports de circulation qui vont intervenir lorsque le projet sera d�fini.

La seconde concerne la place du 18 juin 40. Cette place a, elle aussi, besoin d?�tre am�nag�e, surtout apr�s les am�nagements qui sont intervenus pour le Mobilien, boulevard du Montparnasse. Je sugg�re que cet am�nagement soit pris en compte dans celui de la rue de Rennes car une vision d?ensemble s?impose dans cette zone.

Voil�, Monsieur le Maire, les quelques r�actions dont je souhaitais vous faire part � propos d?un dossier qui, comme nous l?avons dit, sera certainement l?un des am�nagements majeurs pour la rive gauche. A ce titre, vous ne pouvez laisser les arrondissements limitrophes � l?�cart.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Mme BAUD a la parole.

Mme Dominique BAUD. - Oui, Monsieur le Maire, chers coll�gues.

Je vais quelque peu r�p�ter ce qui a �t� dit tout � l?heure et je vais t�cher d?aller vite.

Nous allons avoir deux ans devant nous pour discuter de ce projet puisque semble s?ouvrir une concertation sur le r�am�nagement de la rue de Rennes et de ses abords. J?interviens bien s�r en tant qu?�lue du 15e arrondissement, arrondissement limitrophe, mais aussi en tant que membre du conseil de quartier Pasteur Montparnasse qui serait sans doute heureux d?�tre concert� plut�t que d?�tre mis devant le fait accompli.

Pour M. BAUPIN, am�liorer le cadre de vie des Parisiens tient en une seule phrase : supprimer la voiture. C?est toujours le m�me discours id�ologique qui ne tient aucun compte de ceux qui, pour des raisons diverses, ne peuvent circuler autrement.

D?ailleurs, � ce titre, je ne comprends pas comment M. BAUPIN peut continuer � circuler en voiture, qui plus est avec les services d?un chauffeur. Mais la pr�sence d?un chauffeur r�duit peut-�tre les nuisances de l?automobile !

Il ne s?agit jamais, contrairement � ce qui est �crit, de r��quilibrer les diff�rents usages de l?espace public. Il s?agit d?am�nager un espace anti-voiture avec, et c?est l� le paradoxe, un danger suppl�mentaire pour les pi�tons qui doivent faire face � quatre voies de circulation avec des feux diff�rents et qui se retrouvent au milieu de la voie avec le risque que cela comporte - il suffit de se rendre un samedi apr�s-midi boulevard du Montparnasse pour le constater - et, ensuite, attendre les bilans des accidents avant de r�fl�chir aux cons�quences d?un tel am�nagement.

Les nouveaux espaces civilis�s de M. BAUPIN sont en fait des espaces particuli�rement pollu�s du fait de la stagnation des v�hicules r�duits � circuler sur une seule file.

Nous avons un c�l�bre exemple dans le 15e arrondissement, le boulevard de Grenelle, r�duit � une file de circulation pour une piste cyclable o� ne passent que quelques v�los.

Le projet de d�lib�ration reconna�t que le plan de circulation actuel de cette partie de la rive gauche fait de la rue de Rennes un axe important de transit automobile pour acc�der au c?ur historique de la Capitale ou pour le quitter. Ce transit automobile nuirait � la desserte automobile des riverains et au transport des marchandises. Supprimer donc la voiture pour permettre aux camions de circuler, supprimer la voiture pour am�liorer les transports en commun, mais faudrait-il encore que l?offre soit vraiment am�lior�e. Nous souhaitons que la concertation soit �tendue au 15e arrondissement et notamment aussi au quartier Pasteur Montparnasse et � son conseil de quartier. Ce dernier subit d�j� les cons�quences des travaux du boulevard du Montparnasse et s?inqui�te des projets non avou�s de la Ville sur le boulevard de Vaugirard. Il convient donc de ne pas l?oublier et aussi de ne pas oublier le 7e arrondissement, M. LE ROUX ayant du s?absenter cet apr�s-midi.

Je vous remercie donc de me dire de fa�on claire s?il est pr�vu, et comment il est pr�vu, de nous associer, d?�tre entendus sur un projet de telle ampleur et avec quelles cons�quences, et ceci bien au-del� du 6e arrondissement.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur BAUPIN, vous avez la parole, puis M. BARIANI pour une explication de vote.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - C?est vraiment tr�s �clairant cette journ�e. Ce serait bien queplus de Parisiens entendent ces discours pour bien savoir quels sont ceux qui essayent d?am�liorer r�ellement les d�placements � Paris et ceux qui se battent �ternellement contre.

On a failli entendre un scoop de la part de M. LECOQ tout � l?heure puisqu?il nous a dit qu?il avait des projets pour la rue de Rennes. Mais on n?a pas su lesquels ! Donc, c?�tait d�j� dans son programme, il y a cinq ans, et pourtant personne ne sait quel �tait le projet. Visiblement, en tout cas, il ne fallait rien toucher � la rue. Je ne comprends pas bien d?ailleurs comment vous preniez en compte le Mobilien 96 et le Mobilien 95 dans cet am�nagement puisque je le rappelle, peut-�tre que vous n?�tiez pas l� ce matin, que ce sont vos coll�gues, votre majorit� de l?�poque qui avait d�cid� de la liste des Mobiliens. C?est vous donc qui aviez d�cid� que le 95 et le 96 devaient �tre des bus prot�g�s? Ah, d?accord ! les Mobiliens, vous les aviez choisis parce que c?�tait des lignes qui fonctionnaient bien. C?est parce qu?ils fonctionnaient bien que vous avez d�cid� qu?ils devaient �tre dans le Mobilien. C?est une logique qui nous avait �chapp�.

En tous cas, on a bien entendu. Je vous remercie quand m�me d?avoir pr�cis� que cela faisait plusieurs ann�es que nous en discutions ensemble et que nous �laborions. Donc, ce qui prouvera bien que tout ce qui se dit sur l?absence de concertation est sujet � caution. Mais � l?�poque, vous �tiez un peu plus allant, vous aviez un peu plus envie visiblement qu?on change les choses sur la rue de Rennes.

Bon ! Vous avez d�montr� avec la fa�on dont vous avez pr�sent� les choses, absolument apocalyptique, que vous appartenez clairement au camp conservateur. C?est une chose que chacun savait.

Sur les autres interventions, je voudrais remercier Alain MORELL qui a rappel� des choses qu?on m?avait rapport�es. En effet, que dans un certain nombre de mairies d?arrondissement, mon nom soit souvent cit� comme un repoussoir ne me surprend pas.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est un hommage, ne le prenez pas mal.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Comment ? C?est un hommage ? Oui, merci. Mais la fa�on dont visiblement vous avez trait� la pr�sidente de la R.A.T.P., l� je dois dire, a visiblement choqu� beaucoup de gens puisque cela m?est revenu par de nombreuses voix aux oreilles. C?est un peu surprenant parce que je pense que c?est une dame qui fait un travail admirable � la t�te de la R.A.T.P. et qui m�riterait un peu plus de consid�ration. Mais chacun a sa fa�on de consid�rer les responsables des grandes entreprises publiques.

Je voudrais dire � M. Jean VUILLERMOZ que, oui, il y a toujours des am�liorations � apporter � chaque projet. En ce qui concerne, Jean-Jaur�s, le projet n?est pas termin� et que le... Non, il n?est pas termin� compl�tement, notamment pour le calage des feux, je vous le signale de fa�on � ce que vous sachiez que c?est une fois que tous les travaux seront termin�s que nous pourrons d�finitivement caler les feux. Cela explique en partie pourquoi, aujourd?hui, il peut y avoir � certains endroits, le long du couloir de bus pour �tre tr�s clair, un certain engorgement qui doit �tre trait�.

De la m�me fa�on sur Magenta, on a eu l?occasion de le dire. C?est vrai que la signalisation des pistes cyclables et des am�nagements cyclables m�rite d?�tre am�lior�e. C?est clair, cela fait partie des choses sur lesquelles nous sommes en train de travailler, y compris avec Charlotte NENNER qui y travaille de fa�on active et qui avait pilot� de fa�on extr�mement approfondie la concertation. Donc, ne disons pas qu?il n?y a pas eu de concertation. Disons que la concertation a d�bouch� sur des propositions concr�tes, mises en ?uvre. Et l?on se rend compte, dans la vie r�elle qu?il faut parfois les am�liorer.

C?est d?ailleurs pour cela que l?on fait pour la rue de Rennes un march� de d�finition. C?est l?occasion de faire appel � des �quipes de paysagistes, des �quipes de concepteurs qui pourront proposer diff�rents projets. C?est bien cela, l?id�e. L?id�e est d?avoir des projets diff�rents.

Que cela fasse peur � certains qui voudraient surtout que l?on ne change rien, peut-�tre. Pour notre part, nous estimons, et je ne voudrais pas me r�p�ter trop longtemps, que les questions de pollution, de d�r�glement climatique, du prix du p�trole, etc. donnent suffisamment de raisons pour dire que le tout automobile que certains pr�conisent dans Paris a fait son temps.

Je voudrais pr�ciser � Mme BAUD pour qu?elle ne fasse pas d?erreur, puisqu?elle me donne l?occasion de le pr�ciser, que je n?utilise pas de voiture dans Paris parce que je n?ai pas tellement de temps � perdre. Donc, globalement, j?utilise des moyens de transport efficaces, notamment le m�tro et �a va beaucoup plus vite. Je vous invite � l?essayer : descendez, c?est indiqu�?Il y a un ?M? : ce sont les stations de m�tro ! Il faut descendre et vous verrez, �a fonctionne pas mal, c?est r�gulier.

(Applaudissements sur les bancs des groupes ?Les Verts?, socialiste et radical de gauche, communiste et du Mouvement r�publicain et citoyen).

Enfin, en ce qui concerne les propositions de M. LECOQ, les propositions de v?ux. Ecoutez, on savait qu?� l?U.M.P., sur les sondages, vous aviez des probl�mes d?organisation des sondages et que ce n?�tait pas toujours tr�s net.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Denis BAUPIN, s?il vous pla�t, est-ce que vous pouvez un peu avancer parce qu?on part sur autre chose, l�.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Vous nous proposez maintenant de manipuler le corps �lectoral sur la rue de Rennes en prenant des arrondissements que vous avez choisis en fonction?Il manque Neuilly, quand m�me, vous auriez pu ajouter Neuilly tant qu?� faire pour que le corps �lectoral soit clairement celui que vous souhaitiez.

(Mouvements de protestation sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - S?il vous pla�t. Laissez M. BAUPIN terminer. Il termine.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - J?en �tais � la conclusion?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Cette s�ance est en train de d�raper tr�s, tr�s fortement. Je le dis pour ceux qui veulent aller jusqu?au bout.

Monsieur BAUPIN, vous avez termin� ?

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur . - J?en �tais donc � la conclusion pour dire que nous donnerons un avis d�favorable � ces v?ux. C?est clairement un boulevard parisien, tous les arguments qui ont �t� donn�s montrent bien?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous l?avez expliqu�, Monsieur BAUPIN !

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - C?est difficile d?en placer une. Et donc que l?Ex�cutif propose un v?u que nous soumettrons donc en alternative aux v?ux pr�sent�s par M. LECOQ.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur BARIANI, vous vouliez la parole pour une explication de vote ?

M. Didier BARIANI. - Mon explication de vote vaudra pour le projet de d�lib�ration comme pour les trois v?ux qui sont pr�sent�s. Je vais essayer d?�tre sobre et d?�tre bref. Mme Genevi�ve BERTRAND a?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est une minute !

M. Didier BARIANI. - Ecoutez, franchement?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Allez-y, ne perdons pas de temps.

M. Didier BARIANI. - Je crois que nous n?abusons pas du temps de parole.

Mme Genevi�ve BERTRAND a demand� au groupe U.D.F. de r�fl�chir sur cette affaire de la rue de Rennes. Elle-m�me habite dans la partie dite ?autoroute urbaine?, c?est-�-dire celle qui va du boulevard Raspail � la place du 18 juin 1940.

Pour certains riverains, cette rue, c?est vrai, n?est pas viable. Elle n�cessite un v�ritable am�nagement esth�tique et rationnel et c?est vrai qu?il y a aussi des accidents assez fr�quents. Alors, l?id�e m�me d?intervenir est une id�e qui naturellement est tout � fait recevable. Il y a un dispositif, un diagnostic qui est assez large. Il y a un calendrier qui est �tendu ; il n?est pas innocent non plus parce qu?il est quand m�me calqu� sur des �ch�ances politiques. Cela vient apr�s les r�alisations qui ont eu lieu dans d?autres quartiers et il y a une concertation, mais on va y revenir, permettant aux uns et aux autres de s?exprimer dans un laps de temps assez long.

Seulement, il y a aussi des obstacles dans cette affaire. Pour les obstacles, c?est vrai, il faut tenir compte de l?environne-ment. Les rues alentours vont �tre touch�es et c?est vrai que la concertation n?est pas d�finie dans le texte. Ce qui nous am�ne � dire que, sans mettre en cause l?id�e d?une intervention de la Ville, nous sommes tr�s r�serv�s sur la mani�re dont les relations s?instaurent entre les mairies d?arrondissement concern�es et la Ville. C?est la raison pour laquelle nous voterons les deux v?ux que pr�sente M. LECOQ pour am�liorer la concertation entre les mairies d?arrondissement concern�es et la Ville de Paris.

Par contre, je dis � M. BAUPIN que son v?u 46 bis concernant une concertation qui pourrait avoir lieu si l?utilit� en appara�t � l?issue du processus d?�laboration du projet, le moins qu?on puisse dire, c?est que ce n?est pas tr�s contraignant et que c?est sans risque.

Au final, nous voterons les deux v?ux de M. LECOQ. Je m?abstiendrai, le groupe s?abstiendra, sur le v?u pr�sent� par M. BAUPIN pour les raisons que je viens d?�voquer.

Et sur l?ensemble du projet de d�lib�ration, le groupe U.D.F. s?abstiendra.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - L?U.D.F. se lib�re. C?est tr�s bien !

Je vais mettre aux voix les v?ux qui nous sont propos�s?

Monsieur LECOQ, vous voulez redire un mot ? Mais de pr�cision, pas de politique.

M. Jean-Pierre LECOQ, maire du 6e arrondissement. Pour le vote, je remercie le Pr�sident BARIANI de sa prise de position sur les deux v?ux que je pr�sentais d?ailleurs au nom du groupe U.M.P. et qui visent effectivement � une plus grande concertation dans la Capitale, comme les Parisiens et les Parisiennes y aspirent l�gitimement et comme, je le croyais, le Maire de Paris s?y �tait engag� derni�rement.

Sur le projet proprement dit, qui est effectivement l?ouverture d?un d�bat, nous ne sommes pas contre le d�bat. Simplement, nous estimons qu?il est biais� d?entr�e par l?instauration dans l?avant-propos d?un certain nombre d?id�es force comme notamment la restriction d?embl�e de la circulation de transit.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur LECOQ, je crois que tout le monde a pu exposer ses arguments.

M. Jean-Pierre LECOQ, maire du 6e arrondissement. - C?est la raison pour laquelle nous ne voterons pas ce projet de d�lib�ration, car la concertation nous semble biais�e sur le d�part et nous ne voterons pas non plus pour l?amendement de M. BAUPIN qui est, je dirais? dont on a assembl�? bon! Une lumi�re est n�e, en quelque sorte ! C?est sans doute la lecture de nos deux amendements. Il a encore un petit peu de chemin � faire.

De toute fa�on, s?il n?y a pas... Je ferai en sorte que, de toutes les mani�res possibles, il y ait une concertation locale au niveau du 6e arrondissement et si nous pouvons d?ailleurs l?organiser avec nos coll�gues des autres mairies, eh bien, �coutez, nous le ferons avec plaisir. Et les Parisiens jugeront.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous ferez ce que vous voudrez !

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 45 assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 46 assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 24).

Je mets aux voix maintenant, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 29.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 29).

Janvier 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour