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Vœu déposé par le groupe socialiste et radical de gauche relatif aux maraudes du SAMU social dans le quartier des Halles.


Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Nous allons maintenant examiner en 6e Commission les v?ux r�f�renc�s n os 67 et 68 dans le fascicule, qui ne se rattachent � aucun projet de d�lib�ration.

Le v?u n� 67, relatif aux maraudes du SAMU social dans le quartier des Halles, a �t� d�pos� par le groupe socialiste et radical de gauche.

Je donne la parole, pour le pr�senter, � M. Alain LE GARREC.

M. Alain LE GARREC. - Merci, Madame la Maire.

Effectivement, l?Etat et la Ville viennent de mettre en ?uvre le niveau 2 du plan grand froid. Cette mise en ?uvre n�cessite l?ouverture de capacit�s suppl�mentaires et d?accueil, ainsi que le renforcement des �quipes du 115 et, je l?imagine, une mobilisation accrue des associations qui travaillent dans ce secteur. Nous savons combien cela est difficile. Qu?ils en soient ici remerci�s.

Ces v�hicules, ces �quipes sillonnent Paris jour et nuit pour secourir et proposer un lieu s�r � ceux qui en ont besoin et qui se r�fugient l� o� ils peuvent.

Il existe des quartiers qui sont plus ou moins mal desservis, mais il en existe un que ces v�hicules et ces �quipes ont des difficult�s � aborder. Il s?agit du quartier des Halles qui a pour particularit� d?�tre pi�ton, arbor� et donc de r�pondre � des sp�cifications en mati�re de circulation de v�hicules motoris�s. Cette particularit� fait que, pour ce lieu, qui sert d?abri de fortune � des centaines de personnes, les maraudes sont minimales, sauf un peu de la part d?Emma�s et de l?association ?Aux Captifs, la Lib�ration?. Et elles assurent surtout des prises de contact, aucun v�hicule ne vient sur place en appui � ces �quipes et chacun sait que c?est primordial d?avoir un v�hicule imm�diatement si l?on veut que les gens puissent aller dedans et non pas uniquement se contenter de dire : ?On passe avec un v�hicule bient�t?.

Le groupe socialiste et radical de gauche souhaite que vous interveniez aupr�s du Pr�fet de police pour que, d�s que possible, ces lieux puissent �tre parcourus compl�tement et sans entrave, de jour comme de nuit, par les �quipes et associations de terrain concern�es, ainsi que par le SAMU social, et que ces informations soient communiqu�es localement.

J?en profiterais pour souhaiter que les services de la voirie et des parcs et jardins soient � la disposition du S.A.M.U. et des �quipes d?intervention pour que les m�andres du Forum des Halles leur soient expliqu�s et qu?ils les accompagnent, le cas �ch�ant.

Je signale que les techniciens de la S.E.M. Paris Centre connaissant particuli�rement les lieux en sous-sol sont mobilisables sur demande.

Je vous remercie.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, mon cher coll�gue.

Juste une petite pr�cision pour qu?il n?y ait pas d?affole-ment. Nous examinons en 5e Commission les v?ux nos 67 et 68. Nous examinerons ensuite les v?ux de la 6e Commissionparce que nous avons remplac� et, naturellement, j?ai dit 6e Commission. C?�tait 5e Commission. Donc ne vous affolez pas ! Les v?ux nos 64 et 65 viendront ensuite.

Pour r�pondre � M. LE GARREC sur le v?u n� 67, la parole est � M. Christophe CARESCHE.

M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Je vais donner un avis favorable � ce v?u, - peut-�tre le repr�sentant du Pr�fet de police en dira t-il un mot ? - car il s?agit de faciliter, dans le secteur des Halles, l?acc�s au SAMU social afin de secourir les sans-abri qui se concentrent � cet endroit. Je pense que c?est une tr�s bonne initiative que de faire en sorte que les v�hicules du SAMU social qui, aujourd?hui ne peuvent pas acc�der � ce secteur, puissent le faire d�sormais et qu?avec le Pr�fet de police, nous examinions dans quelles conditions ce libre acc�s est garanti.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur CARESCHE.

La parole est au Pr�fet de police.

M. LE PR�FET DE POLICE.- Je partage tout � fait ce qui vient d?�tre dit par M. CARESCHE. Il n?y a aucun inconv�nient, de notre point de vue, � ce que ces rues puissent �tre ouvertes � la circulation des v�hicules de ces associations.

Simplement, techniquement, il faudra veiller � ce que leurs responsables puissent prendre contact avec les commissariats des 1er et 2e arrondissements de mani�re � pouvoir les rep�r�es et faciliter leurs acc�s.

Derni�re chose : s?agissant de voirie de comp�tence municipale, la d�cision juridique d�pend de la Mairie.

(M. Christophe CARESCHE, adjoint, remplace Mme Lyne COHEN-SOLAL au fauteuil de la pr�sidence).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 35).

Janvier 2006
Débat
Conseil municipal
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