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Vœu déposé par Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE, M. Philippe GOUJON et les membres du groupe U.M.P. relatif à la communication des emplacements de stationnement voués à disparaître en vertu de la mise aux normes pompiers dans chaque arrondissement.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner maintenant le v?u r�f�renc� n� 53 dans le fascicule, relatif � la communication des emplacements de stationnement vou�s � dispara�tre en vertu de la mise aux normes pompiers dans chaque arrondissement.

Madame de CLERMONT-TONNERRE ? Qui parle et qui ne m?�coute pas !

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Si, Monsieur le Maire !

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, si j?en crois les chiffres annonc�s par vos services, la mise aux normes pompiers du r�seau viaire parisien devrait entra�ner la suppression de 48.000 places de stationnement sur voirie, dont plus de 3.500 dans les mois � venir, ce qui, cumul� aux multiples r�ductions de places et aux restrictions pr�vues dans le cadre du P.L.U. ne manquera pas d?accentuer ce climat de crise du stationnement que les Parisiens subissent dans de nombreux quartiers.

Les donn�es relatives � ce nouveau plan de suppression ne figurant pas dans les dossiers de pr�sentation des diagnostics d?arrondissement remis lors des premi�res r�unions publiques sur le P.D.P., les acteurs de la concertation ne disposent pas, en l?�tat actuel des choses, de la totalit� des �l�ments n�cessaires pour conduire � bien leurs r�flexions et fonder leurs propositions.

C?est pourquoi, avec mes coll�gues, Philippe GOUJON, Laurence DOUVIN et Patrick TR�M�GE et les �lus U.M.P. des 20 arrondissements, nous vous demandons, Monsieur le Maire, de rendre public le d�tail de ces donn�es relatives � la diminution de l?offre de stationnement.

Notre demande r�pond � une double pr�occupation : d?une part, de permettre � chacun, et notamment aux �lus et aux conseillers de quartier, d?int�grer au mieux ce plan de suppression aux r�flexions qu?il m�ne dans le cadre du P.D.P. et, d?autre part, de permettre aux Parisiens motoris�s qui ne disposent pas d?emplacement de stationnement de prendre le plus en amont possible toutes les dispositions n�cessaires pour faire face � cette contrainte.

Dans cette perspective, les �lus du groupe U.M.P. �mettent le v?u que soit rendu public, dans un d�lai d?un mois, le d�tail des suppressions programm�es dans chaque arrondissement.

Nous demandons en particulier communication de la localisation et du nombre d?emplacements de stationnement vou�s � dispara�tre, rue par rue, dans le cadre de la premi�re tranche de mise aux normes pompiers, c?est-�-dire celles qui portent sur les 3.500 premi�res suppressions.

Nous vous demandons la carte des rues ou des portions de rue dans lesquelles les dispositions de limitation ou de suppression du stationnement sont pr�vues.

Enfin, Monsieur le Maire, nous souhaiterions que vous nous informiez sur l?�tat d?avancement des r�flexions engag�es dans le cadre de la remise � plat de l?implantation des emplacements pour livraison.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

M. BAUPIN a la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voudrais remercier Mme de CLERMONT-TONNERRE pour le v?u qu?elle a pr�sent�.

Chacun le sait, et on a pu le constater, malheureusement, � la fin de l?�t� dernier, l?intervention des pompiers dans les rues de Paris est un sujet qui ne m�rite pas de discussion. Cette intervention est absolument n�cessaire. Donc s?imposent � nous les contraintes que la B.S.P.P. nous indique en mati�re de stationnement pour que ses v�hicules puissent � la fois circuler et s?arr�ter.

C?est la raison pour laquelle nous avons engag�, avec la B.S.P.P. et avec la Pr�fecture de police, une discussion depuisquelques mois sur les priorit�s en mati�re d?am�nagement de ces normes pompiers. Des discussions sont en cours actuellement avec l?ensemble des maires d?arrondissement.

Je constate que votre v?u n?est pas sign� par des maires d?arrondissement. J?aurais �t� surpris qu?eux-m�mes signent un v?u alors qu?ils sont parfaitement au courant de la fa�on dont les choses sont en train de se faire. Je ne sais pas si une partie des �lus signataires de ce v?u s?estiment mal inform�s par leur maire d?arrondissement et qu?au travers de ce v?u, ils cherchent � r�gler des probl�mes locaux, parce que je lis parfois des choses dans la presse qui me laissent penser que tout n?est pas forc�ment aussi limpide.

Il ne faut pas croire tout ce qui est dans les journaux ! Vous avez raison, Monsieur LEGARET, mais j?ai cru entendre beaucoup de choses au cours du d�bat depuis ce matin. Beaucoup se r�f�raient � la presse quand cela les arrangeait !

Pour autant, ces discussions sont en cours. Le directeur de la voirie rencontre actuellement l?ensemble des maires d?arrondissement pour bien caler ces dispositions.

Ce que je voudrais vous proposer par rapport � votre v?u, c?est de le modifier sur deux points :

- d?une part, de remplacer ?dans un d�lai d?un mois? par ?le mois d?avril? parce que c?est le temps qui nous est n�cessaire pour finaliser le travail en cours avec les maires d?arrondisse-ment. Donc d?ici au mois d?avril.

- d?autre part, de supprimer le dernier tiret qui concerne les livraisons. Non pas que nous ne voulions pas donner l?information mais celle-ci ne pourra pas �tre pr�te d?ici le mois d?avril, puisque les discussions que nous avons actuellement dans la commission avec les livreurs, avec la Chambre de commerce et la Pr�fecture de police sur l?organisation des livraisons aboutiront plut�t d?ici l?�t� sur cette r�organisation.

Donc, je suis favorable � ce v?u avec ces deux amendements.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - J?accepte vos propositions mais je voudrais revenir sur la signature. L�, je ne comprends pas tr�s bien, Monsieur BAUPIN, pourquoi vous voulez que des maires d?arrondissement signent ce v?u. Il est d�pos� par l?ensemble du groupe U.M.P.. Pourquoi cela ?

Parce que je vous rappelle que l?on a tout de m�me un certain nombre d?arrondissements d?opposition. Si je me tourne vers mon coll�gue du 10e arrondissement, je ne suis pas s�re qu?il ait l?information. Donc au-del� des arrondissements majoritaires, ailleurs l?information ne passe pas, donc il faut que nous la r�clamions au Conseil de Paris.

M. Ren� LE GOFF. - Absolument.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur BAUPIN ?

Attendez, les maires d?arrondissement sont l�gitimes?

M. Ren� LE GOFF. - C?est de l?embrouille.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Les maires d?arrondissement ont la l�gitimit� pour traiter ce genre de question. Ce n?est pas une pr�rogative. Ce que vous �tes en train d?insinuer, Madame, est grave.

Les maires d?arrondissement ont la l�gitimit� pour traiter ce genre de question ; telle est la position de la Mairie de Paris. Donc on s?adresse au maire d?arrondissement. Je dis clairement les choses.

M. Ren� LE GOFF. - Nous ne sommes pas inform�s !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Quand vous serez majoritaire et maire du 10e arrondissement, on s?adressera � vous. Vous ne l?�tes pas jusqu?� preuve du contraire.

Donc je mets aux voix, � main lev�e, le v?u amend� par M. BAUPIN assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u amend� est adopt�. (2006, V. 27).

Janvier 2006
Débat
Conseil municipal
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