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2006, DVD 84 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant n° 2 au marché signé avec la société SEMUP pour la mise à disposition, la maintenance, la collecte et l’entretien des sanitaires publics à entretien automatique.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DVD 84 sur lequel l?amendement n� 50 a �t� d�pos� par l?Ex�cutif. Il s?agit de l?autorisation donn�e au Maire de Paris de souscrire un avenant n� 2 au march� sign� avec la soci�t� ?SEMUP? pour la mise � disposition, la maintenance, la collecte et l?entretien des sanitaires publics � entretien automatique.

Madame LE STRAT, vous avez la parole.

Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.

Si je me suis inscrite sur ce projet de d�lib�ration, c?est pour aborder une question qui m?est ch�re, celle de l?acc�s � l?eau potable pour tous dans Paris.

Il nous est en effet aujourd?hui demand� de voter le principe du renouvellement des sanitaires publics et la mise en place d?une nouvelle gamme � partir de f�vrier 2007.

Selon le projet de d�lib�ration, les crit�res retenus pour ces nouveaux mod�les sont � la fois la qualit� esth�tique, la gratuit� de l?acc�s et l?accessibilit� aux personnes handicap�es.

S?il n?est �videmment pas question de remettre en cause un quelconque de ces crit�res, bien au contraire, je souhaiterais savoir quelle est la place r�serv�e � l?acc�s � l?eau potable, notamment dans le cahier des charges du march�.

En effet, les sanitaires publics en libre acc�s constituent un des lieux faciles pour disposer d?un point d?eau potable. A l?occasion du d�bat sur le P.L.U., l?ann�e derni�re, j?�tais d�j� intervenue pour plaider en faveur d?une multiplication des fontaines et des points d?eau dans la ville, dans le souci de garantir, en particulier aux plus d�munis, la jouissance d?une ressource essentielle au quotidien.

Cette demande avait d?ailleurs rencontr� l?adh�sion de notre Assembl�e.

Aujourd?hui, par le renouvellement de ce type de mobilier, nous avons la possibilit� et l?occasion de multiplier les points d?eau dans la ville et d?offrir gratuitement, et particuli�rement � ceux qui en sont priv�s, un acc�s � l?eau potable.

Dans ces conditions et m�me si cela n?exclut pas l?installation de nouvelles fontaines dans les rues ou les jardins de notre Ville, nous devons nous assurer d�s aujourd?hui que les sanitaires propos�s par les soumissionnaires disposeront tous d?un point d?eau potable.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

M. COUMETa la parole.

M. J�r�me COUMET. - Ce n?est pas la premi�re fois que j?ai l?immense honneur d?intervenir sur les lieux d?aisance de la Capitale. Cela �tant, je constate avec plaisir que le travail de conviction entam� par quelques �lus dont j?ai l?outrecuidance d?affirmer que je fais partie, a fait que les toilettes publiques parisiennes vont devenir gratuites.

Paris �tait connue pour ses crottes de chien, ses toilettes payantes et sa Tour Eiffel. Il ne va bient�t plus rester que la Tour Eiffel et je m?en r�jouis.

Mais ce n?est pas cela le plus important?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Et les crottes de chien !

M. J�r�me COUMET. - On va y arriver, ne soyez pas pessimiste ! Cela diminue largement.

Le plus important, c?est que la Ville se donne les moyens de lutter contre les �panchements d?urine malheureusement de plus en plus r�pandus et, � ce propos, j?aimerais bien, Monsieur le Pr�fet, que la police puisse �tre attentive � r�primer ce type de comportement.

Le plus important aussi, c?est d?offrir un service de qualit� aux Parisiens, � celles et ceux qui fr�quentent la Capitale, leur �viter de devoir qu�mander l?acc�s aux toilettes d?un caf� quand on n?a pas la monnaie, d?�viter que les chauffeurs de taxi ne traversent Paris pour se rendre devant la prison de la Sant�, dernier lieu � accueillir une vespasienne ancien mod�le et gratuite.

Le plus important aussi, c?est de modifier les �dicules actuels, les rendre plus esth�tiques et accessibles aux personnes � mobilit� r�duite. C?est l?objet d?un concours sur lequel ma coll�gue vient d?intervenir et sur lequel la Commission de mobilier urbain planche r�guli�rement.

Le plus important enfin, et mes derniers mots s?adresseront � eux, c?est de redonner de la dignit� � celles et ceux qui vivent dans la rue. L?association ?La Raison du plus faible? pour laquelle nous avons accueilli un colloque � la mairie du 13e arrondissement, il y a maintenant deux ans, nous invitait � ne plus les obliger � faire dans la rue, comme des chiens. Ce ne sera plus le cas � partir de f�vrier prochain.

Je remercie le Maire de Paris d?avoir pris cette d�cision.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame BAUD, vous avez la parole.

Mme Dominique BAUD. - Monsieur le Maire, chers coll�gues.

Mon intervention s?adresse � M. BAUPIN et aussi, parall�lement � M. CONTASSOT. Je profite en effet de ce projet de d�lib�ration pour demander � nouveau qu?en plus des sanitaires qui sont pr�vus aujourd?hui soit �tudi�e de fa�on syst�matique, tant pour les parcs et jardins existants que pour ceux en projet ou en r�novation, l?installation de sanitaires publics � entretien automatique.

Que, de plus, des espaces en bois, par exemple, soient m�nag�s dans les m�mes parcs, squares et jardins publics, dot�s de sanitaires publics � entretien automatique pour les petits et d?espaces de change � la disposition des m�res de famille.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci de votre concision.

Monsieur BAUPIN, je vous donne la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je voudrais remercier Anne LE STRAT et J�r�me COUMET pour leurs interventions en faveur de ce projet de d�lib�ration. Je pense qu?on marque en effet ainsi une avanc�e extr�mement importante, ils l?ont dit, � la fois en termes de propret� et de dignit� pour les personnes qui sont de plus en plus nombreuses � ne pas avoir de foyer.

C?est donc une avanc�e tr�s significative.

J?ai entendu la remarque d?Anne LE STRAT en ce qui concerne l?acc�s � l?eau potable qui est une deuxi�me demande et qui est tr�s compl�mentaire de la premi�re. Nous avons donc engag� un march� de d�finition pour le nouveau mobilier urbain de sanisettes. Il nous para�t important en effet que dans ce march� de d�finition l?acc�s � l?eau potable soit pr�vu et c?est en ce sens que nous allons travailler.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur CONTASSOT, vous avez la parole.

M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Juste un mot pour r�pondre � Mme BAUD. Vous n?ignorez pas qu?il y a d�j� 140 jardins �quip�s de toilettes. Cela a d� vous �chapper car ce n?�tait pas le cas, il n?y a pas longtemps. C?est un programme syst�matique d?installation dans les nouveaux jardins et de r�installation dans les anciens, progressivement, car il y en a un peu plus de 430.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, l?amendement technique n� 50 d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

L?amendement n� 50 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 84 ainsi amend�.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2006, DVD 84).

Janvier 2006
Débat
Conseil municipal
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