retour Retour

2006, DVD 3 - Approbation des objectifs de création d’un réseau vert à Paris dont la première phase est située entre la place du Châtelet (1er) et le canal Saint-Martin (10e). - Approbation des modalités de la concertation relative à ce projet. - Approbation du principe et des modalités de passation d’un marché à bons de commande pour la réalisation des travaux de voirie. Vœu déposé par M. Pierre AIDENBAUM, adopté par la majorité municipale du Conseil du 3e arrondissement, relatif au réseau vert. Vœu déposé par Melle Charlotte NENNER, M. Yves CONTASSOT et les membres du groupe “Les Verts” relatif au réseau vert. Vœu déposé par M. Christophe LEKIEFFRE et les membres du groupe U.M.P. relatif à l’appellation “réseau vert”. Vœu déposé par l’Exécutif.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons reprendre la s�ance avec le projet de d�lib�ration DVD 3 sur lequel deux amendements et quatre v?ux ont �t� d�pos�s. Il s?agit de la cr�ation d?un r�seau vert � Paris.

Monsieur LEKIEFFRE, vous avez la parole.

M. Christophe LEKIEFFRE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le v?u que je d�pose avec mes coll�gues du groupe U.M.P. concernant l?appellation ?r�seau vert? vise � r�gler deux probl�mes. D?abord, il ne vous a pas �chapp� que chez nombre de nos concitoyens, l?utilisation abusive du vert pouvait, la plupart du temps, les irriter et, au minimum, cr�er chez eux une certaine confusion. Qu?il s?agisse du r�seau vert ou des quartiers verts ex-quartiers tranquilles, le qualificatif vert donne � nos concitoyens l?illusion d?un projet de v�g�talisation des sites ainsi labellis�s.

Or, nous savons tous qu?il n?en est rien. Consid�rant qu?une telle d�nomination est per�ue comme trompeuse et contribue donc � d�cr�dibiliser l?action des �lus et � affaiblir le message transmis, il serait bon d?envisager une autre appellation.

D?autant qu?il ne vous a pas �chapp� non plus que vert �tait �galement le nom d?un parti politique repr�sent� dans notre Assembl�e et qu?il serait regrettable de sous-entendre, par ce biais, une paternit� du projet qui ne serait pas r�elle, pas plus en tout cas que ne le supposerait d?autres appellations comme r�seau P.S. pour ?parcours s�curis�?, r�seau P.C. pour ?parcours cycliste?, r�seau M.R.C. pour ?mieux rouler calmement?, r�seau

U.D.F. pour ?usage des d�placements favorables? sans oublier le r�seau U.M.P. appellation qui, vous vous en doutez, aurait notre pr�f�rence pour ?utilisons moins de p�trole?.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, pour l?ensemble de ces raisons, les �lus du groupe U.M.P. et moi-m�me �mettons le v?u que l?appellation ?r�seau vert? soit abandonn�e au profit d?une d�nomination �voquant davantage le concept d?itin�raires favorables aux circulations douces et insistant moins sur une v�g�talisation qui n?est au mieux que marginale et ne correspond pas � l?objectif essentiel du projet.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il y a d?autres inscrits.

Monsieur SCHAPIRA ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Dans le 2e, on ne manque pas d?humour mais je suis plut�t d?accord avec ce que dit M. LEKIEFFRE car finalement on pourrait en faire d?autres.

Je voulais intervenir plus s�rieusement pour dire que les �lus de l?opposition de l?arrondissement sont oppos�s � ce ?r�seau vert? mais il ne faut pas oublier que c?est la volont� de la Mairie de Paris de requalifier la rue Saint-Denis. Les riverains qui sont de plus en plus nombreux souhaitent avoir une vie beaucoup plus tranquille. Nous avons mis en ?uvre un certain nombre d?actions notamment avec la S.E.M.A.-EST qui est en train de r�ussir sa mission.

Je ne veux parler que du 2e arrondissement. Une partie de la rue est pi�tonne. Je pense que cela ne bougera pas mais la requalification avec le ?r�seau vert? sera plus importante. Je m?adresse � notre coll�gue M. BAUPIN, pour la partie sup�rieure de la rue Saint-Denis, il faudra �tre extr�mement vigilant sur le ?r�seau vert? mais il n?y aura pas besoin de faire autant de travaux que l?on peut imaginer. Il suffira, peut-�tre, de traiter ce secteur comme une zone 30, comme on le disait auparavant et de faire en sorte que, d?une part, les riverains puissent continuer � stationner, car cela est un vrai probl�me, et d?autre part, que l?on ne mette pas en cause la vitalit� �conomique du haut de la rue Saint-Denis et que les commer�ants puissent disposer de zones de livraison.

En g�n�ral, et sur ce projet de ?r�seau vert?, je suis �videmment pour.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame NENNER.

Melle Charlotte NENNER. - Le ?r�seau vert? est inscrit dans les engagements que nous avons pris en 2001 au contrat de mandature de la majorit� municipale et c?est un projet novateur et ambitieux. Il s?agit d?un r�seau de rues reliant les quartiers de Paris, des rues sans voiture, r�serv�es aux v�los, aux pi�tons, aux rollers et � la desserte locale.

Le projet dont nous discutons ici est un premier tron�on d?un premier axe qui doit relier la place du Ch�telet au parc de la Villette. Nous regrettons que ce ne soit qu?un premier tron�on. Evidemment, nous aurions pr�f�r� que nous traitions l?axe ?r�seau vert? dans sa globalit�, c?est-�-dire canal Saint-Martin compris mais ce sera dans un deuxi�me temps. Nous serons l�, je pense, pour insister sur l?importance de r�aliser un ?r�seau vert? sur le canal Saint-Martin sur ses deux rives.

L?itin�raire qui est propos� ici passe donc par la place du Ch�telet, par la rue Saint-Denis, par la porte Saint-Martin pour rejoindre le canal Saint-Martin, via la rue Ren�-Boulanger, la rue Taylor et la rue Lucien-Sampaix. Nous avons eu un d�bat en Conseil d?arrondissement du 10e o� nous avons pr�sent� un projet d?amendement visant � remettre dans la concertation un itin�raire qui avait �t� �cart� et nous pensons qu?il est int�ressant de le r�examiner.

En effet, l?itin�raire propos� par la rue Taylor et la rue Lucien-Sampaix pr�sente des inconv�nients. Le premier est l?arriv�e en cul-de-sac sur le canal Saint-Martin � un endroit o� il n?y a pas de pont permettant aux v�los et aux personnes � mobilit� r�duite de traverser et de poursuivre vers le Nord, vers le parc de la Villette. Le deuxi�me inconv�nient est l?impact sur le stationnement qui est fort puisque le projet pr�voit la suppression de 89 places de stationnement.

Nous proposons d?examiner un autre itin�raire dans le 10e arrondissement qui passerait par la rue Ren�-Boulanger �galement et par la rue de Lancry. Cet itin�raire d�boucherait sur le pont de la Grange-aux-Belles permettant de rejoindre le quai de Jemmapes et l?impact sur le stationnement est r�duit. Je pense que ceci est compatible avec l?am�nagement de la rue de Lancry qui a �t� r�alis�e en 2002 et cela pourrait tout � fait s?int�grer dans le projet.

L?amendement que nous vous proposons consiste � rajouter, � la fin de l?article 2, la mention suivante : ?La concertation portera sur les am�nagements envisag�s, le statut r�glementaire de ces rues et sur l?itin�raire dans le 10e arrondissement?.

J?insiste sur un point, sur le fait que, pour les v�los, cela consistera � un d�tour d?� peu pr�s 300 m�tres, ce qui est quand m�me assez difficile. Je pense que c?est un point important qu?il convient d?�tudier particuli�rement et donc j?esp�re que la concertation sera ouverte sur ce point. Je pense que l?on parlera du v?u dans un deuxi�me temps.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Non, les amendements et les v?ux sont examin�s en m�me temps.

Melle Charlotte NENNER. - En m�me temps, d?accord. Je vais vous pr�senter le v?u n� 43 qui se rapporte au projet de d�lib�ration et qui propose de r�aliser un axe ?r�seau vert? sur un axe qui passerait par les rues du Temple et du Faubourg-du-Temple. Il s?agit bien d?un v?u proposant un nouvel axe ?r�seau vert? en plus de celui pr�sent� par le projet de d�lib�ration.

En effet, nous pensons que la rue du Faubourg-du-Temple se pr�te, dans le 10e arrondissement, particuli�rement � ce type de projet. En effet, cet itin�raire est � la fois lin�aire, lisible, il y a peu de carrefours complexes et il permet de r�am�nager des rues qui en ont besoin, les rues du Temple et du Faubourg-du-Temple. La rue du Faubourg-du-Temple se pr�te particuli�rement � ce projet, c?est une rue avec un trafic pi�ton tr�s important et une circulation des v�los �galement tr�s importante car on d�nombre six fois plus de cyclistes que la moyenne parisienne.

Il est donc propos� de r�aliser, en plus de ce premier tron�on, un autre qui relierait le Centre de Paris au canal Saint-Martin par la rue du Temple et la rue du Faubourg-du-Temple et nous proposons que cette mesure soit inscrite dans les mesures propos�es pour le Plan de d�placements de Paris.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur DREYFUS, vous avez la parole.

M. Tony DREYFUS, maire du 10e arrondissement. Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, je ne vais pas reconstituer les d�bats du Conseil du 10e arrondissement, mais il faut que vous-m�mes et vos coll�gues sachiez que la majorit� du Conseil d?arrondissement s?est prononc�e contre les deux propositions de Mme NENNER qui ont �t� expos�es en Conseil d?arrondissement. Pourquoi nous sommes nous oppos�s et avons nous r�fut� le choix de la rue de Lancry pour le ?r�seau vert? ? Pour une raison bien simple. Il y en a plusieurs et mon ami Alain LHOSTIS le confirmera tout � l?heure. Il s?agit pour nous de pr�server la possibilit� de gagner le Nord de l?arrondissement, de traverser le canal Saint Martin. Il est �vident que l?axe rue de Lancry, rue de la Grange-aux-Belles r�pond parfaitement � ce besoin et c?est la raison pour laquelle nous ne souhaitons pas l?amputer.

Deuxi�me point sur lequel Alain LHOSTIS reviendra : l?acc�s des v�hicules particuliers � l?h�pital Saint-Louis ne peut se faire que par l�.

Enfin, il est �vident qu?il y a eu un r�am�nagement de la rue de Lancry, il y a deux ans. On ne va pas r�am�nager la rue de Lancry tous les jours sinon on risquerait de faire perdre leur sens ou le bon sens aux habitants et aux commer�ants. Il ne faut pas oublier que la rue de Lancry est aussi une rue aux commerces, dits de proximit�, nombreux. C?est peut-�tre une rue traditionnelle mais cette tradition, nous souhaitons la conserver.

Et cerise sur le g�teau, si je puis dire, la proposition qui concerne la rue Lucien-Sampaix, ce que je constate, c?est comme toujours dans des cas de cette nature, il y a d?autres propositions. Nous avons d?ailleurs des p�titions que nous n?avons pas suscit�es de commer�ants de la rue Lucien-Sampaix qui sont tr�s contents du projet. Pourquoi pas ? Dans ces conditions, ce que nous demandons, et ce que je demande au nom du Conseil du 10e arrondissement, c?est que le projet de d�lib�ration pr�sent� � l?initiative du Conseil de Paris soit pris en l?�tat et que ne soit retenus en aucun cas ni l?amendement ni le v?u pr�sent�s par Mme NENNER.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Oui, un mot pour confirmer que je partage totalement ce qui vient d?�tre dit par le Maire du 10e arrondissement, Tony DREYFUS, et qui �tait partag� par la majorit� du Conseil du 10e arrondissement, et pour souligner une nouvelle fois l?importance de pr�server ce cheminement pour l?acc�s � l?h�pital Saint-Louis qui, je le rappelle, n?accueille que tr�s peu d?urgences (ce sont les urgences lourdes qui sont accueillies � Lariboisi�re), re�oit r�guli�rement, et de fa�on chronique malheureusement, des malades extr�mement handicap�s puisque c?est un des grands centres de la canc�rologie de l?Assistance publique. Donc, ce cheminement doit �tre pr�serv� pour cet acc�s � des gens qui sont amen�s � des consultations puisque vous savez que maintenant la canc�rologie est devenue une maladie chronique.

D?autre part, ce qui vient d?�tre dit �galement sur le fait qu?il y a eu beaucoup de d�bats autour de la rue de Lancry, beaucoup d?oppositions. Aujourd?hui, nous avons atteint une certaine s�r�nit� et finalement il semble que sur la rue Lucien-Sampaix, il apparaisse qu?il n?y ait pas d?opposition. En tout cas, en ce qui concerne le cheminement et la continuit� du cheminement des pi�tons et des v�los sur ce circuit vert et bien �videmment pour ceux qui connaissent le quartier, cela ne provoque aucun obstacle.

Pour toutes ces raisons, je crois qu?il faut �tre raisonnable. Par ailleurs, concernant de nouvelles dispositions d?am�nagement qui n?interviendraient que dans deux, trois ou quatre ans, je pense qu?il est n�cessaire de proc�der � des �valuations autour de ce qui se passe sur le canal. Le canal est une des zones pi�tonnes que nous avons voulues d�s 1995 avec la majorit� de l?�poque. Cela a �t� quelque chose qu?il a fallu beaucoup discuter avec les riverains qui, aujourd?hui, est entr�e dans les m?urs, si je puis dire, mais qui n?est pas sans poser de probl�me sur l?�volution du canal, sur la sp�culation autour du canal et qu?il est donc n�cessaire d?avoir une vision beaucoup plus globale sur ce qui se passe autour du canal avant de s?engager vers de nouvelles dispositions, sans que l?on ait pu faire le point sur celles qui sont d�j� en cours.

Pour toutes ces raisons, je partage ce qui vient d?�tre dit par le maire du 10e arrondissement et donc je m?opposerais fermement au v?u et � l?amendement, �tant entendu que, �videmment comme il y aura consultation publique, toute personne souhaitant un autre dispositif pourra l?exprimer � cette occasion.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur BOUTAULT, vous avez la parole.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. Monsieur le Maire, chers coll�gues, je voulais tout simplement me r�jouir de la pr�sentation � notre Assembl�e de ce projet de d�lib�ration qui pose le premier tron�on de cette continuit� cyclable permettant de traverser Paris dans des conditions de s�curit� meilleure. En effet, si la pratique du v�lo aujourd?hui � Paris est en forte progression, elle risque de marquer un palier si nous ne nous donnons pas les moyens de faire en sorte que cette pratique se d�roule dans les meilleures conditions de s�curit�. Les familles, c?est-�-dire les enfants �galement, doivent pouvoir emprunter le v�lo dans Paris pour leurs d�placements.

Si, effectivement, le trajet choisi n?est pas optimal, le passage par la rue Saint-Denis permet � la fois un aboutissement de cet engagement que nous avions pris devant les Parisiens, et ce, dans des conditions d?am�nagement peu on�reuses, dans la mesure o� une partie de la rue Saint-Denis est d�j� en zone pi�tonne.

Je me r�jouis donc �galement que sur le haut de la rue Saint-Denis ce ?R�seau vert? puisse aboutir � des am�nagements qui vont requalifier cette art�re. Il s?agit �galement d?un engagement que nous avions pris devant les �lecteurs du 2e arrondissement. Cela va concourir � cette requalification tant attendue par les Parisiennes et les Parisiens du 2e arrondissement.

Sans que cela, je le pr�cise, nuise � l?activit� commerciale puisque les livreurs peuvent acc�der � ces rues ?r�seau vert? ainsi que les habitants, sur le mod�le de ce qui existe d�j� dans le quartier Montorgueil/Saint-Denis, moins les bornes d?acc�s.

Enfin, � mon coll�gue Christophe LEKIEFFRE, qui proposait un changement de d�nomination pour un acronyme �voquant davantage le concept d?itin�raires favorables aux circulations douces, je voudrais lui faire la proposition suivante : je propose que nous appelions ce r�seau, le r�seau ?V�lo et rollers en transit? : V-E-R-T. Je pense que nous pourrions nous mettre tous d?accord sur cette appellation !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame BARLIS, vous avez la parole.

Mme Corine BARLIS. - Merci, Monsieur le Maire.

J?aimerais vous faire part d?un v?u d�pos� au Conseil du 3e arrondissement et adopt� par la majorit� du 3e au nom de Pierre AIDENBAUM, qui ne peut pas �tre l� cet apr�s-midi. Je vais vous donner lecture du v?u qui est tr�s court : ?Le ?r�seau vert? est un projet de r�seau de rues r�serv�es aux v�los, aux pi�tons et � la desserte locale, reliant les quartiers de Paris. Un premier axe reliant la place du Ch�telet et le parc de la Villette doit �tre r�alis�, dont le premier tron�on reliant la place du Ch�telet et le canal Saint-Martin via la rue Saint-Denis et la porte Saint-Martin, est l?objet de ce projet de d�lib�ration.

Plusieurs itin�raires ont �t� pr�alablement propos�s aux arrondissements. Un des itin�raires non retenus �tait pourtant pertinent. Il s?agissait de celui passant par la rue du Temple, la place de la R�publique et la rue du Faubourg du Temple, pour rejoindre le canal Saint-Martin, am�nag� sur toute sa longueur.

Cet itin�raire semblait le plus int�ressant car lin�aire, lisible, (peu de carrefours complexes), et permettant de r�am�nager des rues qui en ont besoin : la rue du Temple et la rue du Faubourg-du-Temple.

En particulier, la rue du Temple se pr�te bien � ce projet. Il valorisera l?une des art�res les plus typiques du 3e arrondissement. Il contribuera � ma�triser les nuisances actuelles, supprimant la circulation de transit et en r�gulant les livraisons.

Il est donc propos� de r�aliser, en plus du premier tron�on de ?R�seau vert? passant par la rue Saint-Denis et la porte Saint-Martin, un autre axe reliant le Centre de Paris au canal Saint-Martin passant par les rue du Temple et du Faubourg-du-Temple.

Sur proposition de Pierre AIDENBAUM et conform�ment au v?u adopt� par la majorit� municipale du 3e arrondissement, le Conseil de Paris �met le v?u qu?un axe ?R�seau vert? soit r�alis� dans les rues du Temple et du Faubourg-du-Temple, jusqu?au canal Saint-Martin, et que celui-ci soit inscrit dans le Plan de d�placements de Paris.?

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. BAUPIN pour r�pondre.

M. Tony DREYFUS, maire du 10e arrondissement. - Un mot simplement avec votre autorisation.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Oui.

M. Tony DREYFUS, maire du 10e arrondissement. - Tout � l?heure, j?ai parl� de la rue de Lancry et de la rue Lucien-Sampaix, je n?ai pas dit que le Conseil du 10e arrondissement s?�tait aussi oppos� � une proposition de ?R�seau vert? rue du Faubourg-du-Temple. Pour qu?il n?y ait pas de confusion, c?est l?�quipe majoritaire du 10e arrondissement qui s?y est oppos�e. Pourquoi ? Parce que?

Mme V�ronique DUBARRY. - Pas l?ensemble de l?�quipe majoritaire.

M. Tony DREYFUS, maire du 10e arrondissement. - Non, j?entends bien. La majorit� du Conseil d?arrondissement, mais le Maire, dans son immense sagesse, avait fait la bonne interpr�tation.

Pourquoi ? Parce qu?il y a un pr�c�dent et lorsqu?il y a eu des travaux rue du Faubourg-du-Temple, cela a engendr� des d�sagr�ments multiples et l?acc�s notamment � la place de la R�publique a �t� perturb�. C?est la raison pour laquelle la majorit� du Conseil d?arrondissement s?est oppos�e � la proposition qui lui �tait faite d?amender dans ce sens le texte pr�sent� par M. BAUPIN.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Bien. Comme vous le voyez, ce dossier arrive apr�s de longues discussions qui ont abouti � la proposition qui est pr�sent�e dans le projet de d�lib�ration.

Je vais peut-�tre d?abord commencer par r�pondre � notre coll�gue. Christophe LEKIEFFRE. J?ai compris que le vert vous irritait et que c?�tait une couleur qui vous �tait d�sagr�able. Quantit� de choses sont vertes, dans Paris. Les feux sont parfois verts, et permettent de passer, voire ils sont orange.

(Mouvements divers dans l?h�micycle).

Peut-�tre regrettez-vous qu?ils soient orange depuis que ce sont vos coll�gues de l?U.D.F. qui ont choisi l?orange ; peut-�tre regrettez-vous qu?ils puissent �tre rouges ; peut-�tre craignez-vous les nuits bleues, car elles feraient penser aux nuits de l?U.M.P.

De fait, les couleurs existent. Le ?r�seau vert? est une appellation d�pos�e et c?est dans ce cadre qu?il a �t� retenu, dans le contrat de mandature. Donc il va ?rester r�seau vert?.

Je profiterai de l?occasion pour vous pr�ciser, Monsieur LEKIEFFRE, que, contrairement � ce que vous avez indiqu�, beaucoup des chantiers mis en place par la Municipalit� ont permis de v�g�taliser Paris car 1.827 arbres sont plant�s ou vont �tre plant�s sur la p�riode 2001-2006 dans les quartiers verts et les am�nagements de voirie, notamment les espaces civilis�s. Contrairement � ce que vous avez indiqu�, beaucoup d?arbres sont plant�s dans Paris � cette occasion.

Vous aviez un deuxi�me v?u que vous n?avez pas pr�sent� et pour lequel j?avais indiqu� en 3e Commission que j?y �tais favorable. Je maintiens cette position. Il est dommage que le seul de vos v?ux auquel je sois favorable soit celui que vous ne pr�sentez pas. Donc sur l?utilisation d?Internet dans la concertation sur le ?r�seau vert?, je suis d?accord.

J?en viens aux interventions qui ont �t� faites sur la question du parcours.

Comme l?a rappel� Alain LHOSTIS, il y a quelques instants, ce parcours est le r�sultat d?un �quilibre, mais la concertation commence. Par cons�quent, dans cette concertation chacun pourra exprimer son point de vue, les �lus, la population, les associations. Il est �vident qu?une concertation est un lieu dans lequel les questions doivent �tre �voqu�es et si des questions n?ont pas �t� aujourd?hui r�solues de fa�on satisfaisante, elles pourront peut-�tre l?�tre dans le cadre de la concertation.

Je voudrais plut�t demander � Mme NENNER de retirer son amendement car il donne le sentiment que l?on insiste sur un point particulier dans cette concertation. Il risque donc d?appara�tre comme d�s�quilibrant cette concertation. Plut�t que d?�tre oblig� d?appeler � voter contre, je pr�f�rerais qu?elle le retire pour qu?en tout �tat de cause la concertation puisse se d�rouler avec l?ensemble des questions qui m�ritent d?�tre d�battues.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - On l?a vu avec le boulevard Magenta.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - C?est un projet novateur dans Paris, dans sa conception, dans sa lin�arit�. L?id�e est bien d?avoir un parcours, � la diff�rence d?am�nagements localis�s. Il s?agit bien d?avoir un parcours et cela n�cessite une concertation qui doit �tre men�e de fa�on coh�rente sur les trajets, y compris sur la question du parcours des v�los et vous avez eu raison de le souligner. Il faut que la question des d�placements cyclables soit prise en compte de fa�on coh�rente et lin�aire.

En ce qui concerne la deuxi�me suggestion qui est faite par le v?u d�pos� par Mme NENNER et par celui de M. AIDENBAUM et au nom du Conseil du 3e arrondissement, nous faisons une proposition d?un v?u de l?Ex�cutif qui permet de reprendre globalement cette proposition en l?�tendant au-del� d?un simple parcours par la rue du Temple et la rue du Faubourg-du-Temple.

Il s?agit de dire que le Plan de d�placements de Paris sera l?occasion de d�finir la suite du r�seau vert. Ce sera un des points en d�bat et cela ne peut pas se limiter � un seul parcours. Puisque ce parcours a d�j� fait l?objet de discussions? Mais il n?a pas, comme l?a rappel� Tony DREYFUS, il y a un instant, trouv� un consensus total. Il fait partie des parcours qui m�ritent largement d?�tre �tudi�s dans le cadre de l?�laboration du Plan de d�placements de Paris.

C?est la raison pour laquelle je vous propose de remplacer les v?ux n� 42 et 43 par un v?u n� 42 bis de l?Ex�cutif.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons mettre aux voix?

Il y a des explications de vote.

Monsieur LEGARET, vous avez la parole.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je veux d?abord savoir ce que fait Mme NENNER, si elle retire son amendement.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - On va le lui demander.

Madame NENNER, vous avez la parole.

Melle Charlotte NENNER. - Donc j?ai la parole, merci.

Concernant l?amendement, les engagements qui sont pris sur l?�tendue de la concertation par Denis BAUPIN en cette s�ance me paraissent suffisants. Il est effectivement important d?examiner les parcours v�los les plus pertinents pour le r�seau vert.

Vu ce qui a �t� dit, je peux retirer l?amendement.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - N� 40, on est d?accord ?

Melle Charlotte NENNER. - Oui.

Concernant le v?u, je pense que le v?u de l?Ex�cutif r�pond?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Le n� 42 bis ?

Melle Charlotte NENNER. - Le v?u n� 42 bis.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - N� 43 bis.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Non, n� 42 bis.

Melle Charlotte NENNER. - 42 bis.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - R�pond au n� 43, nous sommes d?accord ?

Donc, retrait du n� 43.

Melle Charlotte NENNER. - Voil�. R�pond, mais la formulation est quelque peu alambiqu�e. Dans les objectifs, il me para�t important de ne pas se cantonner � l?ann�e prochaine, mais bien, dans le cadre du P.D.P., de l?inscrire vraiment comme une piste � �tudier, pertinente pour un axe ?r�seau vert? dans Paris.

C?est ainsi qu?il faut l?envisager et pas seulement d?un point de vue ?localo-localiste? de la rue du Faubourg-du-Temple.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci. On ne va pas trop tra�ner.

Le n� 42 est retir�, Madame BARLIS ? Il est retir�.

Il reste le n� 41 avec un avis favorable de l?Ex�cutif, le n� 42 bis avec un avis �videmment favorable de l?Ex�cutif et le n� 44 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Sommes-nous d?accord ?

Monsieur LEGARET, vous avez la parole.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Merci de ces pr�cisions.

Nous voterons le v?u n� 42 bis car il nous semble que cela ajoute quelque chose � la concertation.

Je voulais simplement recommander � M. BAUPIN d?enle-ver, au moins l?espace d?un instant, ses lunettes vertes. Tout n?est pas vert dans Paris et il y a de ce point de vue une utilisation abusive? Quand on dit ?r�seau vert?, dans l?esprit des gens, c?est que l?on va, effectivement, avoir des am�nagements v�g�taux sur un certain trac�. Il ne s?agit absolument pas de cela.

Ce qui introduit une confusion suppl�mentaire, c?est le fait qu?il y a une association, que vous connaissez et qui s?appelle ?R�seau vert?. J?ai particip�, avec Jacques BOUTAULT et quelques autres, samedi matin, il y a une dizaine de jours, � une conf�rence itin�rante avec les responsables de cette association sur le trac�. En tout cas, pour la partie qui concerne le 1er arrondissement. S?il s?agit de renforcer la signal�tique, je n?y vois que des avantages, surtout que l?on est d�j� en zone pi�tonne.

En revanche, nous sommes en d�saccord sur un point : le projet de la Direction de la Voirie et des D�placements qui consiste, dans le morceau de la rue Saint-Denis qui est entre la rue de Rivoli et la rue des Lombards, � supprimer les derniers morceaux de trottoir qui subsistent. Cela nous semble une erreur. Le conseil de quartier qui a �t� consult� n?y est pas favorable.

J?aimerais donc que l?on puisse approfondir la concertation et je me joins �videmment au v?u n� 42 bis en souhaitant que l?on applique aux �lus du 1er arrondissement la clause de la nation la plus favoris�e et qu?on leur r�serve le m�me traitement qu?aux �lus du 3e arrondissement. Et que nous puissions �tre associ�s � cette red�finition de la concertation.

Mais j?aimerais aussi que l?on arr�te de jouer sur les mots. Le ?r�seau vert? est-ce une d�nomination Ville de Paris, direction de la voirie, qui r�pond � des crit�res ? Est-ce la r�utilisation, en les piratant, des projets d?une association qui s?appelle ?R�seau vert?, mais qui n?est pas habilit�e � labelliser des projets de la Mairie de Paris ? J?aimerais que l?on sache tr�s pr�cis�ment de quoi on parle.

Pour toutes ces raisons, nous voterons pour le v?u et nous nous abstiendrons sur le projet de d�lib�ration.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole � M. BAUPIN, rapidement.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Pour r�pondre � M. LEGARET, comme je lui ai r�pondu, il y a quelques instants : c?est un terme qui a �t� repris dans le contrat de mandature et qui �tait dans le programme des deux listes qui ont fusionn� aux derni�res �lections municipales.

Depuis cinq ans que nous d�battons ensemble, je pense que vous auriez d� voir que le vert ne se limitait pas simplement � la v�g�talisation et que notre objectif, quand nous avons eu une politique verte, ce n?est pas simplement de planter des arbres.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Vous nous laissez dans le vide.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, l?amendement n� 41 d�pos� par le groupe U.M.P., assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

L?amendement n� 41 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 23).

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 44 assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 3 ainsi amend�.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2006, DVD 3).

Janvier 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour