retour Retour

Vœu déposé par M. Pierre AIDENBAUM, adopté par le Conseil du 3e arrondissement, relatif à l’église Sainte-Elisabeth (3e).


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons � pr�sent examiner un v?u r�f�renc� n� 21 dans le fascicule, d�pos� par Pierre AIDENBAUM, qui concerne l?�glise Sainte-Elisabeth.

Vous avez la parole.

M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. Monsieur le Maire, Sainte-Elisabeth de Hongrie, superbe �glise du 3e arrondissement.

Comme vous avez souhait�, Monsieur le Maire, que nous allions tr�s vite, je voudrais tout simplement vous dire que ce v?u a �t� vot� � l?unanimit� par le Conseil du 3e. Il demande que soit mis � l?�tude le plus rapidement possible le projet de cr�ation d?un acc�s pour les personnes � mobilit� r�duite.

Il y a en effet beaucoup de personnes � mobilit� r�duite qui souhaitent pouvoir se rendre dans cette �glise comme dans d?autres �glises. Il y a un tr�s gros probl�me de mise aux normes. Ce v?u a tout simplement pour objet d?acc�l�rer au maximum les choses, de mani�re � pouvoir donner satisfaction.

Voil�, Monsieur le Maire, tout simplement le v?u que je voulais pr�senter.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame GUILMART ?

M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. Vitraux magnifiques, absolument ! Qui ont �t� refaits, tr�s ch�rement, d?ailleurs. Mais vitraux et peintures sur bois murales tout � fait exceptionnelles qui ont �t� refaits par la Ville il y a quelques ann�es. Sandrine MAZETIER s?en souvient. Nous avions surveill� les travaux ensemble.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame GUILMART ?

Mme Mo�ra GUILMART, adjointe. - J?ai grand plaisir � prendre le relais des travaux de Sandrine MAZETIER, pour dire que, Monsieur le Maire du 3e arrondissement, nous ne pouvons que r�pondre favorablement, �videmment, � votre v?u. Comme vous le savez, c?est un souci constant de cette majorit� et donc de la Direction des Affaires culturelles de travailler � rendre accessibles les lieux � tout un chacun, ce qui est la moindre des choses, puisque chacun doit pouvoir se d�placer dans cette ville comme il le souhaite.

La D.A.C. travaille d�j� � trouver des solutions. Je vais les �num�rer parce que cela permet de prendre la mesure des difficult�s quant � l?accessibilit� � certains �difices historiques. Nous avons trois hypoth�ses sur ce sujet.

La premi�re, cr�ation d?un acc�s aux normes P.M.R. en fa�ade principale rue du Temple, n?est pas envisageable pour la raison expos�e dans le cadre du v?u. La g�om�trie des lieux ne permet pas d?implanter une rampe qui devrait, pour compenser la hauteur � franchir, en respectant les normes, s?�tirer sur environ 20 m�tres, ce qui est effectivement trop.

La deuxi�me hypoth�se, la r�ouverture d?une baie dont l?encadrement en pierre appara�t en fa�ade du chevet, demande � �tre examin�e, en revanche. Il est pr�cis� que, l?�difice �tant class� Monument historique, toute modification le concernant doit faire l?objet d?une demande d?autorisation de travaux � la Conservation r�gionale des Monuments historiques, qui s?ajoute � la d�claration de travaux � d�poser aupr�s des services de la Direction de l?Urbanisme et � l?avis de l?architecte en chef des Monuments historiques territorialement comp�tents.

D?autre part, cette baie, aujourd?hui mur�e, donne depuis le d�ambulatoire dans la cour du lyc�e voisin, � proximit� du passage Sainte-Elisabeth, ce qui n�cessite une modification de la limite entre l?emprise du lyc�e et celle de l?�glise.

Enfin, il convient d?examiner soigneusement la compatibilit� de ce percement avec le d�cor du c?ur de l?�glise, r�cemment restaur�, comme vous venez de le souligner.

Enfin, il existe une troisi�me hypoth�se : le cheminement passant par la cour du lyc�e voisin peut poser, vis-�-vis de cet �tablissement distinct de l?�glise, un probl�me de fonctionnement. En effet, la servitude de passage �voqu�e consiste � permettre l?�vacuation en cas d?urgence de l?�glise et plus particuli�rement de la salle paroissiale du premier �tage. La transformation de cet usage en acc�s P.M.R. reviendrait � faire de ce qui n?est aujourd?hui qu?une issue de secours un acc�s normal � l?�glise. Les modalit�s fonci�res pr�cises relatives � cette servitude de passage doivent �tre v�rifi�es � l?occasion de l?examen de cette hypoth�se.

En conclusion, je suis tout � fait favorable � ce v?u. Nous l?examinons, nous t�chons de trouver au mieux une solution qui soit satisfaisante pour les personnes qui ont besoin de trouver un passage plus accessible et m�me tout � fait accessible, en raison de leur handicap.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur BOHBOT ?

M. Jack-Yves BOHBOT. - Pour compl�ter le d�bat, je voudrais simplement dire que ce v?u avait �t� pr�sent� au Conseil du 3e par le groupe U.M.P., d�fendu par Mme Claudine BLANCHET-BARDON, mais je ne regrette pas que M. AIDENBAUM l?ait pr�sent� devant le Conseil de Paris parce que nous avons une r�ponse tr�s pr�cise et tr�s compl�te de Mme GUILMART. Je ne suis pas s�re que, si j?avais pr�sent� ce v?u au Conseil de Paris, j?aurais eu une r�ponse aussi satisfaisante !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est un proc�s d?intention, cela, Monsieur BOHBOT ! Vous vous sous-estimez, c?est dommage !

Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu.

Qui est pour ?

Pas d?opposition ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 12).

Janvier 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour