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8 - 1998, AJ 18 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de défendre à l'instance engagée devant le Tribunal administratif de Paris par la société " Villa Saint-Jean " tendant à l'annulation d'un arrêté, en date du 18 avril 1997, portant refus d'autorisation de création par régularisation d'un établissement pour personnes âgées dont elle assure la gérance sis 28, rue de Rungis (13e)


M. CH�RIOUX, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration r�f�renc� AJ 18 G autorisant M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � d�fendre � l'instance engag�e devant le Tribunal administratif de Paris par la soci�t� " Villa Saint-Jean " tendant � l'annulation d'un arr�t�, en date du 18 avril 1997, portant refus d'autorisation de cr�ation par r�gularisation d'un �tablissement pour personnes �g�es dont elle assure la g�rance sis 28, rue de Rungis (13e).
La parole est � M. MORELL.
M. Alain MORELL. - Monsieur le Pr�sident, il nous est demand� par cette d�lib�ration d'autoriser le Pr�sident � se d�fendre � une instance engag�e par la soci�t� " Villa Saint-Jean ", rue de Rungis. Il est naturel que vous vous d�fendiez, en g�n�ral nous votons pour.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Se d�fendre est m�me un devoir !
M. Alain MORELL. - Il est important et, dans cette d�lib�ration en particulier, que la proc�dure et le formalisme ne masquent pas l'essentiel. Or l'essentiel dans cette affaire est que la " Villa Saint-Jean " est une pension de famille pour personnes �g�es, qui est utile, qui a fait de gros efforts de modernisation dont la d�lib�ration ne rend pas tout � fait compte et qui sont pourtant bien r�els. Elle a �galement fourni de gros efforts d'�quipement et de mise en conformit� par rapport au r�glement. Cette institution accueille des personnes le plus souvent issues du 13e arrondissement et qui peuvent, �tant �g�es, continuer � y vivre.
Elles sont int�gr�es au quartier, leurs familles sont proches, ce qui correspond � une forme d'urbanisme � visage humain dont le Maire se revendique souvent. En outre, elle est tr�s int�gr�e et utile � la vie locale et commerciale du quartier.
Il nous appara�t que le rapport de la Commission qui est cit� dans la d�lib�ration n'est pas le dernier qui prend en compte totalement les plus r�cents am�nagements de s�curit� et de confort qui ont �t� effectu�s pour les �quipements et les 27 chambres de cette villa. Bien entendu, il faut prendre des pr�cautions importantes par rapport � la s�curit�, mais le devenir de cet �quipement est n�anmoins important. Le Maire du 13e semble s'�tre largement d�sint�ress� de ce dossier. Il faut pr�server l'utilit� de cette maison dans ce quartier de Paris. Il est important de le faire d�sormais et nous vous demandons d'y �tre bien vigilant. Nous vous demandons donc beaucoup d'attention sur ce dossier.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je vous remercie.
La parole est � M. Vincent REINA pour r�pondre � l'intervenant.
M. Vincent REINA, au nom de la 2e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je voudrais rassurer M. MORELL, comme nous l'avons d'ailleurs fait en Commission, et lui laisser la responsabilit� des propos qu'il a pu tenir envers le Maire du 13e. Je voudrais vous dire que tous ces �l�ments ont �t� port�s, y compris ceux de s�curit�, � l'avis de la Commission, du C.R.O.S.S. en l'occurrence, en parfaite connaissance. Soyez rassur�, nous suivrons ce dossier avec beaucoup d'attention.
Encore une fois, ne portons pas de jugement trop h�tif sur des �l�ments qui n'auraient pas �t� communiqu�s dans leur totalit�. Sachez que la Direction, en l'occurrence des affaires juridiques, suit cette affaire de tr�s pr�s.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration AJ 18 G.
Que ceux qui sont favorables � son adoption veuillent bien le manifester en levant la main ?
Epreuve contraire ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, AJ 18 G).

Juillet 1998
Débat
Conseil général
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