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15 - 1998, ASES 52 G - Subventions à des associations pour leur action concernant des activités éducatives et de soutien, au titre de l'année 1998. - Montant total : 1.200.000 F


M. Roger ROMANI, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 52 G portant attribution de subventions � des associations pour leur action concernant des activit�s �ducatives et de soutien, au titre de l'ann�e 1998.
Je donne la parole � Mme STIEVENARD ; je lui demande de ne pas d�passer 5 minutes.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Si je ne suis pas interrompue, je peux m�me faire plus court.
Monsieur le Pr�sident, pour l'ann�e scolaire 1997-98, l'enveloppe des cr�dits est de 1,2 million de francs, identique � celle de l'an dernier. Certes, il y a eu un rattrapage en 1997 par rapport aux ann�es ant�rieures o� les sommes vers�es n'exc�daient pas 1 million de francs, mais je constate que globalement les associations ont fait des demandes � hauteur de 1,63 million de francs et qu'elles n'ont �t� que partiellement satisfaites.
Il est regrettable que la collectivit� parisienne ne cherche pas � soutenir davantage les projets associatifs de cette nature car la pr�vention pr�coce d�velopp�e aupr�s des enfants susceptibles de pr�senter des retards scolaires, si elle est insuffisante, peut d�boucher sur des conduites d'�chec beaucoup plus dommageables et risqu�es pour les jeunes et leur environnement, � terme.
Il s'agit d'un investissement utile et productif d'un co�t tr�s modeste variant de 1 � 9 F de l'heure, gr�ce � l'apport de nombreux b�n�voles au sein des associations.
Je sais aussi que certains d'entre eux ressentent une certaine lassitude ; les �quipes vieillissent et les meilleures volont�s s'�moussent car ils ne per�oivent pas une juste reconnaissance de leurs efforts.
On peut craindre dans les ann�es � venir une difficult� � assurer la rel�ve.
C'est pourquoi je demande que l'on encourage et que l'on soutienne davantage ces �quipes qui font un travail remarquable avec des moyens trop limit�s.
Je constate d'ailleurs qu'il existe des disparit�s fortes d'un arrondissement � l'autre.
Je souhaite que les initiatives ne soient pas frein�es pour des raisons budg�taires car on rencontre encore beaucoup trop de jeunes enfants parisiens d�soeuvr�s au pied des immeubles, � qui l'on est bien inspir� de proposer des aides aux devoirs, des sorties culturelles ou sportives, des ateliers ou des activit�s �ducatives.
Pour l'instant, nous touchons pr�s de 2.500 jeunes, mais l'objectif pourrait �tre de multiplier ce chiffre par 2 ou 3 dans la mandature. Je l'avais propos� en 1996, mais il n'est pas trop tard pour le d�cider, car c'est aussi un moyen de pr�vention pr�coce de la d�linquance juv�nile qui a fait ses preuves.
Je souhaite enfin que les associations ne soient plus contraintes de faire l'avance des fonds sur l'ann�e scolaire en cours, ce qui suppose un conventionnement dans la dur�e.
J'esp�re que ces propositions pourront �tre retenues � l'avenir. Elles n�cessitent aussi qu'une concertation �troite se noue entre la mairie centrale et les mairies d'arrondissement, au plus pr�s du terrain.
Le groupe socialiste et apparent�s votera la pr�sente d�lib�ration, mais nous demandons qu'un effort plus significatif soit entrepris sans tarder.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, du Mouvement des citoyens et communiste).
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Merci, Madame STIEVENARD.
Monsieur LAFAY, vous avez la parole.
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. - Je vous remercie de voter ce projet de d�lib�ration. En effet, ces subventions attribu�es pour mener une action sociale en direction des familles et des enfants ont vocation � aider les familles d�munies mat�riellement et culturellement face � la scolarit� de leurs enfants.
La dotation globale, je vous le rappelle, Madame, attribu�e aux associations dans ce cadre enregistrait en 1996 une forte hausse puisqu'elle est pass�e de 1 million de francs � 1,2 million de francs, dans le souci de prendre en compte les enfants dans le domaine scolaire.
(Mme Nicole CATALA, vice-pr�sident, remplace M. Roger ROMANI au fauteuil de la pr�sidence).
Le soutien financier accord� par le D�partement aux associations qui luttent contre l'�chec scolaire pour les enfants du primaire et du d�but du secondaire, est compl�t� par des aides financi�res du F.A.S., et depuis 1987 par les contrats locaux d'accompagnement scolaire financ�s par la C.A.F. en concertation avec les services de l'Etat concern�s.
La coop�ration entre les services de la Ville et l'Etat permet un financement coh�rent et cons�quent des projets ainsi qu'une �valuation approfondie. L'Etat doit donc lui aussi accompagner la d�pense du D�partement, et nous attendons dans ce sens des initiatives.
Mme Nicole CATALA, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 52 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe des Ind�pendants et M. REVEAU s'�tant abstenus. (1998, ASES 52 G).

Juillet 1998
Débat
Conseil général
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