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18 - 1998, ASES 74 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer un marché négocié à bons de commande pour l'hébergement et la maintenance du service télématique " TELE - R.M.I. "


Mme Nicole CATALA, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration ASES 74 G autorisant M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � signer un march� n�goci� � bons de commande pour l'h�bergement et la maintenance du service t�l�matique " TELE-R.M.I. ".
La parole est � Mme PIN.
Mme Malvina PIN. - Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, aujourd'hui, vous nous demandez de passer un march� n�goci� afin de renouveler un contrat de maintenance et d'h�bergement du service t�l�matique d�nomm� " TELE-R.M.I. ". Je me souviens que, lors de la pr�sentation en avril dernier de ce march� en Commission d'appel d'offres, des remarques avaient �t� formul�es par moi-m�me, par G�rard REY et par le repr�sentant de l'Etat. En effet, voici un syst�me obsol�te puisqu'il utilise le support Minitel qui vient � notre approbation au mois de juillet 1998 alors que le premier contrat venait � expiration le 30 avril 1998. De plus, sous pr�texte de la n�cessit� de proc�der � la r��criture compl�te du logiciel et des donn�es, et surtout parce que la soci�t� " PICO DATA " ne commercialise pas � d'autres prestataires son support de moniteur vid�otex " MONA ", aucune concurrence n'est exerc�e pour un march� de 1 million de francs, m�me s'il est � bons de commande sur 3 ans.
Lorsque nous savons qu'� l'�re de l'informatique, il n'est pas difficile de se doter d'un outil plus perfectionn�, et m�me de le pr�voir avec l'�norme projet informatique " IOUPI " mis en place par la D.A.S.E.S., nous ne pouvons que nous �tonner de cette proposition. Les repr�sentants de la D.A.S.E.S. pr�sents lors de la Commission d'appel d'offres n'ont su que r�pondre � nos remarques. Mais son Directeur m'a assur�e en 5e Commission, jeudi dernier, que ce march� ne serait pas reconduit l'ann�e prochaine car le proc�d� �tait plus que d�pass�. N�anmoins, la d�lib�ration consigne que ce march� est pass� pour une dur�e de 1 an, reconductible 2 fois, soit 3 ans au maximum. Nous regrettons de telles m�thodes qui consistent � pr�senter un nouveau march� sans pr�voir que la fin du premier contrat est � expiration.
Comme mon coll�gue Jacques BRAVO vous le signalait voici encore 2 mois, nous constatons qu'une nouvelle fois, le Conseil de Paris est saisi hors d�lai. Pour ces raisons, le groupe socialiste et apparent�s ne prendra pas part au vote.
Je vous remercie.
Mme Nicole CATALA, pr�sident. - La parole est � M. LAFAY.
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. - Nous avons suivi la discussion en 5e Commission et l'intervention que vous avez faite. Je voudrais rappeler aux membres de notre Assembl�e qu'en 1995, la soci�t� " PICO DATA " a r�alis� l'op�ration " T�l� cr�ches " � partir d'un outil de d�veloppement dont elle ne donne pas droit de commercialisation. Aussi une mise en concurrence n�cessiterait pour un concurrent de r��crire partiellement l'application pour un co�t estim� � 500.000 F T.T.C.
Compte tenu du co�t d'h�bergement annuel de 300.000 F, une mise en concurrence ne pr�sente pas d'int�r�t �conomique pour le D�partement et n'apporte aucun int�r�t technique dans la mesure o� la technologie utilis�e est en voie d'obsolescence.
C'est pourquoi il est propos� de passer un march� sans mise en concurrence au titre de l'article 104 du Code des march�s publics. La Commission d'appel d'offres du 23 avril a �mis un avis pr�alable sur ce mode de passation.
En ce qui concerne l'�volution technologique dans le cadre de la mise en place de plate-forme R.M.I., il est envisag� de faire �voluer le syst�me " TELE R.M.I. " actuel sur un syst�me bas� sur les techniques d'Internet. L'utilisation des standards Internet permettront alors d'effectuer une mise en concurrence pour offrir aux utilisateurs un outil plus adapt� � l'avenir de leurs besoins.
La Direction concern�e a donn� son accord de principe pour l'�tude technique � compter de septembre 1998. Compte tenu de la disposition des terminaux Internet, ce basculement pourrait intervenir d'ici 2 � 3 ans.
La date d'expiration du march� actuel est le 30 avril 1998, initialement le projet �tait inscrit � la Commission d'appel d'offres du 9 avril 1998 pour �tre pr�sent� � la s�ance du mois de mai 1998. L'annulation de cette commission et son report au 23 avril ont conduit l'inscription de ce projet � la s�ance du 6 juillet 1998. Dans l'attente, le service t�l�matique continue de fonctionner. Le paiement de la maintenance pourra �tre effectu� sur la base d'un bon de commande avec � l'appui, une note explicative � la Recette g�n�rale des finances.
Mme Nicole CATALA, pr�sident. - Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 74 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes communiste, des Ind�pendants et M. REVEAU s'�tant abstenus, le groupe du Mouvement des citoyens, Mmes SCHERER, SILHOUETTE, BILLARD, M. BLET et Mme PIN n'ayant pas pris part au vote. (1998, ASES 74 G).

Juillet 1998
Débat
Conseil général
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